𝐿𝑒 𝒸𝓇𝒾𝓈𝓉𝒶𝓁 𝒹𝓊 𝒸𝑜𝑒𝓊𝓇 / 𝓗𝓮𝓵𝓲𝓸𝓼

Début

Mamoru Chiba était allongé dans son lit en pleine nuit. La sueur couvrait son front alors qu'il se tournait et se retournait dans son sommeil. Sa tête était pleine d'images qu'il voyait en rêve. Il retournait dans son sommeil alors que des voix familières retentissaient dans sa tête. 

Bien que ce ne soit pas ce qui ait vraiment attiré son attention, ce qui l'a fait, c'est la forme visible d'une petite fille et d'une magnifique femme aux cheveux blonds. 

La petite fille se tenaient à seulement 6 pieds de lui, bien qu'il ne puisse pas voir son visage clairement, elle avait ses longs cheveux ondulés, d'un noir pareil à celui d'un corbeau, qui semblaient se balancer en arrière portés par le vent doux. Elle portait une robe longue bleu foncé ornée de jolies décoration dorées, avec des volants et un collier assorti. Il aurait aimé se dire qu'elle était irréelle. Mais, il n'était pas très sur d'être dans un rêve. 

Un faible sourire apparut sur les lèvres de la fille, un sourire qui fit palpiter le cœur d'Endymion. C'était presque comme si il lui était douloureux. Il le déchirait. Elle ouvrit la bouche pour parler, même si aucun son ne se matérialisait de ses lèvres. Elle toucha doucement sa gorge avec sa main droite, tandis qu'Endymion commençait à s'avancer vers elle. Seulement pour que la fille secoue la tête, ses cheveux corbeau suivant chaque mouvement.

 Elle plaça sa main devant elle, lui faisant signe de ne pas aller plus loin, puis sourit tristement une fois de plus avant de dire quelques mots à Mamoru. "Tu n'es pas seul." Les yeux de Mamoru s'écarquillèrent à son message. Que voulait-elle dire ? 

 "Qu'est-ce que tu veux dire ? Qui es-tu ?" la questionna Mamoru, désemparé, il voulait savoir. Il voulait savoir ce que voulait dire cette petite fille mystérieuse.

Elle semblait visiblement rire avant de placer son index sur ses lèvres. Comme pour lui demander de se taire. Elle sourit à Mamoru avant de prononcer quelques mots supplémentaires. "Avec le temps, E-" Avant que le vent ne se lève autour des deux, créant une petite tornade de fleurs bloquant a Mamoru la vue de la petite fille, coupant la fin de sa phrase. 

" Attends ! Ne part pas !" cria Mamoru en courant dans la tornade fleurie jusqu'à la fille qui continuait de lui sourire. Permettant aux fleurs blanches de la bloquer de la vue de Mamoru. Il serra les dents, appelant la petite fille en train de disparaître. La suppliant de répondre à ses questions mais en vain.

Il se retourna et vit des cheveux blond, une femme, elle était derrière lui, elle l'appelait les mains en coupes devant sa bouche, elle aussi le fixait et lui cria, d'une voix qui parvint à son oreille, après qu'il ait vu sa bouche bouger. 

" Le Crystal d'Argent, vite !" criait-elle.

Mamoru poussa un cri, se réveillant en sursaut de son sommeil. Il cherchait de l'air, surveillant frénétiquement son environnement. Il vit qu'il était au milieu d'une rue, en smoking. Il rentra directement. Cela lui arrivait tout le temps. Il se retrouvait a se réveiller dans la rue en smoking cherchant le cristal d'argent.

Une fois chez lui, il ne put s'empêcher de penser à ce rêves, les longs cheveux noirs de la petite fille qu'il avait vu et ses propos étranges dont il n'arrivait étrangement pas à se rappeler et de cette femme blonde qui lui criait. " Le Cristal d'argent, vite !"

Il ébouriffa ses cheveux pour chasser le rêve de son esprit avant de se préparer sans trainer et de se diriger vers son lycée. Il n'aimait pas avoir cette impression comme si le rêve était la vraie vie et sa vraie vie un rêve.

Au même moment plus loin dans la vile, le réveil d'une certaine blonde sonnait et l'on entendait dans une petite maison familiale une mère crier à sa fille de se lever, avec lassitude.

Usagi, la blonde avec une horloge interne un peu déréglée, se leva rapidement, courant dans l'escalier et courut vers le collège. Attrappant son petit déjeuné et son repas enroulé dans un bento. Alors qu'elle marchait, elle aida au passage un chat avec un magnifique croissant de lune sur la tête, se stoppant pour le regarder, avec une impression de ralenti digne des plus beaux films. Malheureusement pour elle, cette action la mit en retard. Et malgré la course qu'elle fit jusqu'a sa classe, elle ne réussit pas à arriver à l'heure, et fut jetée dehors, la faim la rongeant.

