𝙻𝙸𝙵𝙴𝚂𝙰𝚅𝙴𝚁 | 𝓢𝓱𝓾𝓷𝓽𝓪𝓻𝓸𝓒𝓱𝓲𝓼𝓱𝓲𝔂𝓪

Prologue

-Réveille toi putin ! Réveille toi ! Lui souffla t'il en replaçant une de ses jolies mèches noir de jais derrière son oreille alors qu'une larme lui coulait sur la joue.

Jamais il aurait cru ressentir la tristesse. Jamais. C'était quelques choses qui pour lui, était péché. Seul les gens faibles et lâches ressentent la tristesses selon lui. Mais là, en ce moment même, la seule chose auquel il pouvait bien penser étaient toutes les larmes qu'ils verseraient si elle finirait pas lâcher son dernier souffle. Il l'aimait tellement que seule l'idée de la perdre lui glaçait le sang. C'était sa moitié, il ne pouvait pas vivre sans elle. Il avait déjà perdu des gens auquel il tenait énormément mais il ne pouvait pas perdre le seul et unique membre de sa famille qui lui restait. Elle était la preuve même qu'il n'avait pas complètement gâché sa vie et qu'il avait au moins bien réussi une chose. Il avait créé un œuvre de dieu, sa fille.

Il s'était retenu pour ne pas montrer sa faiblesse à ses compagnons mais son cœur était bien trop lourd pour continuer à retenir toutes ses émotions. Ses joues étaient maintenant noyées de ses larmes et le corps bientôt inerte de sa jeune fille commençait à ne plus seulement être couvert de sang mais aussi de perles salées qui ruisselaient du visage de son père.

-Pourquoi elle, pourquoi elle... Se répétait-il en boucle alors que les remords de ne pas l'avoir assez protégé le rongeait de l'intérieur.

Il s'était promis que si ils arrivaient dans le Borderland ensemble, ils allaient ressortir ensemble. Mais cette promesse commençait à lui paraître impossible et cela le brisait encore plus qu'il ne l'était déjà.

-Se n'est pas de ta faute,  Aguni. Essaya son meilleur ami Takeru Danma, aussi connu sous le nom de Chapelier, de lui remonter le moral.

La tristesse de Aguni se changea rapidement en colère contre son ami. Il serra les poings alors qu'il essayait d'arrêter l'hémorragie que la balle dans la poitrine de sa fille lui avait causé. Ses sourcils se froncèrent et il lui lança un regard noir.

-Et à qui la faute ! Certainement pas à elle ! Lui cria t'il alors qu'il pressait encore plus fort sur la plaie car le sang coulait de plus en plus.

-Pleure pas comme ça, on dirait une gamine de cinq piges.

C'était la goute qui faisait débordé le vase. Alors qu'il s'apprêtait à se lever de son siège et d'aller tabassé Niragi, le Sous-Chef d'un groupe nommé les activistes, dont Aguni était le créateur, il se rendit compte qu'ils venaient enfin d'arriver à La Plage. Un hôtel où Le Chapelier avait décidé de créé un paradis sur terre pour faire la fête.

-Attend que j'aille fini de la guérir, tu vas morfler. Dit-il avant d'agripper sa fille en princesse et de sauter par dessus la décapotable et de courir vers l'entrée de la plage.

Alors qu'il claqua la porte contre le mur et qu'il rentra dans le bâtiment, il signala à tout le monde son arrivé. Tout le monde étaient dégoûté par sa blessure si profonde dans sa chaire que la moitié des personnes quittèrent les lieux comme si de rien était. Quelques uns d'entre eux restèrent planter là, ne savant pas quoi faire étant donné les circonstances, mais lorsqu'ils virent Niragi arriver, tous partirent plus vite les uns que les autres.

-À L'AIDE JE VOUS EN SUPPLIE UN MÉDECIN ! Cria Aguni de tout ses poumons voyant qu'il ne restait que quelques minutes de vie à sa fille avant qu'elle quitte ce monde.

Il s'apprêtait à recrier une nouvelle fois, mais une jolie jeune femme au cheveux noir assez court arriva dans l'entrée, se dirigeant droit vers eux.

-Ann, elle est pas encore morte. Rigola Niragi de sa blague maussade.

-Haha, très drôle. Répondit l'ancienne policière qui avait l'habitude de travailler dans une morgue sur un ton sarcastique.

-Arrêter tout les deux, c'est pas le moment ! Ann fait tout ton possible pour qu'elle aille mieux, c'est tout se que je te demande.

Elle se mit donc au travaille. Elle en avait vu des tonnes de blessures comme celle-ci alors ça ne lui dérangeait pas tant que ça de fouiller sa chaire pour en ressortir la balle. Le seul inconvénient était qu'elle était loin d'être expérimentée avec les corps encore vivants. En réalité, elle en avait jamais travailler aucun et un seul mouvement de travers et cela en était fini pour la fille allongée sur une table devant elle. Le corps humain est excessivement fragile et il suffit qu'elle touche un organe ou qu'elle éclate un vaisseau sanguin pour qu'elle meurt. Ann savait très bien que si ça finirait pas arriver, ce serait elle qui devra dire au revoir à sa vie.

Une goute de sueur tomba de son front, tellement elle essayait d'être la plus précise possible. Elle tremblait, se qui ne facilitait en aucun cas la tâche, mais malgré tout, elle continua. La pression d'avoir la vie de quelqu'un entre les mains ne lui plaisait pas du tout. Elle aimait son travail, mais l'idée de devoir sauver la vie de quelqu'un lui déplaisait fortement.

-Dit donc Ann, Aguni t'a t'il trouvé une mission impossible à réaliser ? Elle connaissait bien cette voix, cette voix arrogante.

En fait, tout le monde pouvait la reconnaître à des milliers de kilomètres.

-C'est pas le moment Chishiya, je suis occupé, va donc jouer ailleurs.

Il s'approcha lentement vers eux, les mains toujours dans les poches comme à son habitude. Il regarda le corps quasiment inerte, l'air pensif.

-Si tu continue comme ça, tu vas la tuer. Examina t'il attentivement en fixant tout ses moindres et gestes.

Elle déposa ses outils de travail sur la table et se retourna vers lui, les sourcils froncés.

-Et je peux savoir en quoi tu t'y connais ? Répondit-elle sèchement, ennuyée de son comportement agaçant.

-Et toi, en quoi tu t'y connais de ma vie avant mon arrivé dans le Borderland ?

Ses sourcils se relevèrent immédiatement après qu'il ai fini de prononcer sa phrase. Sa bouche s'ouvra lentement par après pour laisser place à un visage complètement abasourdi de par se qu'elle venait d'apprendre.

-Toi ? Médecin ? Woa... Je m'attendais à tout sauf ça. Chuchota t'elle encore sous le choc.

Il roula ses yeux avant de pousser légèrement son interlocutrice sur le côté et de prendre sa place. Il enfila la deuxième paire de gants qui se trouvait sur la table et se mit au travail.

Il était beaucoup plus expérimenté qu'Ann, se qui l'a rendit légèrement fâché, étant donné son caractère compétitif, mais elle ne lui en voulait pas. Après tout, le plus important était qu'elle vive alors ça n'avait pas d'importance la personne qui l'a sauverait.

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