24 décembre, 22h, Bruxelles, veille de Noël.- bon... je suis désolé mon chéri... mais je p-
- il est peut-être en route pour venir ?
- Sacha, il n'y a pas une voiture sur la route, tout est silencieux. Je pense que tu devrais considérer qu'il ne viendra pas.
- Je garde espoir
- en tout cas, moi je vais pas rester là à rien faire juste pour l'attendre. Je vais faire un gâteau. Tu me suis?
- non mamie, merci mais je préfères attendre.
- Mais viens enfin, on peut mettre le Grinch et manger une montagne de guimauve.
Un long silence clôtura cette étrange discussion.
En effet, Sacha, 18 ans, attendait, accompagné de sa mamie, son père. Mais quelques disputes sont venues interrompre ces retrouvailles qui se devait d'être heureuses.
Le père de Sacha, M. Kingston, était un homme dit « classe ». Il s'habillait en vêtements de luxe des plus hautes maisons de coutures et ne voyait que par l'argent. N'oublions pas qu'il n'a pas connu ça toute sa vie, sa mère, la mamie de Sacha, pouvait en témoigner. Le père de Sacha avait grandi dans la pauvreté et avait réussi, au fil des années, à se construire à lui et sa famille, une vie rêvée. Il était maintenant PDG d'une grande marque mondialement connue et gagnais très bien sa vie. Sacha quant à lui l'a toujours connu le nez dans les papiers, ou alors dans ses réunions devenues beaucoup trop récurrentes. M. Kingston n'éprouvait pas le besoin de donner de l'attention à ses enfants, Sacha et son frère, trop occupé à gérer son business. Il en oubliait même leur existence quelques fois. Il oubliait tout de la vie réelle et chavirait entre vie professionnelle et vie privée, ce qui donnait une vie sans cesse dans le travail. Mais on ne pouvait pas lui en vouloir, car il l'avait construit. Construit sa vie ; il avait une femme, deux beaux enfants, un travail de rêve, que pouvons-nous lui reprocher? Et bien un tas de choses, mais là n'est pas le sujet. Pas encore.
Récemment, c'est à dire il y a une dizaine de jour, Sacha s'était méchamment disputé avec son père. Tout parti d'un message mal envoyé ;
C'était lors d'une visite de Sacha au domicile familial qu'il avait quitté 5 mois plus tôt :
- Coucou papa! Comment tu vas ? Ça fait plaisir de te revoir !
- Salut. J'espère qu'on t'a pas trop manqué hein
M. Kingston ne s'était pas montré plus enjoué qu'il n'aurait dû l'être.- Papa ça va?
- rentre à l'intérieur (de la maison)
rentrés à l'intérieur...
- Fils, tu m'expliques pourquoi t'as pas donné de signes de vie pendant plusieurs mois?
- hein? Comment ça?
- on a été sans nouvelles de toi, on s'est inquiétés et toi t'en avais rien à foutre ?
- Mais papa de quoi tu parles ?
- Te fous pas de moi et répond.
- je ne comprends pas. Je t'ai envoyé plein de messages et c'est toi qui ne m'a pas répondu.
- Toujours de ma faute de tout façon, tu ne te remets jamais en question, toujours moi. Pfff
- Bon tu sais quoi, moi je voulais passer un bon moment tous ensemble, mais si c'est comme ça, je me casse.
- C'est ça part, c'est c'que tu sais faire de mieux de toute façon.
Sacha parti de la maison en claquant la porte, énervé.« Je comprends pas ce qui se passe, qu'est ce que j'ai bien pu faire ? » se dit-il.
Il ouvrit son téléphone pour consulter ses messages récents. Arrivé sur l'icône « papa », il clique dessus découvrant les longs messages qu'il lui avait bien envoyé.
« j'ai bien envoyé des messages pourtant qu'est ce qu'il me reproche ? » se dit-il une nouvelle fois.Sacha, sentent la colère monter en lui intensément, se dirigea vers sa moto histoire de se vider la tête.
Vider la tête
...
-
premier chapitre booké (j'espère qu'il n'est pas trop nul, donnez-moi des conseils je suis vrm débutante).
J'espère qu'il vous a plu.
Sur ce, je vous laisse avec cette créature trop rigolote. Bizou
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burning words
RandomSacha, 18 ans, s'apprête à fêter Noël mais son père, avec qui il a été en froid il y a peu de temps, ne se présente pas. Une quête de reconnaissance de Sacha aux yeux de son père va alors se créée alors que des remords, de la colère et des sentimen...