Je joue dans ma chambre en attendant que père ou mère rentre du travail. J'ai l'habitude de les attendre longtemps puisque quand je rentre de l'école ils ne rentrent que plusieurs heures après.
Mère dit que les nourrices ne font jamais correctement leur travail, elle préféré donc que je reste seule et que je l'appelle si jamais j'ai peur ou qu'il y a un problème.
Une fois il met arriver un moment bizarre, cela m'a fait très peur, j'étais toute seule comme tous les jours, quand j'ai entendu du bruit en bas j'ai préféré me pencher sur la clôture des escalier pour voir ce qu'il se passait.
Mais quand je me suis penchée, plus rien, j'ai donc décidé de descendre pour voir par moi-même. Mais personne, pas un mouvement, même Mystigris ne sortait pas de son arbre. Je fais tout le tour du rez-de-chaussée, mais rien.
Puis je vois une ombre passer derrière la vitre du salon, je ne sais pas si je te l'ai dit, mais mon salon donne sur la rue. Donc je m'avance vers cette fameuse vitre.
Et tu ne devineras jamais ce que j'ai vu. Un homme a collé sa tête sur la vitre.
Je vais te dire un secret, je sais que je ne fais que ça mais attends-tu ne vas pas être déçu, l'homme était en fait un petit garçon qui s'amusait à faire ça avec toutes les maisons.
Je n'ai pas osé le raconter à mère par peur qu'elle me dispute d'avoir été si imprudente. Donc personne d'autre que toi et moi ne sont au courant.
Je ferme mon journal dès que j'entends la porte d'entrée claquer, je le cacher sous mon lit, entre le matelas et le sommeiller, j'ai vu ça dans un film que père m'avait laissé regarder sans que mère ne soit d'accord.
Une fois bien caché, je déverrouille ma porte de chambre, je m'apprête à dévaler les escaliers pour aller saluer mère, mais des cris se fit entendre, me coupant dans mon élan.
Après avoir raconté cette histoire à mon journal, je crains que cette fois ce ne soit pas un enfant, mais vraiment des adultes.
Ma respiration se faisait de plus en plus saccadée, mais ms craintes s'apaisèrent lorsque la voix de mère brisa violemment le silence qui s'était installé sur la maison.
Je descendis à la hâte, j'étais comme tous les soirs si excitée de la retrouver, mes yeux examinaient chaque recoins de chaque pièce dans lesquels j'entrais pour la trouver.
Mon euphorie s'arrêta net quand je le vis, en face de mère, le bras tendu vers elle, elle me regarde, les yeux emplis de larmes, elle me le dit, silencieusement, je le lis sur les lèvres.
« - Ma puce je t'aime, n'ai pas peur tout vas bien se passer, juste fuis immédiatement »
Je n'ai ni eu le temps de lui répondre que je l'aimais aussi, ni eu le temps d'expirer.
Je sursaute à cause d'un gros bruit qui surgit de nul part. Je ne réalise pas tout de suite d'où ça vient. Tout ce que je sais c'est que mère est à terre, père vient d'ouvrir la porte. L'homme déjà présent sort en courant.
Tout se passe très vite, père tombe à terre lui aussi, mais pas de la même façon. Lui il pleure. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe.
Je m'approche de mère, mais il me cri que je dois rester loin d'elle. Je l'ignore en continuant de m'avancer, elle a les yeux ouvert, elle saigne, entre ses deux yeux. Un trou, rouge et béant. Père me tire pour me prendre dans ses bras, parce qu'il sait que je viens de comprendre.
Mère est morte. Sous mes yeux, je n'ai même pas cherché à l'aider, je n'avais pas compris. J'aurais dû l'aider, courir vers elle et la pousser. J'ai beau hurler, elle ne me répond pas. Père ne m'explique pas pourquoi on sort de la maison, il ne me dit rien.
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SOES
RomanceCarmen Canizares. Elle a enfin réussi a trouver un emploi, mais par reflexe, elle va dépenser son salaire dans un casino très réputé à Las Vegas, elle y fait le rencontre de deux jeunes hommes. Malgré que cette rencontre ai été brutale pour elle, e...