Chapitre 10

55 5 46
                                        


Chapitre beaucoup plus long que les précédents mais ça en vaut la peine.

_________________________________________

Henrickson ( pdv )

Sa Majesté reste étonnement blottie dans mes bras.

Elle ne cherche pas à résister ou me dire de la lâcher. Elle se contente de se laisser emporter par mes léger balancements en laissant aller sa rage et sa peine. 

Je ne saurais expliquer à quel point sa peine semble immense ou quel genre de réflexe c'était que de la prendre dans mes bras...

Mais je sais qu'elle souffre autant physiquement que émotionnellement.

Je ne peux littéralement rien faire d'autre que la serrer contre moi et attendre qu'elle se calme alors je l'encadre plus étroitement. 

Je pose lentement mon menton sur son épaule.

Dis moi Henrickson ? C'est que t'es proche de son cou là nan ? Et je sais que t'entends sa veine pulsée. Ça te donnerait pas envie par hasard.


T'es sérieux ?

Quoi...? Me répond t-il d'un air innocent.


Bien sûr que j'en ai envie espèce d'imbéciles. J'ai envie de planter mes dents dans son cou et laisser le liquide chaud s'écouler dans ma gorge. 


Attends quoi ? Tu veux boire son sang ? Pas juste-


Oui boire.

Keïlo se met à rire à gorge déployée.
Sa voix devient la seule que j'entend me faisait oublier tout le reste. Y compris la Reine tremblotante dans mes bras. 

La ferme ! La ferme ! Tu me fais mal au crâne !


Désolé mais c'est tellement drôle d'étendre un humain vouloir boire du sang humain. Pff- j'peux pas m'empêcher de rire. 


Il repart. 

J'ai vraiment envie de l'obliger à la fermer. 

Son rire emplit ma tête et monopolise mes pensées. 
Tous les bruits ambiants se fondent dans son hilarité. Rendant l'air soudainement lourds à tel point que je me sens suffoqué.

Bah vas-y mords lui le cou. Arrive t-il à articuler entre deux esclaffements.


Je me rends bien compte qu'il ne va jamais s'arrêter si je lui demande...

J'agrippe donc les vêtements de sa Majesté en mordillant l'intérieur de mes lèvres. Je dois juste attendre que ça passe et oublié à quel point ma langue est rugueuse ou comme ma salive me semble épaisse ou comme l'air est devenu si lourd.

Les mains brûlantes de sa Majesté se ressere autour des miennes. Je me concentre sur elle dont les tremblements on cessé.

-Ca...calmez...vous... Dit-elle d'une voix rauque et chevrotante.

-Oui... Veuillez m'excuser.

-Ne regardez pas autour.

-A vos ordres.

-C'est la première fois...que je vous entend dire ça... Calmez-vous qu'on puisse partir de cette maudite forêt.
J'hoche simplement la tête avant de fermer les yeux en soufflant. 

Un simple Oracle [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant