Poème 18

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Oeil Aveugle

A l'aube de son horizon je naquis

Blanche et rose telle que tout avant moi

Naïve que j'étais lorsque je la vis

La ronde verte et bleue qui ne change pas


Qu'importe l'aiguille qui jamais ne s'arrête

Au loin de l'entendais crier sans bruit

Et pour son amour elle poursuit la quête

De notre aveuglement elle s'attendrit


Eux la voient telle qu'un nuage de passage

Pour moi elle est un grand mystère en qui

Seuls les yeux qui son atteints du grand âge

Peuvent y décerner la beauté qui vit


Eux ne sont que le feu qui lui endure,

La consume sans s'en rendre compte et la brûle.

Moi je sus que l'Homme n'a aucun scrupule

A réduire à la mort sa Mère qu'est la Nature.


de @Anoras58, alias Wendy

Recueil de poèmes sur l'écologieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant