Chapitre 7

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Média : Monroe

Je suis désolée du retard. Comme je l'ai dit, il y a au moins deux semaines sur mon profil, je pris une petite pause pour préparer mes deux concours pour entrer à l'université et j'ai pris une petite pour moi. Maintenant, j'attends les résultats et j'espère entré dans l'une d'entre elles ou les deux.

Bonne lecture !








Des plaintes et des grognements me réveillèrent. Je pris mon téléphone pour regarder l'heure. Trois heures du matin. Lorsque j'entendis les bruits de plus en plus bruyant, je pris mon arme et ouvrit doucement la porte de la chambre. J'allais directement dans la chambre de Monroe et ouvrit doucement la porte, l'arme pointé à l'intérieur.

J'y découvrit Monroe tordant de douleur et en sueur. Il ouvrit les yeux à l'entente de mes bruits de pas. Nos yeux s'accrochèrent un moment avant qu'il ne détourne.

-Sortez d'ici. ordonna-t-il.

Au lieu de faire ce qu'il demande je m'avançais vers lui et lui touchait le front.

-Vous avez de la fièvre, il faut que...

Je ne puis continuer qu'il me prit sèchement le bras et le tordit légèrement. Je fis une grimace.

-Je n'ai pas besoin de votre aide. Je vais très bien comme ça alors sortez de ma chambre.

-Ceux sont vos pieds n'est-ce-pas ?

Ma question le perturba quelques secondes avant que son expression se faisait de plus en plus dure.

-Cela ne vous regarde pas. répliqua-t-il sèchement.

Je souffla.

-Où est le calmant ? Je devine aisément que vous ne l'aviez pas prit depuis que vous êtes sortis de l'hôpital. déclarais-je posément.

Une nouvelle douleur lui fit geindre.

-Si vous ne voulez pas que votre cas s'aggrave... Il faut le prendre. finis-je. Et cela... Chaque jour dorénavant.

-Je... Ne peux pas. Je ne peux pas faire ça. Si je le prends alors.... J'accepterais réellement que je suis devenu un handicapé qui ne pourrait... Peut-être jamais remarcher.

Le coeur serré, je lui pris la main.

-Je ne ressens pas votre douleur mais je vous comprends. Je sais que c'est dure mais il faut avancer. Il faut que vous prenez le calmant sinon votre santé va empirer.

On se fixe du regard qui je pense durer des minutes avant qu'il ne me réponde :

-Il est à l'intérieur de la valise qui est sur cette chaise.

Je me dirigeais vers celle-ci et prit le seringue et ajouta le liquide. Je le rejoint et il blémit en apercevant le seringue. Je ne croyais qu'il était un chochote pour un homme comme lui en y penserait pas. Je soulève un peu les draps jusqu'à ses genoux et lui administre le calmant. Il fit un léger grimace puis je pris le médicament anti-douleur et un autre pour la fièvre, versa un peu d'eau dans un verre et le tendit.

Il le prit difficilement et les but.

-Merci. dit-il en me fixant.

J'allais chercher un linge et partit dans la douche pour le mouiller et revint vers lui, puis je tordis le linge et le lui mit sur la tête, il eut un frisson puis ferma les yeux. J'allais partir mais il me retint le bras.

-Vous pouvez rester quelques minutes avec moi, s'il vous plaît.

Je pris la chaise et toucha son front. Il frissonna lorsque mes doigts furent en contact avec son front. Un long silence se fit qu'il brisa.

-Cela a dû être difficile de vous occuper de votre frère pendant et après son coma. fit-il.

Je fis un mince sourire triste dans cette chambre éclairée seulement par la lune.

-Oui. confirmais-je simplement.

-Vous pourriez ne plus revenir sur cette nuit s'il vous plaît ?

-D'accord promis-je.

-Merci. répondit-il.

Le silence reprit et cette fois-ci, il ne tenta pas de le briser et ce fut mieux ainsi car il avait fait ressurgir en moi des souvenirs que je ne voulais plus revoir. L'accident de Stephen, La maltraitance de la mère de Alberto, sa trahison envers moi et le fait qu'il rejette Sophia en me demandant d'avorter ça en faisant trop d'un coup. Il m'a lâchement abandonné alors qu'il m'avait promis de rester avec moi.

Dans ce monde où il n'y a que des injustices, des manipulateurs et des discriminations. J'ai appris qu'il ne faut compter que sur soi, que de rester seule c'est mieux que d'être accompagné sinon on se retrouvera à avoir un couteau planté dans le dos.

Je sors de la chambre vers quatres du matin et je me réveille deux heures plus tard avec des cernes sous les yeux. Je décide d'aller dans la salle de sport pour décompresser mais je l'y retrouve. Je n'y fait pas attention alors qu'il se cripse et semble gêné en me voyant. J'utilise presque tous les machines et vois qu'il est huit heures. Je m'assoie et baissa la tête. J'aperçus une bouteille d'eau dans mon champ de vision, je releva la tête et le prit. Je bus la moitié de la bouteille alors qu'il me fixait.

-Merci. dis-je.

-Je suis désolée d'avoir perturber votre sommeil ce matin.

-Je ne comprends pas ? J'ai juste mal dormi. C'est tout.

-Quoi ? fit-il

-Qu'est-ce que vous essayez de faire ? Je voudrais tenir parole alors arrêtez tout de suite. Merci.

Je me relevais après ses mots un peu trop brusque mais en me souvenant de cela des souvenirs mauvais sont réapparus. J'entrais dans la chambre me baigner. Je mis un ensemble noir puis sortit manger. Je le retrouvais à la salle à manger avec Dimitri. Je m'assis et un silence pesant se fit. Élise entra avec le petit-déjeuner composé de pain noir, des fruits, du oeufs brouillés, du jambon, du café et du jus d'orange. Élise ne comprenant pas ce soudain malaise entre nous, disparut aussi vite qu'elle était apparut.

Monroe prit une lenteur délibéré pour se servir sur mon regard noir et je me servis à mon tour. On ne prends pas de petit-déjeuner chez mes parents car j'ai réussi à les convaincre, on ne sait pas ce qui aurait pu se passer le deuxième jour vu ce qui s'est passé le premier jour. Je préfère me préserver. On prendra Sophia vers 17h 30 pour se rendre dans sa soirée de danse. C'est se qui est prévue. Il allait parler quand un homme surgit dans le salon en souriant. Il était blond, les yeux gris. Lui et Monroe étaient comme le jour et la nuit.

-Bonjour Monroe. On dirait que tu vas bien.

-Pourquoi ? Tu voulais qu'il m'arrive quelque chose Adrien ? Tu voulais que je meurs ? rétorqua-Monroe.

Il perdit son sourire. Adrien est sûrement son cousin et on dirait bien qu'il ne s'entend pas très bien.

-Pourquoi être aussi dramatique et constipé ?. Je voulais savoir si tu allais bien.

-Comme tu vois je me porte bien.

-Oui, sur une chaise roulante murmura-t-il sombre.

Je frissonne tout en me crispant sur ma chaise. Tout compte fait, je l'aime pas non plus. Nos regards se croisent et un long frisson glacial me traverse l'échine. C'est confirmer je ne l'aime pas et j'ai un mauvais pressentiment à son sujet.

-Puisque tu es occupé pour ton rééducation pourquoi ne pas me donner la charge de l'entreprise en ton absence ?

-C'est hors de question si c'est la raison de ta venue, tu peux aisément partir la porte t'es grand ouvert.

Il sert les poings alors qu'ils se regardent froidement. Finalement, il dit avant de partir :

- D'accord comme tu veux. Bon rétablissement et bien le courage.

Je sers les poings. Quel connard en voyant le regard de Monroe voilé de tristesse.

Éprise de mon protégé ( Everlasting love ) [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant