Saison la marche à l'amour

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 À mon cher et tendre 

Tu as des yeux d'aventures et d'années lumières

la douceur de doux flocons aux mois d'hivers 

avec ta chaleur de plume, à ton corps de feu.

Moi qui suis l'âme d'un désespoir en friche 

moi je fonce sans vive allure

Et entêter d'avenir, la tête en bas 

j'imite le fardeau vers son destin.

La blancheur de mon amour s'élève jusqu'à ton cou

pour la conjuration de mes regrets maléfiques

Et je ne regarde plus que ma vie avec toi 

avec cette tâche errante de passé que tu as 

tu viens vers moi tout ensoleillé d'existence 

la bouche envahie par la fraîcheur du désir 

le corps mûri par des amours oubliés

ou ton être est devenu mon envoutement.

Tu te lèves chaque matin et par mon regard tu es l'aube dans mes bras 

suivi éhontément dans le temps qui nous envahit 

tu changes comme les saisons. 


Je te garderais à bout de misères et à bout de démesures 

je veux aimer la vie.

Et contre tout ce qui met absent et douloureux 

par le mince regard qui me reste au fond de tes bras

j'affirme oh mon amour, que tu existes.


Je ne suis plus que l'effrontée qui t'appartient  

constelle moi de ton corps de voie lacté 

écris notre univers imparfait bien que mélodieux.

Même si j'ai fais de ma vie, dans un plongeon 

une sorte de marrer noir , une sorte d'inexistence 

même si je fus salie, même si je suis concasseuse de désespoir 

j'ai quand même l'idée farouche de t'aimer pour ta pureté

de t'aimer pour une tendresse que je n'ai pas connue.


Dans les giboulées d'étoiles de mon cœur 

ta présence s'épanouit dans ma chaire

près de toi j'ai un cœur de milles machines à vapeur 

j'ai un cœur brulant comme la flamme d'une chandelle.

Toi tu as la tête d'un homme habile, doux 

tu sais me faire admirer ta fugacité  

les nuits d'amour, dans tes cheveux, tu as  

un visage enneigé de hasard et de vie

un regard entretenu de source caché de ta vie 

des lèvres se retenant de me l'avouer 

et milles chant d'amour que j'entends dans tes veines

et mille pluie de pétales dans les caresses que tu m'accordes

tu es mon amour 

ma clameur

mon enchantement  

tu es mon amour. 

la ceinture qui maintient mon univers

la danse engager de nos quatre coins d'horizon 

le rouage de la mécanique de mon espoir.


Grâce à toi mon courage est un sapin toujours vert 

tu es beau de tout point de vue à mes yeux abimés 

d'une frêle beauté 

soleilleux contre l'ombre.


je marche à toi, je titube à toi 

je meurs pour toi

lentement je m'affale de tout mon long dans ton âme 

je bois à l'espoir d'avoir la réponse du sens de ma vie 

Mais sans nord ni sud, sans queue ni tête 

Je t'imagine m'abandonner 


Et dans ce monde ou ton idéal n'est plus 

que les yeux neuf d'une plus belle fleure sur ton chemin 

je n'ai plus de visage pour l'amour 

je n'ai plus de visage pour rien de rien 

je reste  debout devant le regret de l'amour perdu 

parfois je m'assoie par pitié de moi 

j'ouvre mes bras à l'espoir de tendresse que j'ai pu connaître

mon corps est un dernier réseaux de tiques amoureux 

avec à mes doigts les ficelles de souvenirs perdus 

je n'attends pas demain 

je n'attends pas la fin du monde 

je t'attends 


Puis tout est sans un sous lentement dégagé de la fausse image de ma vie 

Pour revenir à cette saison d'amour qui j'espère ne me quittera jamais.



poésie d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant