Un grande porte ronde s'ouvrit d'un coup sec, elle en dégageait une lumière aveuglante qui me brula l'œil sur le coup. Dans la lumière, une silhouette sombre se dessinait. Son corps était fin et tenant un long bâton de bois de sa main gauche. Elle s'approcha et ferma la porte d'une violence extrême. Je pus à présent la décrire. Elle devait faire deux mètres vingt, ce qui est grand pour une Oakarienne, sa peau était blanche mais presque écailleuse et son œil était d'un vert à en faire jalouser une pomme. Ses mains douces avaient de long doigts cicatrisés, son corps était mince et elle avait des hanches assez écartées. Physiquement elle ressemble un peu à un OiDua* ce qui la rendait particulièrement belle à mes yeux. Tout comme ses plumes sur sa tête dont le nombre est démesurées et coiffées pour en faire des tresses s'arrêtant à ses épaules. La couleur de ses plumes variée entre le oranges et le doré en fonction de la lumière.
Elle me prit par le bras et me tira de la pièce sans prononcer un seul mot. Je sortais alors de l'obscurité pour être en face de se qu'on pourrait appeler "un grand salon". J'étais devant une grande pièce rectangulaire dont le sol était fait de Quars*. Les différentes plaques formant le parquet tremblaient et grinçaient à chacun de mes pas, comme si j'étais sur un toit au bord de l'effondrement. Plus j'avançais ( lentement car j'étais épuisé après l'épreuve physique matinal ), plus je pouvais distinguer l'ensemble de la pièce ( évidemment je l'a connais déjà mais je l'a décrit pour vous ). A ma droite au fond de la pièce, il y a un grand meuble rectangulaire, prenant toute la hauteur dans lequel était ranger toute les choses auquel tenait ma mère ( effectivement, aucune ne fait référence de près ou de loin à moi ), il y avait des bijoux, collier etc... Je m'avance ensuite vers lui. A côté de ce meuble, on y voit aussi une grande porte triangulaire avec un sorte de bouton au centre sur lequel il faut appuyer pour l'ouvrir, c'est typique de l'architecture Oakarienne. J'active alors le mécanisme puis j'entre dans une toute petit pièce avec tout ce qu'il faut pour faire sa toilette. Cette endroit contient seulement un miroir à moitié brisé, une petite bassine avec de l'eau ( de couleur violette ) posée par terre et des Thajiatyes ( bâton de Quars très fin servant à coincer les plumes et à les repositionner vers le haut ). C'est une manière traditionnelle de rendre hommage à Aarkar pour la cérémonie Mato.
-Vient ici créature du Magnar ! cria ma mère tellement fort que mon oreille a failli exploser.
Je sortis de la Zerih forh ( la salle de bain grossièrement ) et je m'avança à l'autre bout de la pièce à vivre où m'attendait un objet horrible.
C'était une sorte de chaise quasiment métallique avec des formes très coupantes et repoussantes. Le siège était fait avec de la peau animal et le dossier était composé de seulement deux barreaux métalliques sur les extrémités, ce qui signifie que mon dos s'enfoncé littéralement dans le vide. Ce qui va suivre va peut être vous faire ressentir la douleur que je vais subir.
Je m'assois alors sur cet objet de torture. Selon ma mère il servait à me purger et me purifier du mal qui m'abriter. Elle attacha les deux bras et les deux jambes à la chaise et elle prends un liquide nommé le T'dédrah servant pour la suite. Avant qu'elle me persécute, ma mère site toujours la même parole stupide :
- Quoiâbiéité/glo Aarkar viglobahglobîéî/gli vigloéibîquobîtééi/ gli- Hôbo Magnar, to caiagirhtéé Nacao té mébîo. Bîrhvigigloéité firhô/ hôbg, éiglobî/Laig to hôbgloglopaé mété. Qui signifie* :
- Faites que le grand Aarkar puisse purifier cet enfant du Magnar pour ainsi calmer les volcans et les flammes. J'implore votre pitié, notre roi à tous. dit-elle d'un aire possédé.
Ensuite, malheureusement le T'dédrah fait son effet. Soudainement, le liquide envahit mes brahias ( mes poumons ) et me les brûles de l'intérieur comme si du magma en fusion circulait à la place de notre sang. Je ressens ensuite un énorme mal de tête qui me fragilise encore plus. Ma bouche sentait le cadavre en décomposition. J'avais l'impression que mes os se craquèrent et se déboitèrent. Actuellement, je ne ressentais que de la douleur, ni plus, ni moins. Tandis que toutes ces souffrances me possédaient, ma mère rajouta par dessus ce supplice des coups de Naki'a. C'est un énorme fouets de plus de trois mètres de long qui est utilisé pour les animaux dangereux et sauvages. A chaque cris que je poussais je recevais un coup de fouets.
