La vie est dure quand on est policier. Lorsqu'on exerce ce métier, il faut faire preuve d'un sang froid sans faille, d'un courage à rude épreuve et d'une capacité d'adaptation à toutes les situations possibles. Cette profession peut-être très dure psychologiquement. On a à faire avec les pires facettes de l'être humain, on met notre vie en danger, et il faut rester calme pour le bien des autres. Cela peut être très difficile à supporter. Beaucoup de policiers deviennent renfermés sur eux-mêmes, déterminés à accomplir ce qui leur semble être leur seul devoir sur la Terre ; protéger leur ville. Beaucoup sont seuls. Alors qu'arrive t-il lorsque deux policiers, tous les deux si différents, mais en même temps tellement semblables, viennent à travailler dans la même station de police, tisser des liens... et même plus encore ?
L'histoire que je vais vous raconter aujourd'hui se passe dans la ville canadienne de Saint Andrews ; alors que l'officier de police Peter Malboro s'arrachait encore les cheveux sur une nouvelle affaire, une nouvelle recrue venue tout droit de la ville de Los Santos fit son arrivée au poste le matin même...
Il était seulement 8h du matin que le vent, dur, froid et sec, soufflait déjà avec force dans les rues de St Andrews. Les premiers signes de l'automne commençaient à apparaître, et le son des feuilles mortes qui craquaient sous les pieds de Peter ne faisaient que rappeler à l'agent le commencement de ces temps froids, tristes et solitaires. Alors qu'il fixait les marches en béton le regard vide, il sentit son coeur se serrer en imaginant avec appréhension la journée à venir. Encore un autre jour à rester seul, comme un con, dans son lieu de travail, à écouter l'horloge, attendant que le temps passe. Lui qui avait pourtant durement travaillé pour pouvoir exercer sa profession, s'imaginant comme le Héros de St Andrews, qui allait protéger la ville de tous les délits possibles, il ne s'était jamais douté que le travail de policier pouvait être aussi ennuyeux, et ai-je mentionné qu'il était très seul ? Alors qu'il poussa la porte du poste de police, et respira à plein poumon l'odeur de renfermé contenue dans la pièce, il se dirigea en silence dans son bureau, soupirant en s'asseyant sur sa chaise.
Il passa ce qui lui semblait être des heures à penser à tout et à rien en même temps, le coeur lourd, quand soudain, le son presque inaudible de la clochette de la porte d'entrée capta son attention. Déjà ? Aussi tôt le matin ? Pensa Peter, presque déprimé de devoir faire face à une nouvelle personne en détresse ; vraiment, la passion du métier l'avait quitté. Il se hâta de se diriger vers l'entrée où il pu rencontrer la personne qui venait de rentrer au poste de police.
"Bonjour," salua Peter en prenant un ton de voix grave et assuré. "Je suis Peter Malboro, officier de police, et vous êtes au poste de police de St Andrews. Que puis-je faire pour vous ?"
Peter prit le temps de regarder la personne qui se dressait devant lui, et se permit d'analyser rapidement son corps ; il était surpris de la beauté de l'homme qui venait de rentrer. C'était un grand brun barbu, dont le regard perçant était à moitié caché par une belle paire de lunettes de soleil. Il put apercevoir les subtiles définitions de sa carrure musclée à travers son t-shirt rose. Peter ne s'attendait définitivement pas à rencontrer un homme aussi attirant à cette heure-ci ; il se retrouva presque embarrassé de son apparence face à ce bel étalon, et passa donc une main dans ses cheveux et redressa son dos dans le but de paraître plus présentable.
"Heu oui, bonjour, je suis votre nouvelle recrue, Bill Boid," répondit l'homme, d'un ton un peu gêné, d'une voix dont les tendances nasillardes firent bondir le coeur de Peter. Ce dernier sursauta à l'entente de ces mots. Mais oui, qu'il était idiot ! Il avait complètement oublié qu'un nouveau policier venu tout droit de Los Santos allait arriver au poste cette semaine. Il sentit ses joues brûler face à son embarras. Il fallait maintenant qu'il fasse bonne impression auprès de ce Boid.
"Ah, oui, c'est vous qui venez de la ville de Los Santos aux états unis ?" Le ton suave et confiant qui lui était pourtant si habituel sonnait maintenant faux aux oreilles de Peter et semblait compliqué à entretenir. Son nouveau collègue répondit un "oui" un peu hésitant. "Venez donc, j'vais vous faire un petit tour," ajouta t-il, le coeur serré. Décidément, la journée allait être encore plus longue qu'il ne l'imaginait auparavant. Lui qui se languissait d'être seul était maintenant fort dérangé par la présence d'un inconnu qui allait partager son lieu de travail, d'autant plus quand l'inconnu en question était aussi attirant.
La visite guidée du poste de police était soulignée par un blanc extrêmement lourd et une atmosphère très tendue tout le long. Peter ne savait vraiment pas comment s'y prendre avec les autres, il était vraiment timide, et il semblait que ce Boid lui était fort semblable sur ce point là. Il le ramena à la fin vers son bureau, et ils s'asseyèrent tous les deux sur leurs chaises, et se mirent à fixer la pièce en attendant que le temps passe. De longues minutes passèrent sans qu'aucun d'eux n'osent faire un seul mouvement. Soudain, cherchant à s'occuper, Peter se saisit d'un stylo posé sur le bureau et se mit à le faire tournoyer dans les airs. Cela dura environ 30 secondes avant qu'il ne sente le regard de Boid fixé sur lui et qu'il se stoppa net dans ses activités, gêné. Les deux policiers attendirent encore une bonne dizaine de minutes avant que la nouvelle recrue n'ose finalement briser le silence.
"Et du coup... vous êtes seul ?" Demanda t-il, perplexe quant à l'ambiance morose du lieu de travail.
"Non, nous comptons aussi parmi nos rangs Britany Jenkins, la 72ème meilleure détective privée de St Andrews."
-Ah, d'accord."
Et le silence reprit.
Mais Boid se décida soudainement à continuer son interrogatoire.
"Et... c'est tout ?"
"Le capitaine n'est jamais là," soupira Peter.
-Ah. D'accord..."
Le canadien se retrouva très attristé que son nouveau collègue se soit déplacé jusqu'ici pour trouver ce boulot miteux, qu'il ait dû quitter sa belle île américaine pour se retrouver à cet endroit.
"... J'étais capitaine, à mon ancien poste," commença Boid dans un effort de lier un rapport amical avec Peter.
"Ah ?"
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Je m'arrête là parce que après ça fait + de 1000 mots, c'est trop long.
Légendaire, écrit en 20 minutes lors d'un éclair de génie devant la télé, histoire de voir si je peux écrire 1000 mots en moins de 30 minutes
Si vous connaissez pas Le coeur a ses raisons, regardez donc, c'est un peu rigolo (sauf la saison 3 elle est à chier regardez pas) (je conseille plutôt la saison 1)
Je ne sais pas si je continuerai, si je le fais, ça ira assez vite, mais il faudrait d'abord que je reregarde quelques bouts de LCASR et de RPZ pour re-cerner Bill et Peter parce que mes visionnages remontent et je m'en souviens plus
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[RPZ x LCASR] Drame policier - Bill Boid x Peter Malboro
RomanceDeux hommes, deux policiers, tous les deux renfermés et d'apparence froide... Amenés à se rencontrer et peut-être, à briser chacun leur tour la carapace de l'autre. Une fanfiction sur RPZ et Le Coeur a ses raisons.