Pour lui,
il ne faisait rien de mal,
c'était normal.
Tout le monde faisait ça.
Il me faisait croire à ses crises d'angoisses,
à sa frustration et son malheur.
Je m'en voulais,
je culpabilisais,
et c'est pour ça que
je cédais.
Je me maudis
de ne pas avoir réalisé plutôt
qu'il me faisait vivre régulièrement
l'une de mes plus grandes peurs.
J'arrive encore à voir son visage
de cette nuit la.
Juste la télé éclairait ma chambre.
Il avait basculé au dessus de moi.
Son regard était vraiment différent d'habituellement.
Il me faisait peur
mais je n'ai rien dis.
Je le vois encore,
mettre sa main au tour de ma gorge.
Me dire qu'on allait pimenter un peu.
C'était le premier alors
j'ai suivis naïvement.
Il m'a fallut des mois
Et des mois
Pour comprendre que cela n'était pas normal.
Je le vois encore m'embrasser partout où il le pouvait.
Ma gorge se serre rien que d'y pensé.
J'ai fini par accepté.
Ce qu'il était arrivé, ces jours la.
Je dois l'avouer, j'en ai profité,
j'acceptais qu'il me fasse des choses
Juste pour prendre mon pied.
Mais à l'idée de le toucher,
De lui rendre l'appareil,
Je n'en avais plus aucune envie.
Mais j'ai dis Oui.
Trop de fois.J'ai toujours aimé cette couleur, mais le suis-je vraiment ?
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FLASH FICTION.
Художественная прозаGroupement de plusieurs (plus ou moins courtes) histoires, souvent écrites tard le soir.