Chapitre 25

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>>>>>>>(Izis)<<<<<<<<

Je tournais en rond dans notre chambre, ne sachant pas comment lui annoncer ça ou si même je devais lui annoncer. Je ne l'avais pas vue de la journée, lui, Dimitri et Connor n'avaient pas été présents au repas non plus. J'avais couché Alex, l'estomac noué.

Si je lui annonçais, et que c'était trop tard. Au moins j'étais sûr que c'était Rachelle car avant que Alex ne s'endort, je l'avais questionné sur de possibles personnes qui étaient là-bas enfermés comme lui. Au début il me dit qu'il était tout seul mais il avait fini par m'avouer qu'il avait vu une femme, avec de long cheveux blond. Mais il ne lui avait pas parlé parce qu'elle dormait beaucoup. Il me confirma ensuite, après lui avoir tiré les vers du nez que c'était bien son pouvoir qui l'avait permis pouvait passer à travers les murs que lorsqu'il passait à côté d'elle avant.

Des bras m'interrompent dans mes allées et venues. Et de suite, il enfouit sa tête dans mon cou pour y déposer des baisers.

-Il est tard comment se fait-il que tu ne dorme pas ?

En effet, il était vingt-trois heures. Et je n'avais même pas la tête à me sentir fatiguée.

-En faite je...

Mais il ne me laisse pas le temps de continuer qu'il m'embrasse. Je ne répondis pas et essaie de le poussais mais il insiste.

-Raphaël s'il te plaît..

-Promis on discute tout à l'heure. Rit-il contre ma bouche.

Oh non, on allait discuter maintenant.

-Raphaël ta mère n'est pas morte ! Criais-je en le repoussant avec plus de force.

Il s'écarta de moi à vitesse vampirique et me regarda comme si que je l'avais giflée. Je m'avançais vers lui mais il recula. Je continuais donc à lui expliquer, la révélation de ma mère, Alex qui avait copier le pouvoir de la sienne, mon interrogatoire. Plus je parlais, et plus son visage se tordit de colère. Quand j'eu fini il ne parlait pas toujours pas. Je tentais d'attraper sa main mais il s'écartait.

-Ne me touche pas. Me dit-il froidement.

Dans ses yeux il n'avait que de la souffrance et de la colère.

-Raphaël...

-Non. Me crit-il.

Je sursautais et me figeais sur place.

-Je suis désolé, je ne voulais pas... Merde !

Et comme pour exprimer un sentiment que l'on pouvait décrire par les mots, il frappa dans un pot de fleur et explosa le pot. Pareil pour la poignée de la porte, il allait continuer, je luis criais d'arrêter mais il ne m'écoutait pas. Une idée, franchement suicidaire, me vint alors à l'esprit, et lorsque je compris qu'il allait frapper dans le mur je me téléportais à l'endroit où il allait frapper. Je vis le cou venir, son poing qui ne devait plus rien sentir après tous ces cours. Mais comme je l'avais prévue, il s'arrêta à quelques millimètres de mon nez. Je vis une larme couler de son œil droit puis d'autres suivirent. Il s'effondra à pied en regardant ses mains. Je le suivais, et posais les miennes sur les siennes.

-Toutes ces années à les pleurer, à m'efforcer à garder en mémoire le moindre moment passé avec eux. A mémoriser le moindre relief de leur visage.

-Je sais. Lui dis-je en passant mes mains sur son visage pour essayer ses larmes.

-Tous les jours, je me suis réveillé en espérant les retrouver au petit-déjeuné.

-Je sais. Continuais-je.

-J'étais tellement seul.

-Ce n'est plus le cas. Il faut trouver un moyen de la sortir de là-bas.

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