Bonsoir :)
Comme promis voilà la suite !
Je suis assez inspirée ce soir, donc il se peut qu'il y ait double update !En tout cas, bonne lecture ~ ♡
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La délinquance ou les secrets de Namjoon
N’est-ce que pas qu’une fois entrés au collège, nous nous croyons grands ?
10 ou 11 ans, les premières dizaines de notre vie atteintes. C’est un exploit.
Nous ne voulons plus de papa et maman pour nous accompagner à l’école : les copains risquent de se moquer de nous. Nous ne sommes plus des bébés. Nous pleurons pour le nouveau téléphone à la mode et ressembler à nos stars préférées. Pourquoi pas se maquiller un peu ? Nous cherchons à grandir trop vite, faire comme les adultes.
Innocente vision, nous pensons que le monde d’adulte est merveilleux, enfer déguisé en paradis.
Pourtant, nous voulons quand même restés un peu encore un petit enfant protégés des parents.
L’âge où on commence à découvrir le monde débute enfin, bêtises et erreurs sont au rendez-vous.
Rébellion, petits secrets, nous ne voulons pas que nos parents s’introduisent dans notre vie privé, petite intimité qu’on commence à se créer. L’inconnu semble à la fois effrayant et électrisant, il palpe notre curiosité. Petits secrets échangés entre copains et copines, on tombe pour la première fois amoureux. Imitation des adultes et répétions à gogo des « je t’aime, moi non plus. »
Le rejet et la popularité entre en conflit, on veut plaire, surtout ne pas être mis de côté.
On découvre peu à peu, que le monde peut être méchant.
Ô cruelle déception, ces jours coulés heureux de l’enfance sont terminés.
Les gens portent des masques, ils ont plusieurs visages.
L’innocence est un piètre défaut mais peut-être aussi précieux pour celui qui sait se protéger.
Les gens changent… Grandissent.
Je l’ai découvert bien trop tard.
J’étais entrée au même collège que Namjoon. N’est-ce pas trop chouette ?
Séparés durant deux ans, ne se voyant que parfois les week-end ou durant les vacances, j’avais appris à patienter et supporter son absence.
J’étais si naïve à l’époque, mais que pouvais-je y faire ? J’étais enfant, je vivais ma vie de gosse sans me soucier de la méchanceté du monde, des actes horribles de certains. Tout n’était pas rose pour tout le monde. Bien entendu, tout n’était pas rose pour moi non plus, chacun avait son lot de soucis.
Mais ce qu’il traversait je n’en n’avais aucune idée. Il ne m’en parlait pas.
Comme la primaire, le poussin et Taehyung étaient avec moi. Je n’étais pas dans leur classe mais nous étions dans la même école. À croire que nous étions destinés à toujours être ensembles. Ils étaient inséparables comme toujours, à part qu’eux étaient toujours amis aujourd’hui.
Si vous vous souvenez bien, je vous avais dit que pour trouver Namjoon à la cantine au primaire, je faisais le tour afin de tomber sur lui. J’avais fait la même dans la cour de récrée.
Il n’avait plus rien du petit garçon grassouillet aux joues potelées, rien d’un pleurnicheur ou du garçon quelque peu timide qu’il était enfant. N’ayant pas quitter ses lunettes et sa coupe au bol, je reconnaissais quelques petits traits qu’il avait gardé avant de partir pour le collège. Mais qu’importe son physique, Namjoon me plaisait sous toutes les coutures. Toujours aussi grand, je n’avais pas eu tant de ma que cela à le retrouver. Et alors qu’il était assis parmi un groupe de garçons dans la cours, je m’étais mis à courir vers lui. J’espère que ce jour-là je ne lui avais pas tapé la honte devant ses copains. Mais, je suis certaine que lorsque je l’avais vu, mes yeux s’étaient mis à briller tel des diamants.
« Namjoon ! »
Je me rappelle encore de la surprise sur son visage lorsqu’il m’avait entendu et vu courir dans sa direction. Il s’était alors levé et je m’étais jeté dans ses bras. Je suis sûre que vous avez déjà fait cela au moins une fois dans votre vie, ne niez pas.
« C’est qui ?? »
« C’est ta sœur Nam ?? »
Bien entendu, vous connaissez la curiosité chez les garçons. Ses copains s’étaient alors mis à faire multiples réflexions auxquelles il n’avait pas répondu, bien trop occupé à me demander si j’allais bien et si ce premier jour se déroulait comme je le souhaitais.