L'expérience dura trois heures et j'ai crié plus d'une quarantaine de fois au moins...
Après cette épreuve, ma mère me détacha et je tomba rude comme une pierre sur le sol. Elle me traina jusqu'à la Zerih forh et m'enferma en prenant bien soin de verrouiller la porte de l'extérieur. La pièce était d'une taille minuscule, on avait l'impression de faire avaler par l'endroit. Ce sentiment est renforcé par le fait que l'obscurité règne et que la seule source de lumière provient de mon œil*. Je me suis alors assis contre la porte, à voir que mes jambes ne pouvait même pas s'étendre complètement au vue de la forme complètement étroite de la pièce. Pourquoi? Pourquoi ? Par tous les Faaghras* qui existent, pourquoi c'est moi sur qui votre haine se déchaine? C'est alors que je fond en larme et que je comprends et me rappelle d'une phrase que me répète souvent ma mère : - " La vie n'est qu'une succession de malheurs, contraires à l'avenir prochain." Alors ma vie ne sera t'elle que ça ? Un vulgaire enchainement de chagrin? Cela me donne la nausée rien que d'y penser.
Bon il est temps de me préparer à la cérémonie Mato. Je me regarde alors dans la glace et vois à quel point je suis amoché. Ma peau est totalement rouge autour de mon œil. J'utilise alors une sorte de crème me permettant de calmer les rougeurs. Et c'est dingue mais ça marche très rapidement! Ensuite, je prends trois Thajiatyes que je positionne dans mes plumes et qui m'aide à les maintenir vers le haut. Après, j'enroule les plumes autour des Thajiatyes créant au contact du Quars un changement de couleur qui varie selon la lumière du jour. Actuellement sachant que la seule luminosité provient de mon œil, mes cheveux se rapproche plus d'une couleur verte foncée. Par la suite, je mets un costume posé à l'angle de la pièce. On appelle cela le Aarkaro. C'est une tenue traditionnel qui est sculpté par les enfants garçon, dès l'âge de huit ans. Tout au long de leur vie, les jeunes ( riches ) Oakariens accomplissent différents exploits durant leur enfance. A chaque prouesses qu'ils faisaient, ils en laissait une marque rouge sur leur Aarkaro. Mais ça c'était pour les riches, moi je ne suis qu'un simple clochard vivant de rêve et d'espoir, malgré les ordres et citations terribles de ma génitrice. J'ai donc un petit plastron de Quars rappelant l'armure légendaire du Grand Aarkar. Et évidemment, il n'y a aucune marque rouge dessus. Si vous saviez à quel point j'aimerais me rendre à cette cérémonie, avec une armure dorée comme le porté notre père à tous. Mais je sais bien que cela ne sera jamais possible.
Après avoir enfilé "l'armure", je me saisis d'une petite ceinture entouré de longues feuilles de Barhgus* verte qui descendait jusqu'à mes genoux. Je vérifia que tout était bien et ensuite je frappa cinq coups contre la porte. Cela signifie que j'ai terminé.
Ma mère m'ouvra la porte et me regarda avec le même dégout que d'habitude....
1/ Un OiDua : c'est une espèce aux caractères humanoïdes vivant sur la lune d'Armèss, elle est cousine des Oakariens et vit dans le même système solaire.
2/ Le Quars : c'est un équivalent du bois sur la lune d'Oakar.
3/ Langue Oakar: c'est la langue original et quotidienne de ce peuple. Evidemment, les discutions présentent dans ce récit sont traduit en français pour le bien de la compréhension du lecteur.
4/ Œil Oakarien : en effet, les yeux des Oakariens sont de différentes couleurs suivant les individus mais ils sont aussi bioluminescents dans le noir.
5/ Les Faaghras : Dans la société Oakarienne, ce sont des criminels, des personnes mauvaises qui se sont écartées du droit chemin. C'est aussi le nom d'une tribut bestiale qui se battait contre Aarkar le Grand jadis.
6/ Le Barhgu : c'est un grand arbre tropical avec de longue feuilles verte ressemblant à une chevelure et servant à la création de fruits frais délicieux.
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La Pièce de Souhait.
Science FictionEn l'an - 8,6 Milliard d'années. Dans un monde loin et très différent du notre, un roi nommé Aarkar le Grand y régnait avant d'être brutalement assassiné et brulé. Il laissa derrière lui la Pièce de Souhait, un mystérieux artéfact convoité par les...