Fanfiction Chishiya x reader

Chapitre 7 - De retour à Borderland

▄▀▄▀▄▀▄▀ Mot de l'auteure ▄▀▄▀▄▀▄▀

Je sais que certains attendaient une suite à cette histoire avec impatience, alors je vais m'avancer dans l'écriture au moins, vous aurez encore quelques chapitres !

Avec les cours je n'allume presque plus mon ordinateur, mais là je vais avoir un nouveau casque et un nouveau clavier alors je vais pouvoir vous écrire pleins de choses, si j'ai du temps, parce que la terminale me prends beauuucoup de temps !

Bref, bonne lecture mes chipos !

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PDV CHISHIYA

 Cela fait maintenant quelques semaines que je suis de retour à Borderland. Après l'accident, je me suis réveillé de nouveau au centre de Shibuya, dans ce lieu abandonné, et j'ai tout de suite compris.

Les jeux ne sont pas si différents de la première fois, à l'exception de quelques uns. J'ai joué à un jeu dans un temple, des flèches enflammées tombaient du ciel. Le jeu avec les chevaux a changé, les citoyens avaient des têtes de chat maintenant. Cette fois-ci, lorsque j'ai essayé de pénétrer les locaux que j'avais découvert grâce au plan la première fois, je n'ai rien trouvé. L'endroit était vide.


J'ai déjà récupéré toutes les cartes, il ne reste plus que quelques figures. Cette fois, le roi de pique a été battu rapidement, trop rapidement. J'ai toujours fait en sorte de survivre, et si je ne le fais pas pour moi, je le fais pour T/p. J'imagine qu'elle n'est pas encore au courant que je suis retourné ici, et je me doute que je serai réveillé avant même qu'elle se lève, cette flemmarde.
Ce n'est pas le moment de parler. Le roi de trèfle est un adversaire plutôt coriace.
J'ai recroisé quelques personnes de la première fois. Ceux qui avaient du accepter de devenir des citoyens. Les pauvres. Je les plains. Ils sont morts alors qu'ils auraient pu avoir une vie, à Tokyo. Enfin, le vrai Tokyo, je veux dire. Eux n'ont jamais été au courant de la catastrophe à Shibuya. S'ils avaient dû se réveiller maintenant, ils n'y auraient pas cru. Le quartier a été rapidement réparé, étonnamment. Enfin, trêve de bavardages. J'ai un roi de trèfle à éliminer.

PDV T/P 

"Ne le débranchez pas  ! Et appelez un médecin. Chishiya, je t'en supplie, survis encore une fois ! Tu es fort."
Les parents de Chishiya m'écoutent, et appellent directement une infirmière. Elle rentre dans la pièce et m'interroge du regard. 
"Je suis T/p, rescapée de Borderland. J'ai fait plusieurs interviews à la télévision, pour parler de ce phénomène étrange. Je ne peux pas accepter que vous débranchiez Chishiya. Il est de nouveau à Borderland. Regardez son cou !
- Madame, répond l'infirmière, je conçois que vous soyez triste pour votre petit ami, mais vous savez aussi bien que moi que si c'était vrai, il serait réveillé depuis longtemps. Il a dû faire ce tatouage sans que vous l'ayez remarqué, avant son accident...
- Je sais ce que je dis ! Je vivais avec lui, je n'aurais pas pu passer à côté.. Croyez moi, bon sang !
- Non, écoutez moi.. J'ai des patients qui meurent dans ces lits tous les jours et je dois faire face à des familles effondrées. Je suis consciente que Chishiya est important pour vous, et croyez moi, je l'ai connu avant la catastrophe, lorsqu'il étudiait encore. Il va me manquer aussi. Je n'ai aucun droit spécial, je suis une simple infirmière. Si ses parents ne peuvent plus payer son séjour, alors nous le débrancherons. 
- Nous payerons." 
Je me tourne vers la voix qui s'est élevée de la porte. Je regarde Arisu et Usagi, les larmes aux yeux. Ils ont écouté la conversation. Eux, au moins, peuvent me croire. Peuvent comprendre. Les parents de mon ami essayent de refuser, mais rapidement ils cèdent, c'est pour la vie de leur fils tout de même...

PDV ARISU 

Avec ma copine et notre amie, nous sommes sortis de l'hôpital et nous nous dirigeons vers un bar en silence. Nous avons proposé à T/p d'aller boire un verre. Après avoir perdu Yuki, elle était sur le point de perdre Chishiya. Même si les deux ne se sont pas encore avoués leurs sentiments, je suis persuadé qu'ils s'aiment en secret, et tout le monde le voit.. Sauf eux.
Usagi essaye de rassurer notre amie qui marche un peu en retrait : "Tu sais T/p, Chishiya s'en est déjà sorti, il connaît les jeux. Je suis persuadée qu'il s'en sortira de nouveau !"
Elle ne prend même pas la peine de répondre. Des larmes séchées ternissent son visage orienté vers le sol pavé. Nous arrivons devant notre bar karaoké préféré, celui que nous fréquentons chaque semaine avec Usagi. 
"Mon lapin, dis-je, tu veux commander un son ? Je sais que tu adores."
Ma chérie hésite, puis me remercie en souriant. T/p et moi allons nous asseoir dans un coin tranquille du bar alors qu'une chanson rock nous accueille. Quelques minutes après, un serveur nous accueille, et nous demande ce qu'on veut boire. Je réponds un sirop pour Usagi, un thé pour moi, alors que T/p prend un cocktail. Je ne la juge pas, je me doute que ce n'est pas la meilleure façon de se consoler mais si elle en a envie.. Je ne suis personne pour l'en empêcher. Je comprends ce que c'est de perdre un être cher. Même s'il n'est que dans le coma, Chishiya est mon ami, et lorsque j'ai perdu Karube et Shota, ma peine était immense. 
Je fixe T/p, qui ne dit aucun mot depuis la sortie de l'hôpital. Elle nous a balbutié un remerciement tout à l'heure, dans la chambre, et depuis, rien. J'essaye de lancer la conversation,  je sais qu'elle a besoin de parler de cette découverte.
"Comment as tu compris que Chishiya était retourné à Borderland ?
- J'ai vu sa nuque, me répond-elle après un silence. Il y a un symbole dessus. Un pique. 
- Tu penses qu'il nous entend, quand on lui parle ? 
- Entendait-on nos proches, lorsque nous étions en mort clinique ? 
- Nous ne sommes restés inconscient qu'une seule minute, il est dans le coma depuis sept mois. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que quelque chose a changé. Tu penses...
- Il n'est pas devenu citoyen. Il n'aurait jamais accepté, me coupe t/p
- Mira a pu l'obliger."
T/p se lève d'un coup alors qu'Usagi revient. Elle a les larmes aux yeux.
J'ai dit une bêtise. Elle laisse quelques yen pour payer sa boisson qui n'est même pas arrivée et part, le pas pressé.