YILICHITA

CHAPITRE 2: Retour dans le passé

                   Dix ans plus tard.......

- Williams....!!!  Interpella une femme de la trentaine qui s'acharnait devant une valise remplie de vêtements qu'elle rangeait.
    Pour toute réponse, un jeune homme;cheveux châtains,les yeux d'un marron profond et sauvage, des muscles assaillants et parfaitement dessinés , un teint malte, le visage d'une finesse exquis ; des traits qui ne laissaient aucune fille indifférente; fit son apparition dans l'embrasure de la porte menant à sa douche avec pour seul vêtement une serviette attachée autour de sa hanche pour couvrir son intimité.

  - Qu'y a-t-il ? Furent les seuls mots sortis de sa bouche

- Où sont tes cachets !??

- Finis.

- Quoi et c'est maintenant que tu le dis....?  S'écria aussitôt la femme de la trentaine.

- N'en fait pas tout une scène non plus maman. En plus tu sais bien que je ne souffres pas de trouble psychologique.  Ces derniers mots furent prononcés avec un grand câlin fait à sa mère. Cette dernière néanmoins le repoussa.

-  N'essaie pas de m'avoir.

- Allez maman ne soit pas si coincé.

- Donc c'est moi la coincée. Bien , je vais voir ton père pour l'informer de t'acheter de nouveaux cachets avant votre départ à ta sœur et toi.

  
          En effet, Williams et sa sœur vont chez leur grand-mère installer dans la ville qu'ils avaient autrefois fuit. Ce qui remplissait le cœur de Mme Anderson plein d'effroi.

- Et zut alors. Williams se maudissait d'avoir dit ça . Si ce n'était ce mot il aurait réussi à faire changer d'avis à sa mère.

Alors qu'il s'apprêtait , une autre voie féminine interpella son prénom. En signe d'agacement, il roula des yeux. Ce n'est qu'après quelques minutes qu'une jeune fille plutôt fine, aux courbes désirable et doté d'une beauté sans égale apparût à l'encadrement de la porte de sa chambre.

-  Qui y a t'il ? Grogna t- il sauvagement.

-  Sais - tu où est mon sèche cheveux ?  Répliqua t-elle faisant abstraction du ton sèche de son frère.

- Si tu le rangeait correctement, tu n'aurais pas besoin de me le demander. Va voir dans la salle de bain des invités.

- Qu'est-ce qu'il fait là bas ? Questionna t-elle d'un ton hautain.

- Ne  me regarde pas comme ça, vas plutôt demander à maman. Énonça t-il d'un ton lasse.

   Sans plus attendre,  Sofia rejoignit la salle de bain des invités où elle récupéra son sèche cheveux sans pour autant avoir le courage de défier sa mère par rapport au déplacement subite de son ustensile. Du côté des parents, Mr Anderson était parti à la pharmacie récupérer les cachets de son fils. Quelques minutes plus tard, tous étaient près, ceux qui devaient partir ; élégamment habiller.

       Quelques millièmes de minutes plus tard
     
                       
                                 À la gare........

-  Will, n'oublie pas tes comprimés ; matin et soir et de préférence, couches toi tôt.  S'inquiéta sa mère

- hmmmh. Fut les seuls mots qui sortirent de sa bouche.

Leurs parents passèrent des heures à leur donner des consignes pour veiller.

- Sofia , fait bien attention à ton frère ; veille à ce qu'il respecte les consignes que je vous ai donné et qu'il prenne ses pilules en temps et en heure.

Pour toute réponse, Sofia roula des yeux exaspéré..

- Maman je ne suis pas son garde du corps ou sa baby-sitter.

- Mais c'est ton petit frère. Répliqua la mère tout aussi exaspéré. 

- Ouais et il a seize ans bientôt dix sept , il peut bien prendre soin de lui c'est plus un bébé.

- Fais moi la promesse de bien veiller sur ton frère et pour rien au monde ne retournez à la maison où l'on avait habité là bas.

- Mais...... Entama de nouveau Sofia avant d'être brusquement interrompu par son père ; qui d'un ton ferme lui interdisant de prononcer encore ne serais ce qu'un seul mot et l'invitant par la même occasion à se plier aux souhaits de sa mère.

La jeune fille pliée en fit et entra dans le bus tout de même pas sans avoir traité son frère de "bébé à maman". Ce dernier en réponse, la fusilla d'un regard noir si profond qu'effrayant. Bien qu'elle sentit un désagréable frisson parcourir tout son cœur mais n'en fit rien remarqué . Williams de son côté salua une dernière fois ses parents avant de pénétrer le bus à la suite de sa sœur. Et c'est sous le regard soucieux et dévasté de leur parents qu'ils s'en allaient. Mme Anderson sentait son anxiété et son stress augmentés à chaque seconde qui s'écoulait. De son côté, le père de famille sentant sa femme se tendre dans ses bras tenta de la rassurer.

- Tout ira bien.....  Murmurait il sans cesse dans l'intention de détendre son épouse. Mais ces mots semblaient plus résonner pour le convaincre lui-même parceque son esprit était rempli de crainte et de peur à la possibilité de perdre un enfant ou même les deux lors de ce voyage.

       Même nos deux tourtereaux étaient anxieux rien qu'à l'idée de se retrouver dans cette ville qui offrit à l'un le plus horrible des spectacles et à l'autre le pire des cauchemars le mettant sous consommation des drogues que constituaient ses médicaments.