« Ah. Encore ce minimoys pot-de-colle. »
Qui disait Namjoon, disait Yoongi. Je me souviens qu’il était accompagné de Jimin et de Taehyung qui étaient certainement venus les saluer.
« Laissez-là. Elle vient d’arriver. »
« C’est vrai. Laissez-là sinon il vous refait le portrait. » avait alors commenté Taehyung.
« Bahaha, berk c’est trop niais. »
Ignorant les boutades des garçons, Namjoon m’avait alors promis qu’on se verrait à la sortie de l’école comme en primaire.
Je pensais réellement que mes deux années de collège en sa compagnie allaient se dérouler ainsi. Que nous nous verrons lors des récréations ou que nous nous attendrons à la sortie des cours. Je lui faisais souvent signe lorsque je le croisais dans les couloirs, j’étais vraiment très heureuse de le voir. Namjoon était un rayon de soleil, je l’aimais si fort et tenais beaucoup à lui.
Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour nous puissions être séparé. Si ce n’était la mort.
Bien sûr, mes journées ne se résumaient pas seulement qu’à la concentration de mes pensées sur lui.
Je vivais ma petite vie de mon côté, le collège s’était avéré assez facile de mon côté bien que j’étais très studieuse et sérieuse. J’aimais étudier. J’aimais également dessiner et lire. J’étais de ces enfants à l’imagination débordante, qui ne cessaient de rêver et de faire aller leur créativité pour toute chose. J’étais un tantinet timide mais j’adorais participer en classe. Je n’aimais pas qu’on me pense fayote, c’était un mot assez blessant à l’époque étant donné que je donnais du mien pour réussir et que j’étais apprécié des professeurs. À chaque effort, sa récompense.
Je n’étais pas seule d’ailleurs dans ma classe. Je m’étais fait de superbes copines. Deux étrangères dont une canadienne-coréenne et l’autre d’origine africaine : Gwen et Rajaa. Deux meilleurs amies qui figuraient toujours dans ma vie de jeune adulte paumée. Je discutais avec elles tout les jours, grâce à elles j’avais obtenues quelques nouvelles concernant les garçons de la bande mais que très peu de Namjoon. Cependant, je vous réserve cette partie de l’histoire pour plus tard.
Je me souviens qu’en primaire j’avais rencontré Rajaa. Nous n’étions pas amie à l’époque car, la fois où j’étais allée vers elle afin de lui demander son nom, elle m’avait rembarrée en me disant que nous n’étions pas copine. Aujourd’hui, cette anecdote était l’une des plus drôle. Au collège, nous nous étions rapidement entendu puisqu’elle aussi aimait lire et dessiner. Elle me recommandait d’ailleurs souvent des mangas.
« Tu devrais lire Prince of Tennis ! » Qu’elle m’a dit un jour.
« Oui je verrais. » Je ne l’ai jamais commencé. Mais je l’ai vu en drama chinois.
« Si tu veux j’ai tous les tomes de Kenshin, je te les prêterai. »
Je n’avais lu que les 4 premiers.
Fort heureusement, aujourd’hui on se conseillait souvent des livres l’une et l’autre et échangions dessus. D’ailleurs, nous n’avions que 6 jours d’écarts entre nos anniversaires, ce qui était assez drôle car elle paraissait toujours plus âgé que moi, et moi plus jeune pour le coup.
Pour ce qui était de Gwen, nous nous étions mis ensemble lors d’un cours de sport. Je me souviens qu’on nous avait appelé les minimoys étant donné que nous étions les plus petites de la classe.
Aujourd’hui encore, nous n’avions pas tellement pris en centimètres. Elle était d’ailleurs très drôle comme fille : une fois nous étions sur le retour du sport, et alors qu’elle avait tenté de sauter au dessus d’une flaque de bout, elle avait glissé et l’un de ses pieds s’était retrouvé en plein dans la profonde flaque. Je peux vous dire que ses converses édition limité ne l’étaient plus tellement. Elle s’était retrouvé avec une chaussure blanche et l’autre était marron. La pauvre.
« Mais je te jure ! J’ai eu la peur de ma vie ! »
Alors que nous marchions pour rentrer chez nous, je me souviens que j’avais finis par rire aux larmes par ce qu’elle me racontait. Je ne sais plus quel âge nous avions d’ailleurs.
« Il m’a fixé un long moment de manière méchante et m’a crié « ta gueule ! » bah je lui ai fait un doigt. »
« J’en peux pluuus ! Et après ?! »
« Il m’a coursé comme jamais. Il était 7 heures 30 du matin et je venais de m’acheter une grosse sucette en cœur de la boulangerie ! »
Rien qu’en l’imaginant encore, j’en riais.
