Little Star (EN REECRITURE)

16~

TW (violence, viol)

Lya
3 Octobre, 18h50

Je n'en peux plus... Je préfère mourir plutôt que rester ici...

Ils m'ont posé les mêmes questions en boucle...

"Quelle relation entretiens-tu avec Clay ?"

"Dis nous tout ce que tu sais sur la mafia britannique."

Je n'ai cessé de leur répéter que je ne savais rien et que j'avais aucune relation avec Clay. Ils ne voulaient pas me croire.

J'avoue avoir espéré que Clay vient me sauver mais au bout de 2 jours, mes espoirs se sont envolés.

Je ne sais pas où je suis, ni quels jours nous sommes mais j'espère ne pas rester ici jusqu'à ma mort.

Je ne sais pas qu'elle est la pire entre savoir que mon père m'a espionné ou savoir que j'étais suivi par des complices de mon père.

Flashback

-Mon coeur...

-Lâche-moi espèce de psychopathe !

Trois hommes se tenaient face à moi. Alessio, mon père et l'homme qui a menacé Clay quand on était au centre commercial.

Cet homme nous avait discrètement suivis toute la journée. Quand nous l'avons croisé, il venait de prendre des photos de la voiture et a installé une puce GPS.

Alessio a attendu le meilleur moment où nous allions prendre la voiture et provoquer ce fameux accident.

Bande de psychopathe.

-Tu es sûre de ne rien vouloir avouer ? Demande à mon père, les mains dans les poches.

-Je vous ai dit que je n'ai aucune information sur cette putain de mafia ! Dis-je, les larmes roulant sur mon visage.

-Alessio, je te laisse faire. Fini mon père en partant avec l'homme.

À ce moment-là, j'étais terrorisé.

Alessio affiche son plus grand sourire.

Et c'est comme ça que j'ai subi le même sort que Gabi, attaché sur une chaise.

Fin du flashback

Des larmes roulent le long de mes joues.

J'ai envie de crever.

Je me sens sale.

On m'a volé ma virginité...

J'ai très peu mangé, je n'ai jamais voulu autant manger de toute ma vie.

Des pas ce font entendre derrière la porte et je regarde la seule horloge qui se trouve au mur

19h05

Et merde...

Non..

Non..

Non !

La porte s'ouvre sur Alessio qui a les mains dans les poches et affiche ce même sourire diabolique.

-Comment vas- tu amore mio ?

-Ferme ta gueule.

-Pas de bonne humeur aujourd'hui ?

Je le fusille du regard malgré les larmes qui ne cessent de couler le long de mes joues.

-Alors tu vas avouer aujourd'hui ? Toute façon tu sais bien qu'il ne viendra pas te chercher. Dit-il en relevant mon menton avec son index, essuyant le sang qui coule de ma lèvre inférieure.