𝐵𝑙𝑜𝑜𝑑

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Vendredi 13 novembre 817, Bas-fonds.

C'était un vendredi soir, le père de la famille revenait du boulot avec son fils aîné. La mère était restée à la maison avec leur fille cadette tout juste âgée de 5 ans. Chaque vendredi soirs, la petite famille aimante avait une tradition, manger un bon repas  équilibré après une dure semaine de travail acharné; jouer à des jeux et se raconter des potins. Bien qu'il n'étaient pas riches, l'amour régnait et c'était suffisant pour les rendre heureux.

La petite famille chaleureuse était a présent réunie dans le salon, c'était au tour de la petite (c/c) de choisir le jeu auquel ils allaient jouer pour le restant de la soirée. Une idée vint à l'esprit de la gamine, elle parti en direction de la chambre de son grand frère en courant. La petite cherchait un peu partout dans la pièce puis elle trouva finalement le jeu. Alors qu'elle était sur le point de retourner auprès de sa famille, elle attendit la porte d'entrée se faire défoncer et son père hurler aux enfants et à sa femme de se cacher. Elle se cacha dans un placard situé dans le coin de la pièce.

D'où elle était, elle pouvait entendre les hurlements et la respiration haletante de sa famille, terrorisé son père implorait les intrus de laisser la vie sauve à sa famille, son frère lui, pleurait à chaude larme les suppliant de le pardonner. Toute fois, elle ne savait pas à qui il s'adressait, "était-ce aux intrus ou bien à ses parents?" pensa la petite fille effrayée, elle ne comprenait pas ce qu'ils voulaient à sa famille, elle savait seulement que la situation était grave.

(???): FERMEZ VOS PUTAINS DE GUEULES ! Ordonna un homme à la voix rauque.

Tout à coup, silence. La maison dans la quelle qui était toujours agitée était à présent plongée dans un silence inquiétant et surtout, terrifiant.

Un bruit d'éclaboussure vint rompre le silence,  son père gisait au sol et il  continua de supplier les inconnus avec tant bien que mal malgré le sang qui s'échappait de sa gorge d'épargner sa famille, les intrus rigolaient face à la scène lui faisant bien comprendre qu'ils y passeront eux aussi. l'homme toujours au sol ne faisait qu'à présent que gémir agonisant pendant que ses poumons s'imbibaient de sang puis il finit par rendre l'âme, sa dépouille gisait dans une marre de sang, le fils et la mère ayant assisté à la scène morbide ont été obligés de contenir leurs cris et leurs pleurs de peur à ce que les intrus leurs fassent subir le même sort.

Silence.

Son petit cœur battait si vite, elle priait le bon Dieu de se réveiller, elle priait qu'à son réveil elle allait retrouver à la cuisine son père lisant le journal, son frère et sa mère lui servant le petit déjeuner suivit d'une caresse réconfortante, Ô si seulement tout cela ne n'était qu'un rêve.

Un coup de feu suivit d'une seconde éclaboussure firent sursauté la petite fille, les murs ainsi que le parquet étaient à présent recouvert de fluide rouge bordeaux et de morceau de cervelles, le coup de feu tua instantanément le frère aîné.

Sa mère lâcha un cris déchirant, elle venait de voir son mari et son enfant adoré se faire abattre sans aucune pitié, s'en était trop pour elle, elle n'en pouvait plus et elle savait que la fin était proche, elle ne pouvait plus rien faire sauf garder le silence pour protéger sa fille bien aimée de ces monstres.

Ce coup de feux et le cris de sa mère terrorisée ne faisaient que repassés en boucle dans la tête de la petite, elle était toujours assise dans le placard, les yeux rivés vers le haut, les larmes roulaient toujours sur le long  ses joues, ses mains étaient jointes, mais elle ne faisait aucun bruit, cependant elle ne cessait pas de prier espérant qu'un miracle se produise. Au loin, elle entendait les hommes questionner sa mère, mais elle ne comprenais pas ce qu'ils disaient elle était bien trop jeune pour comprendre.

Un second coup de feu la fit sortir de ses pensées et puis plus rien. Seulement un silence effrayant régnait dans la maison, la petite ne voulait pas sortir, et si ils étaient encore là ? Elle ne voulait pas non plus voir le massacre, elle était terrorisée. Elle restait toute fois mitigée entre sortir chercher de l'aide ou restée planquée puis elle entendit les bruits de pas reprendre et se propager partout dans la piaule, ils étaient plusieurs. Ils cherchaient quelque chose.

Discrètement, elle regarda par la fente du placard et vu un petit garçon , un garçon  semblant être légèrement plus âgé qu'elle, il avait les  cheveux foncés. Le sang qui recouvraient ses main et les quelques éclaboussures sur son visage signifiaient qu'il était bien l'auteur du crime, la jeune fille l'avait compris. Le garçon inspecta la pièce et pris quelque chose dans la table de chevet. Il fit un dernier tour de la pièce puis il s'arrêta net devant le placard, la jeune fille hoqueta de surprise, le petit couinement échappé de la commissure de ses lèvres ne passa pas inaperçu au près du jeune garçon. Il ouvra le placard, et vit une petite fille recroquevillée sur elle même, tremblotante, blême, les yeux rougis par le nombre de larme qu'elle avait versée dont elle ne pouvaient sans doutes plus contrôler le à ce point, elle était terrifiée.

Face à cette pauvre gamine, le garçon aux cheveux de jais ne pu s'empêcher de ressentir un sentiment ressemblant à de la pitié, il croisa le regard de la petite (c/c) terrifiée, « pauvre gamine » pensa-t-il. Il mit un doigt sur ses lèvres lui indiquant  de ne faire aucun bruit, referma les portes du placard et s'en alla rejoindre les autres.

« C'est bon, il n'y a plus personne ici et j'ai ce que tu voulais, nous pouvons partir » dit-il.

Un homme à la voix rauque indiqua aux autres de partir et que le boulot était maintenant fini.

***

La petite resta recroquevillée sur elle meme longtemps, très longtemps. Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulée depuis, son ventre gargouillait si fort qu'elle en avait mal, c'était comme si de l'acide la rongeait de l'intérieur, sa gorge était sèche et ses yeux aussi. Elle avait tellement pleurée qu'aucune larme  ne pouvait sortir à présent, elle n'avait plus de force, elle ne pouvait plus bouger, la mort était proche elle le savait.

***

Encore assise, sentant de plus en plus son corps céder elle entendit un cris puis des pleurs la voix lui était familière. La personne demanda de l'aide aux passants puis elle chercha partout dans la maison. La femme était à présent dans la même pièce que la jeune fille. T/p utilisa ses dernières forces pour pousser la porte du placard pour indiquer à la femme sa présence. La femme accourue vers elle et la pris dans ses bras réconfortants, c'était Sofia, l'amie de sa maman. Sa vision s'embrouilla et plus rien.

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Voilà pour le premier chapitre, j'espère que vous avez aimé!

𝐿𝑎𝑠𝑡 𝐹𝑒𝑒𝑙𝑖𝑛𝑔                     𝐿𝑖𝑣𝑎𝑖 𝑋 𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟Où les histoires vivent. Découvrez maintenant