« Et tu l’a jamais revu ? »
« Non ! J’avais trop peur de le recroiser en route le matin. Je sais pas qui c’est en plus. »
Elle avait toujours quelque chose d’amusant , bien que flippant, à me raconter. Et quoi qu’elle disait, je finissais toujours morte de rire. Sans exagérer.
Ce qui est bien, c’est qu’à nous trois nous formions un trio de folle. Heureusement d’ailleurs qu’elles étaient présentes dans ma vie, je serais bien trop dépitée de les perdre elles aussi.
Elles connaissaient Namjoon à force de le croiser. J’avais finis par les présenter les un aux autres mais il n’y avait pas tant que cela d’interaction entre eux à l’époque. Surtout car Namjoon manquait de plus en plus les cours.
Je le voyais de moins en moins en cours et ne le croisais que parfois dans les couloirs. Chaque fois qu’il revenait, parfois il me semblait un peu plus distant, parfois il me paraissait normal. Mais cela, je ne l’ai remarqué que plus tard.
Namjoon était un garçon assez discret sur ses émotions, il ne parlait que très peu de lui ou de ses proches. Au début je n’y prêtais pas réellement attention, au fait qu’il devenait de plus en plus fuyant. Je ne remarquais pas non plus que parfois je devenais quelque peu égoïste à toujours vouloir le voir. J’avoue que je pouvais être très chiante parfois.
Je me souviens qu’une fois, nous nous étions disputé pour cela. Une de nos premières disputes.
J’avais insisté pour le voir, j’étais inquiète à son sujet et je voulais passer ne serait-ce qu’un peu de temps avec lui. Je l’avais donc attendu à la fin des cours, et comme à mon habitude j’étais allée vers lui de bonne humeur. Seulement ce n’était pas trop le moment.
« Est-ce que tu veux qu’on se voit ce samedi ? Ça fait longtemps. »
« Samedi je ne pourrais pas, désolé. »
« Dimanche alors ? »
« Je ne sais pas, je verrais… »
Je lui avais fait remarqué que nous ne nous voyons plus autant qu’avant et il s’était mis en colère.
« Tout le monde n’a pas ton temps Sunhee. Et puis j’ai envie d’être un peu seul. »
« Mais quand ce sont les autres qui demandent, tu ne les envoie pas balader ! Et puis, tu viens même plus en cours. »
Je me souviens que ce jour là, il m’a regardé d’une façon à me faire comprendre que je devais me taire et ne rien rajouté. Il n’avait rien dit de plus et était parti. Ce ne fut pas l’unique fois où il s’était mis en colère vis-à-vis de moi. Nous avions l’habitude de nous appeler par téléphone fixe étant petits, je n’ai eu un téléphone qu’à mes 14 ans. Soit, lorsqu’il a quitté le collège. Je n’avais donc aucun moyen de le contacter avant. Je voulais simplement demander de ses nouvelles, alors j’avais appelé chez lui.
Ce ne fut que du lundi que j’en eu. Je n’avais appelé qu’une ou deux fois au cours du week-end, seulement mes actions avaient eu des conséquences grave de son côté. Lorsqu’il était venu me voir, je me souviens que je n’avais pas pu détourner mon regard du coquard mauve qui maquillait son œil droit alors qu’il me hurlait dessus de ne pas recommencer.
Nous nous étions pas adressé un mot durant des mois à cause de cela. Je m’étais rendue malade à force d’être inquiète, je n’osais pas me rendre chez lui ni rien lui demander. Le temps filait à vive allure tout autant qu’il me filait d’entre les doigts. Notre amitié s’effritait avec le temps.
À force de ne plus le voir à l’école, j’avais fini par en faire des cauchemar, me rendre inquiète jusqu’à me rendre malade. Je n’entrerais point dans les détails, rien que d’y penser me fait avoir un milliers de frissons de dégoût.
J’avais cette impression qu’il y avait des choses graves qui se passaient sans que je ne sache pour autant quoi.
Parfois je le croisais dans la rue, il faisait le mur et se comportait de manière si étrange.
Je ne le reconnaissais plus du tout. Il avait radicalement changé, que ce fut son caractère où il cognait toujours ses poings contre quelqu’un ou quelque chose, ou son physique. Ce n’est pas pour nourrir les clichés, mais à l’époque c’était l’image qu’ils véhiculaient. Les délinquants.
