Chapitre 15: " Je te remercie pour tout "

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23 décembre
14h00
Cap d'ail 📍
Valentina Deschamps

Je remercie une dernière fois le chauffeur qui vient de me déposer devant ma maison d'enfance. Ce dernier remonte dans sa voiture et reprend sa route dans la minute. Un sourire sur les lèvres j'attrape ma valise d'une main et j'avance jusqu'à la porte d'entrée. Une fois devant, n'aillant pas les clés, je sonne. La porte s'ouvre quelques minutes plus tard sur ma tante, Claude. Ses cheveux bruns attachées en un chignon et vêtue d'un châle gris, elle m'observe de ses yeux bleus.

- Oh ma puce ! S'exclame-t-elle souriante en me prenant dans ses bras.

Je resserre son étreinte remplie de tendresse avant que nous nous détachions. C'est comme une deuxième mère pour moi.

- Coucou tata, je lui réponds.

- Viens entre, ne reste pas dans ce froid, me dit elle avant de s'enrouler à nouveau dans son châle gris.

J'entre directement et je pose mes affaires dans un coin de l'entrée pour ne pas gêner le passage.

- Ça fait plaisir de te voir ! Ça fait longtemps, comme tu es belle, me dit elle.

- Merci beaucoup, je lui sourie.

Sans attendre elle attrape ma veste et la place sur le porte manteau.

- Ça fait du bien de te savoir de retour à la maison, me confie-t-elle.

Après un échange de sourire complice nous allons donc au salon ou mon oncle, Dylan et mon père se trouvent assis dans le canapé.

- Bonjour tout le monde ! Je les salue enthousiaste.

Mon père se retourne vers moi et un grand sourire se forme sur mes lèvres. Vient alors un sentiment prédominant: la joie de le retrouver. Alors qu'il cherche à utiliser sa canne pour se lever, je l'en empêche en m'approchant de lui.

- Ne te lèves pas papa, t'en fais pas, je lui dit me penchant pour lui faire la bise et lui faire un câlin.

Un câlin qui a toujours eu le don d'être des plus réconfortant. Je n'ai même plus envie de le lâcher maintenant. Mais malheureusement nous nous détachons de quelques centimètres après notre étreinte.

- Tu as fais bon voyage ma puce  ? Me demande-t-il.

- Oui parfait, je réponds. Je suis contente d'être avec vous j'affirme avant de saluer le reste de ma famille.

- Bonjour ma chérie, me dit mon oncle en me faisant la bise.

- Salut tonton, salut cousin, je dis en saluant Dylan qui me fait un stchek.

- Tout vas bien depuis la dernière fois ? Paul et Antoine m'avait dit qu'ils venaient quelques jours chez vous après le match à Marseille le 18, ils ont pas été trop pénible ? Me demande mon tonton.

Je rigole en me remémorant cette folle semaine avec les garçons. Je crois que c'est ce qui a intensifié mon peu de relation avec Antoine. En un mois on est devenu une relation qui devient sérieuse et d'un côté ça me fait peur sachant qu'on s'était dit que cela ne le deviendrait pas automatiquement. Mais d'un côté j'en ai envie et je crois qu'il est temps pour moi de laisser partir mon passé.

- Nan ne t'en fais pas on a bien rigolé, je dis.

- Ouais mais je les tiens à l'œil les deux, surtout grizou, me dit mon oncle en insistant sur le grizou.

Mon père me jette un coup d'œil et aborde un sourire qui veut tout dire avant de regarder ailleurs. Alors que je m'apprêtais a détourner le regard, je sens mes joues me picoter.

Aux abords du stade |A.G|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant