Chapitre 3

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Je ne pleurais plus, je n'y arrivais plus, j'avais laissé couler toutes les larmes de mon corps. J'ai reposé le corps de ma mère sur son lit en la recouvrant de son drap jusqu'au sommet de son crane. La situation ne m'avais jamais parue si désespéré. J'aperçue un bouquet de roses sur une commode plus loin, je m' en approchais et pris quelques pétales rouges vifs que j'éparpillais sur le drap qui couvrait ma mère. Je m'empara de la lettre sur la table de chevet et jeta un dernier regard à ma mère remplis de reconnaissance pour tout ce qu'elle avait fait pour moi et d'amour. Puis je quittais cette chambre qui me hantée par tous les souvenirs que renfermaient ses murs, bon comme mauvais.

Une fois dans ma chambre, je réfléchis, je ne pouvais pas rester ici. Mais si je partais où est ce que j'irai? Je décidais d'oublier cette questions et de préparer mon sac. Une fois cela fait, j'enfilais un legging noir ainsi qu'une tunique mauve avec des manchettes et une paire de botte souple, bien plus pratique que ma robe à corset. Je pris aussi une cape pour que l'on ne me reconnaisse pas.

Sortir du palais n'a pas été aussi difficile que je le pensais. Je me suis juste faufilée par la porte des domestiques, je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt. A présent , je me trouvais dans la ville. C'était un endroit merveilleux, remplis d'enfants joyeux qui courraient dans toutes les directions en riant. Mais je ne pouvais pas m'attarder devant ce spectacle, je devais quitter la ville avant que mon père ne remarque ma disparitions, sinon s'en était finis de moi.

- Excusez moi madame, demandais-je à une femme près de moi.

- Que voulez vous? me répondit-elle en se retournant. C'était une jeune fille qui devait avoir un ans de plus que moi, elle était enceinte jusqu'au cou. Cela était normal, la plupart des jeunes filles étaient mariés vers l'âge de quatorze, quinze ans et attendait leur première enfant à seize ans. Malheureusement, la plupart d'entre elles mourraient en accouchant car la douleur était trop insupportable pour leur jeune âge. D'ailleurs, je suis sûre que mon horrible père prévoyait de me marier pour se débarrasser de moi.

- Comment sort-on de la ville?

-oh, c'est très simple, c'est toujours tout droit, m'expliqua t-elle.

Au loin j'aperçus un garde, alors je m'empressa de la remercier et suivit le chemin indiquer. Trop occuper à surveiller mes arrières, je percuta de pleins fouet un jeune homme. Par la brutalité du choc je me retrouva par terre.












Bonjour tout le monde, voici un nouveau chapitre de 460 mots, j'espère qu'il vous a plus. Et désoler pour mon retard. A bientôt pour un nouveau chapitre.


Fille de PersonneWhere stories live. Discover now