Chapitre 19

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Je n'ai pas beaucoup dormi de la nuit, pourquoi ? Et bien tout simplement parce que je fais toujours ses fichus cauchemars et ça me bousille de plus en plus...
Allonger dans mon lit, je fixai le plafond et n'eus envie de rien faire. Je sais que c'est bientôt l'heure d'allé au travail et pourtant, je n'ai pas envie de bouger. Mon téléphone n'a pas arrêter de vibrer depuis une heure mais c'est pas important, pourquoi s'embêter à regarder alors que je peux très bien laisser faire...Il recommença à vibrer, je me tournai vers ma table de chevet, pris le portable et le rangeai dans le tiroir avant de me remettre à fixer le plafond.

Parfois, il m'arrive de me dire que j'aurais mieux fait de partir, faire ce dont je rêvais depuis longtemps, c'est vrai qu'avec les Marines, j'ai beaucoup voyager mais ce n'était pas la même chose, c'était pour le travail alors que là, ça serait pour le plaisir de découvrir le monde mais avant, il faudrait peut-être que je reprenne mon objectif d'avant Noël...
Je fronçai les sourcils et me redressai, la nausée me prit...Je me levai doucement et me précipitai dans la salle de bain, à peine j'ouvris la cuvette des toilettes que je me mis à vomir...Une fois terminé, je m'appuyai sur le lavabo et me lavai le visage, bordel, l'alcool a du mal passé hier soir. Je me raclai la gorge et en profitai pour faire ma toilette du matin. Je regardai l'heure et soupirai avant de partir m'habiller. Vêtu d'un jogging, je m'avançai vers la porte tout en prenant ma veste ainsi les clés de l'appartement mais m'arrêtai quand j'eus un vertige, je m'appuyai contre le mur et fermai les yeux pendant quelques secondes...Il m'arrive quoi aujourd'hui ? Bon ce n'est rien et ça ne va pas m'empêcher de courir.

Je sortis de chez moi et commençai mon footing jusqu'à la caserne mais une douleur me prit aux épaules...suivi de près par la poitrine. Cette même douleur que j'ai quand je me réveille chaque matin, je m'arrêtai et posai ma main gauche sur ma poitrine, serrant fortement le tee-shirt comme si ça pouvait aider à l'arrêter. Les minutes passèrent et la douleur avec, je pris une grande inspiration et repris mes esprits avant de reprendre le footing. Une fois arrivé sur place, je m'arrêtai à bout de souffle et marchai jusqu'au vestiaires, je ne saluai personne, je n'ai pas vraiment la tête pour ça. Je me changeai dans les vestiaires et entendis l'alarme, un incendie. Je me dépêchai et une fois terminé, je sortis rapidement des vestiaires mais me stoppai quand le Capitaine m'interpela. Je tournai la tête.

- Tu restes ici. Lança-t-il.

Je fus surprise de sa réponse, qui fut à mon goût assez froide, mais je ne dis rien et acquiesçai. Ils partirent tous d'ici et je me raclai la gorge avant de voir Ross à l'accueil.

- Combien de temps tu vas continuer à te laisser marché dessus ? Demanda-t-il.

- C'est le Capitaine.

- Et alors, il n'a pas le droit de se défoulé sur toi.

- Alors quoi, tu me conseilles de faire quoi ? Le questionnai-je.

- Démissionne.

- Tu ne comprends pas que si j'arrête, j'ai plus rien.

- C'est vrai mais au moins, tu ne finiras pas comme Wells.

Je fronçai les sourcils.

- C'est qui Wells ?

- C'était un gars qui travailler ici avant toi. Dit-il. Riggs l'a tellement poussé à bout qu'il a finit par pété un plomb et il s'est suicider.

- T'es sérieux ?

- Oui, tu peux me croire, quand sa copine l'a trouvé, c'était horrible, il s'était tirer une balle dans la tête.

- Et Riggs n'a rien eut ?

- Non, aucune preuve. C'est un gars dangereux et il obtient toujours ce qu'il veut. Répondit-il. Alors fait attention à toi Reed.

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