Elle mangeait enfin, dehors avec ses amies quand au fil de la conversation Naru une rousse, aux cheveux courts, leur expliqua qu'il y avait des soldes dans la bijouterie que tenait sa mère. Les quatres amies étaient intéressée mais.. Usagi savait qu'avec la mauvaise note qu'elle avait eu, ses parents ne voudraient jamais lui acheter une bague... Découragée elle fit la moue. Ecoutant les autres dire qu'avec leur notes, elles allaient pouvoir s' acheter une belle bague.

Alors après les cours, alors que ses amies allaient a la bijouterie, elle marchait d'un pas trainant, dégoutée, quand elle remarqua la salle de jeu. Elle céda à la tentation et entra.

Mamoru de son côté, regardait les passants qu'il marchait dans la rue, observant de nombreuses personnes absorbées par leurs propres conversations. 

Il passa devant une bijouterie, baissant un peu ses lunettes noires, peut-être qu'ici.. 

Il n'eut même pas le temps de finir sa pensée, que soudain une jeune fille aux cheveux blonds et attachés en deux chignons en forme de dango lui envoya une feuille sur la tête. 

Il la prit et l'ouvrit, un trente sur cent, c'était faible, sacrément faible comme note. Il faut travailler plus sérieusement. se dit-il, un peu moqueur.

Mais il ne fit pas que le penser, il le dit a voix haute. Énervant la jeune blonde qui se redressa piquée au vif. Déjà énervée de sa journée. Qui était cet homme, en smocking de bon matin.

Après leur confrontation la jeune fille partit énervée, rouspétant contre les gens prétentieux et il resta à regarder la bijouterie, retirant ses lunettes totalement. Se demandant si il devait rentrer.

C'était l'heure de la sortie des cours, et de nombreuses filles portant différents uniformes scolaires riaient, passant dans les rues de Tokyo, partout. Ayant hâte de rentrer. Un petit groupe composé de trois filles passa devant Mamoru, une seule d'entre elles, le heurtant doucement. Elle baissa immédiatement la tête devant lui, s'excusant. Et c'est là que Mamoru la vit. Ses longs cheveux corbeau ondulés tombaient gracieusement sur ses épaules longs jusqu'au bas de son dos, de ce qu'il semblait voir, en un coup d'oeil. Ils suivait chacun de ses mouvements ondulant de façon élégante.  Tandis que ses grands yeux bleus semblaient fixer ceux de Mamoru, comme pour lire ce qu'il pensait.

Elle était magnifique, c'est le moins qu'on puisse dire, et surtout c'était ce qui poussait Mamoru à la fixer, elle ressemblait à la petite fille de son rêve. "Gomenesai, Sempai !" Dit-elle encore une fois, un peu plus fort, devant le manque de réaction du jeune homme, en espérant que Mamoru lui pardonnerait. Mamoru la regarda simplement complètement déconcertée alors que ses deux amies l'appelaient à leurs côtés. 

"Yui, allez il y a déjà tellement de monde à l'intérieur ! On avait dit qu'on irait à la plage après, nos parents étaient d'accord !" 

Les filles lui firent des signes au loin, lui disant de venir, d'une manière très subtile. Alors que la fille, qui portait le nom de Yui hocha la tête "J'arrive !" leur répondit-elle rapidement sa voix montant dans les aigus alors qu'elle parlait plus fort, avant de se retourner et de s'incliner à nouveau vers Mamoru et de se retourner pour les rejoindre.

"Hé !" Mamoru l'appela, se reprenant enfin alors que la jeune fille qui semblait avoir une dizaine d'années se tournait vers lui avec son cartable à la main, ses cheveux suivant le mouvement. Elle portait presque le même uniforme scolaire que la fille blonde qui l'avait pris pour une poubelle un peu plus tôt.  "Nous sommes nous... rencontré quelque part auparavant ?" lui demanda-t-il preplexe, alors que la fille appelée Yui regardait vers Mamoru en réfléchissant." Je ne crois pas," lui répondit-elle après l'avoir bien regardé, polie comme on lui avait appris. "Je suis désolée, je suis pressée. Je pense que tu dois me confondre avec quelqu'un d'autre," a-t-elle conclu avant d'esquisser un petit sourire gêné et de courir vers ses amies. 

Mamoru regarda la forme éphémère de la fille, Yui, qui riait joyeusement avec ses camarades de classe, les ayant rattrapées, elles marchaient toutes riant à ne plus respirer. Quelque chose était familier chez elle, et Mamoru voulait savoir quoi. C'était intriguant. Chaque fibre de son être lui disait qu'il la connaissait.