Je ne sais pas s’il cherchait à jouer les blasians ou s’il s’était créée un style à lui mais, il n’avait rien du typique coréen avec sa coiffure. Il avait troqué sa coupe au bol par des dreadlocks, parfois même que je le voyais avec un dégradé et une touffe bouclée sur son crâne. Il aimait se balader en portant des lunettes de soleil sur le nez même lorsqu’il pleuvait. Toujours vêtus de noir, toujours les doigts bandés et le visage ferme : lorsque je le voyais il s’en prenait à qui le voulait dans la rue.
La police le chassait chaque fois lui et sa bande. Il était devenu l’un des plus détesté du quartier, voir des environs avec sa bande de copain. Même Min Yoongi était dans le coup. Malgré qu’il continuait les cours, lui.
Bien qu’il agissait ainsi, bien qu’il ne me prêtait plus vraiment attention, je le considérais toujours comme mon ami le plus précieux. Je tenais toujours autant à lui, et quand bien même ma vie était calme et posée par rapport à la sienne, il m’arrivait parfois de vouloir le rejoindre afin de résoudre les mystères qui l’entouraient. Je vous le dis, les gosses parfois ont des idées pas très nettes.
Tout autant que Baptiste.
Il m’est arrivé de tenter de l’aborder dans la rue lorsqu’il était seul. Il lui est arrivé de me répondre.
Je m’étais renfermée à son sujet et ne parlais plus de lui à mes parents : pour ne pas les inquiéter.
Mais j’espérais du plus profond de mon âme qu’il revienne à la raison et qu’il me dise ce qui n’allait pas de son côté. J’aurais aimé.
Je m’étais un tout petit peu fait à l’idée de ne plus trop le croiser en cours. Mais lorsque je le voyais avec d’autres gens, que ce fut des garçons ou des filles, je n’aimais pas. Pas au point d’être jalouse ou maladivement possessive, j’avais moi-même mes amies et il avait les siens. J’espérais un peu plus d’attention de sa part à l’époque. Je me demandais comme il pouvait me zapper ainsi.
Si je ne faisais pas le premier pas pour lui parler, il ne venait pas de lui-même.
Rajaa et Gwen me disaient sans cesse de laisser tomber, de ne pas lui prêter aussi d’importance que je lui en donnais.
Malheureusement, je ne pouvais pas.
Le cœur a ses raisons que la raison ignore.
J’aimais Namjoon.
Je m’étais rendu compte qu’il avait fini par voler mon cœur.
Qu’il ne m’a toujours pas rendu.
Je l’aimais si fort. Mais je ne sais pas si mes sentiments ont été une fois réciproque ?
Je ne sais pas ce qu’il y a dans la tête de cet homme.
Vous pourriez dire tout ce que vous voulez, mon avis ne changera pas.
Malgré son comportement excessif et distant, je n’ai jamais cessé d’espérer qu’il finisse par attraper la main que je lui tendais. Je n’attendais que cela.
Peu importe son caractère de merde, je l’aimais. Il était ma moitié, presque mon tout.
Et pourtant, sans que je m’en rende compte : il était devenu étranger pour moi, comme j’avais l’impression d’être devenue étrangère à ses yeux.
Je tentais le tout pour le tout chaque fois que je le voyais, mon cœur souffrait de le voir sombrer ainsi , dans la folie et la délinquance jour après jour. Je ne pouvais pas le sauver et je m’en voulais d’être impuissante face à sa situation. Je n’avais pas ce pouvoir là.
Pourtant, j’ai essayé.
J’ai lamentablement échoué, mon obsession pour lui n’a fait que creuser le fossé qui s’était ainsi crée entre nous. J’avais creusé la propre tombe de notre amitié, mais il avait tout autant sa part là-dedans. Nous étions deux.
Sans que je ne sache comment, il a réussi ses examens du collège. Il me quittait à nouveau, pour le lycée cette fois-ci. La fin du collège fut plus que catastrophique entre nous.
Je me souviens très bien de ce jour. La remise des diplômes, j’étais venue pour le féliciter et je voulais le revoir une dernière fois. Un sourire amère orne mes lèvres alors que ces douloureux souvenirs refont surface.
Je cherchais Namjoon dans tout le collège parce qu’il ne c’était pas présenté à la remise pour récupérer son diplôme. Croyais le ou non, il était le premier. J’avais fait tout le tour du collège pour le retrouver derrière l’ancien gymnase en train de se battre. Encore et toujours.
