Pdv: Oswald
Le jour du départ arriva vite. Trop vite. Mais Oswald n'était pas particulièrement inquiet : il avait une partie de sa famille aux États Unis, donc il ne serait pas seul. Vind avait décidé de les accompagner à l'aéroport.
-Alors ça y est, c'est fini ? demanda Vind une fois arrivé. Elle n'avait pas parlé depuis le début du trajet et Oswald se sentait tellement triste, que lui non plus. Seul Lilwenn avait essayé de rigoler pour faire rire ses amis.
-Mais. . . Mais non ! Bien sur que non ! répondit le jeune homme.
-Pourquoi dis-tu ça ? renchérit son amie.
-Hum, pour rien. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien aller, fit elle avec un petit sourire.
-Bon ! Quand part notre avion ? demanda Oswald. Leur conversation sonnait tellement faux !
-À 13 heure. Et il est 12h10.
-Vous voulez aller manger ? proposa Vind.
-Ouais, je veux bien.
Ils allèrent à une boulangerie et commencèrent à discuter plus naturellement. À 12h30, ils se dirigèrent vers la zone d'embarquement et Oswald sentit ses yeux lui piquer. Il se tourna vers se amies et vis des larmes couler sur leurs joues. Encore une fois. . . pensa-t-il tristement. Il avait tellement pleuré ou fait pleurer les gens ces derniers temps, quand il était seul ou avec sa famille qu'il avait quittée. . . Pour se rassurer, il imaginait sa vie quand il serait aux États Unis : il irait voir son oncle et sa tante qui habitaient là-bas, il s'était trouvé un travail en plus de ses études qu'il allait continuer, il pourrait voir Lilwenn. . . Mais maintenant, il ne voulait pas y penser, car se serait une vie sans sa famille, sans Vind.
Il alla la serrer dans ses bras, et tout les trois pleurèrent en silence, jusqu'à ce qu' un message annonce qu'ils pouvaient embarquer dans l'avion. Aucun ne sut quoi dire, aussi se saluèrent ils juste et partirent dans l'avion. Alors qu'il décollait, Oswald fixa son ancienne ville et son ancienne vie. Une larme dévala sa joue. Il l'essuya et ferma les yeux prêt à découvrir les États Unis et le monde lui même.
Lorsque il arriva à la maison de ses cousins (il était très fatigué à cause du décalage horaire et la maison de sa défunte grand-mère était vide donc il n'avait pas de lit pour dormir, aussi accepta-t-il l'invitation.), le jeune homme était inquiet et stressé, mais la première chose qu'il fut, fut envoyer un message à ses parent et à Vind pour leur dire qu'ils étaient bien arrivés.
Oswald fut rapidement rassuré et il s'intégra bien. Au début, il voyait Lilwenn très souvent, et appelait souvent Vind. Mais peu à peu, ils se virent de moins en moins et s'écrivirent de moins en moins, et s'oublièrent un peu... Même si un jour, il reçut un message de la part de son amie qui lui disait que grâce à une une vieille amie de sa mère elle avait laissé sa tristesse de coté et elle s'était ressaisie. Elle avait travaillé dur mais elle avait réussi et elle vivait désormais très heureuse en Norvège.
Il regarda au loin et pensa à ses deux anciennes amies et à ce qui leur était arrivé. Il sourit et se dit que ce n'était pas grave. . . Il avaient simplement pris des chemins différents...
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Vind le vent de la Norvège
Historia CortaUne nouvelle pour le concours Mélodie Boréale de @EquipeCDN Vind, une orpheline franco norvégienne de 21 ans qui ne retourne dans son pays natal que très rarement, se retrouve seule après le départ de ses deux seuls amis aux États Unis.