Peut-on appeler cela un chapitre ?
Peu importe.
Vous allez suivre un récit de Maxime victime de son petit ami, Rayan.
Ce sont des noms d'emprunt.
Chaque scène est vécue, ressentie et écrite par une enfant de treize ans, à ne pas prendre à la légère certains actes, certaines paroles, certains faits parce que personne ne ressent les choses de la même manière. Cette enfant n'était pas majeur et n'avait pas non plus la majorité sexuelle. Rayan, avait lui quatorze ans, soit une année de plus que Maxime.
Vous avez à peu près le contexte, le reste viendra avec le texte qui suit.Bruh ça change des fanfictions que j'écris habituellement haha ! Bref, on se retrouve à la fin, bisous,
- LouanneVous êtes-vous senti(e) humiliée par une personne proche, une personne que vous aimiez ? Vous êtes-vous déjà effondré en passant du gel douche sur vos bras ?
Mon nom est Maxime.
J'ai eu 13 ans quelques mois avant ma première confrontation avec mon ex petit copain, qu'on appellera Rayan.
Il aimait des choses étranges. C'était...malsain.La première partie racontera le avant.
La deuxième le pendant.
Et la troisième le après.I- Septembre 2020
La première fois que nous nous sommes rencontrés, c'était en septembre, un samedi.
Je portais la dernière tenue propre que j'avais : un jogging vert foncé et un t-shirt noir à manches longues. Mon père avait freiné brutalement lorsque je lui ai dit "c'est eux, y'a Marcus" (Marcus étant mon meilleur ami).
Je suis sortie en trébuchant, mais sans tomber. De toute façon, je n'aurais pas pu faire pire même en tombant devant eux."On appelle ça une entrée fracassante".
Nous avions fait un cache-cache, Marcus, Rayan, André et moi. Marcus et André ensemble, sinon ce n'est pas amusant.
Finalement, nous avions des points communs et nous en avions presque oublié que nous jouions avec des amis.
Nous avons échangé nos numéros à la fin de la journée et le soir même, Rayan m'avait agacée en m'envoyant des cœurs et des messages attentionnés, je trouvais qu'il y avait un côté malsain.
Je n'en avais jamais reçu avant de la part de quelqu'un n'étant pas mes parents. Alors j'ai sans doute eu peur et j'ai éteint mon téléphone, faisant l'aveugle.
Le lendemain, ou quelques jours plus tard, j'ai croisé Rayan au collège et nous avons discuté. De quoi, je ne sais plus et j'avouerai que je ne sais plus combien de temps ni si j'étais heureuse ou effrayée.
Comment pouvais-je passer du coup de foudre à l'effroi ? Peut-être une intuition qui a vite disparu au fil des semaines, des mois qui ont suivi.
On devenait de plus en plus proches, tout le monde réclamait notre mise en couple. Sauf qu'il était pris, et que je n'étais pas au courant.J'avais parlé de lui à ma mère, elle le trouvait charmant. Alors ça m'a vraiment embêtée de tomber sur cette photo de lui et sa copine à moitié nus.
On en a parlé lui et moi et sa raison était tellement naze que je ne m'en rappelle pas.Il a fini par dire que c'était pas grave, que nous deux c'était plus fort etc. Bref, je me suis fait une ennemie, évidemment et c'était juste con. Oui, con est le mot idéal, c'était putain de con. J'ai cru aux belles paroles de Rayan, je pensais qu'il m'aimait et qu'on finirait notre vie ensemble. (On est naïf parfois, je sais) Oui, il m'aimait. Je l'aimais. Elle l'aimait. Il l'aimait.
Je me rappelle qu'il nous avait même proposé "un plan à 3" pour que tout le monde soit content. Lol.
Un jour, on s'est embrassés au collège, devant nos amis respectifs (qui sont rapidement devenus amis).
Nous savions qu'on avait fait quelqu'un chose d'impardonnable, je savais que j'avais merdé.DONC ultimatum ! "T'as trois jours pour te décider, on vient de merder et j'en ai marre de cette situation" évidemment, Lisa vivait sans doute la situation pire. Et j'aurais honte jusqu'à la fin de ma vie. Parce que cela s'est produit deux fois.