« Kim Namjoon !! Qu’est-ce que tu fous ?! »
Les coups pleuvaient sur les deux adversaires si bien que je croyais qu’ils allaient se tuer.
Comme une imbécile, je m’étais approchés d’eux. Débile et naïve.
« Arrêtez de vous battre ou j’appelle le directeur ! Ou la police !! »
J’ai vu ma vie défiler lorsqu’un type m’avait chopé par le col de mon uniforme, j’aurais pu me pisser dessus tellement il faisait peur. Il n’était pas près à me lâcher et ne cessait de me secouer dans tout les sens en ricanant des conneries à l’attention de Namjoon. Ce dernier s’était même mangé une droite parce qu’il me regardait.
« Putain connard ! Lâche-là !! »
« C’est par ici que ça se passe ! »
Il s’était mangé une seconde droite. Malheureusement, pour l’auteur du coup de poing, Namjoon l’avait super mal pris et lui avait comprendre. Je ne pleurais plus parce que j’avais peur du type mais bien parce que mon ami d’enfance était devenu fou. Ce n’était plus Namjoon en face de nous, mais la colère pu la folie en personne. Il s’était mis à frapper le corps inconscient du type et je lui hurlais d’arrêter. Par peur qu’il ne le tue.
Heureusement que Min Yoongi était intervenu pour le calmer. Les autres avaient désertés les lieux, l’insultant de psychopathe et je ne sais plus quoi d’autre, nous laissant plus que nous trois seuls.
Il s’était mis à pleuvoir à verse tandis qu’il reprenait conscience doucement dans les bras de Yoongi. Pour ma part je ne cessais de chialer à côté d’eux. J’avais hésité à le prendre dans mes bras aussi, je ne l’avais pas fait. Et de toute manière, c’était inutile.
« Pourquoi t’es venue ?! » Il m’avait hurlé soudainement en me crachant toute sa colère au visage.
« J-je… t’as été appelé pour le diplôme… »
« Je m’en fou !! Putain tu veux mourir c’est ça ?! Pourquoi tu me cherches ?! »
Il était hors de lui tandis que je tentais de me justifier. Yoongi ne cessait de lui répéter de se calmer, d’ailleurs je le remercierai jamais assez de ne pas l’avoir lâcher.
Pour la première fois Namjoon me faisait peur.
Pas qu’il puisse me faire quelque chose. J’avais peur de la façon dont il tournait de plus en plus.
J’étais peut-être encore plus naïve je pense.
« J’essaie juste de t’aider… »
« Je veux pas de ton aide ! »
Ses mots m’avaient vraiment blessés. Alors j’avais craqué. Quitte à ne pas avoir de réponse, il fallait que mes mots sortent. Quitte à ce qu’il me déteste.
« Pourquoi tu ne me dis rien alors ?! Pourquoi t’es devenu ainsi ?! Je ne comptes pas à tes yeux pour que tu refuses de m’expliquer ? Qu’est-ce que je t’ai fais pour que tu agisses ainsi envers moi ??»
J’ai vu Yoongi grimacer.
J’ai fixé Namjoon, et il m’a fixé en retour. J’ai vu sa mâchoire se serrer, sans qu’il ne parle il m’a juste demandé de partir d’un signe de la main. Je suis restée quelques minutes de plus plantée face à eux, mes jambes refusant de bouger tandis que la pluie accompagnait mes pleurs.
Et puis il me l’a dit.
Ce que je ne voulais pas entendre. J’aurais aimé partir de ma moi-même.
« Vas-t-en. Je ne veux plus te voir. »
Ce jour-là je n’ai absolument rien compris à ce qu’il se passait.
Je sais juste que mon coeur s’est déchiré une première fois.
Décidément je déteste me rappeler tout cela. Les passagers de l’avion doivent se demander pourquoi je pleure seule ainsi.
Les pauvres, ne sont pas prêts pour la suite. J’espère qu’ils ont des mouchoirs à me proposer, j’ai oublié les miens chez-moi.
À suivre…
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Oui je sais.
Ce n'est plus tellement joyeux 🥲
On en saura plus dans le prochain chapitre ~
J'espère que ça vous a plu !
Rendez-vous pour la suite très bientôtCam ♡
VOUS LISEZ
Obsession. || Kim Namjoon ||
FanfictionSunhee et Namjoon s'étaient rencontrés dès leur plus tendre enfance. Et si le début de cette amitié si précieuse s'était avérée sans souci et coulait de jour heureux, ce ne fut pas le cas en grandissant. Cette relation si innocente s'est vite transf...