𝒰𝗇 𝖻𝖺𝗂𝗌𝖾𝗋 𝗌𝗈𝗎𝗌 𝗅𝖺 𝗇𝖾𝗂𝗀𝖾.

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❝  ───  Nos cœurs unis par cette                danse que ta lumière peut               apprendre à mon ombre               Un jour, tu me donneras                 ton oui et tu prendras mon                 nom ❞

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❝ ─── Nos cœurs unis par cette
danse que ta lumière peut
apprendre à mon ombre
Un jour, tu me donneras
ton oui et tu prendras mon
nom ❞
























DANS LA DOUCE TORPEUR DES DRAPS, engloutie par l'obscurité nocturne, Alma reposait paisiblement, lovée dans les bras de son copain. Le silence de la nuit était interrompu par la respiration régulière de Tony, le loyal compagnon canin de Rin, qui, dans sa quête de chaleur, s'était approché discrètement et s'était étendu à leurs pieds. Tel un souffle d'apaisement, le chien, avide de chaleur et d'affection, avait ainsi trouvé refuge près de ces deux êtres enlacés.

Les tringles de la chambre, drapées de rideaux mauves, formait un écrin mystérieux, où quelques lueurs astrales s'aventuraient à se frayer un passage. Des infiltrations lumineuses, ténues et délicates, éclairaient délicatement l'atmosphère, conférant à l'ensemble une aura éthéré et éphémère. Sous cette caresse céleste, les contours des visages s'adoucissaient, les traits se trouvaient enveloppés d'une douceur évanescente.

Alma s'arracha lentement aux bras de Morphée, tel un bourgeon timide éclosant au souffle naissant de l'aube. Ses paupières, encore embrumées de torpeur, s'ouvrirent délicatement, dévoilant des yeux encore voilés par les vestiges du sommeil. Elle émergea avec une lenteur langoureuse, tout en s'adonnant à sa quête matinale, la recherche de cet élastique fugitif qui s'était échappé durant la nuit. Ses doigts agiles effleurèrent les draps froissés, tâtant avec détermination dans l'obscurité qui enveloppait les recoins de sa chambre. Guidée par une détermination farouche, elle dénicha finalement l'objet égaré, comme une perle précieuse ressurgissant des méandres du temps.Dans un geste empreint d'une habileté acquise par les maintes répétitions, elle rassembla ses boucles brunes en un chignon informe, où chaque mèche semblait trouver sa place avec une élégance naturelle.

Tandis qu'elle s'émancipait du lit avec précaution, tel un papillon quittant sa chrysalide, Rin émit un grognement plaintif, témoignant de son désir de conserver Alma près de lui. Égaré dans l'obscurité de la pièce, il chercha désespérément sa présence, ses mains errant à l'aveuglette, cherchant la chaleur qui s'était évanouie. Après quelques vaines secondes de fouille, il dut se résigner à l'évidence, la solitude prenant la place de sa bien-aimé. Puis, comme un être en quête de refuge, il se blottit contre l'oreiller, l'enlaçant comme un ami fidèle. Les couches de couvertures devinrent son rempart contre la froideur de la pièce, une chaleureuse forteresse dans laquelle il se terra avec détermination. Il cherchait, dans ces replis protecteurs, un abri contre l'absence, une douceur apaisante pour combler le vide laissé par le départ d'Alma.

Un sourire doux naquit sur les lèvres de la jeune fille face à la vue qui s'offrait à elle. L'envie de se lover de nouveau contre Rin était irrésistible, mais sa compétition d'athlétisme approchait à grands pas, et elle savait qu'elle devait poursuivre son entraînement si elle voulait être à la hauteur. Elle ne voulait pas avoir de regrets le jour de l'épreuve. Après quelques instants de réflexion, elle trouva un compromis qui la satisfaisait pleinement. Elle décida d'aller faire un petit jogging, sachant qu'à son retour, Rin serait probablement encore endormi, ce qui lui permettrait de se blottir contre lui à nouveau. Satisfaite d'avoir trouvé cette solution, elle s'approcha de la fenêtre et écarta délicatement les rideaux mauves pour évaluer les conditions météorologiques et déterminer si elle devait se couvrir davantage ou non. Cependant, ses orbes améthystes furent soudainement agressés par une vive lueur blanche. Surprise, elle protégea instinctivement ses yeux en poussant un grognement, mais une fois ses pupilles accoutumées à cette nouvelle source de lumière, elle put observer le voile blanc qui recouvrait le quartier de Kabukicho.

𝐃𝐄𝐔𝐗 𝐀̂𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒  | ʳᵉᶜᵘᵉⁱˡ ᵈ'ᵒˢ ᵇˡᵘᵉ ˡᵒᶜᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant