Comète No.8

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Les douces matinées d'été
Fauchées par mes pas et mon cartable traînant
Sur le bitume sombre et endeuillé,
Route des martyrs.

Les lourdes cloches sonnent
Pressant ainsi les retardataires
Le maître nous emmenant déjà,
Vers ce qui semblait être mon pénitencier.

L'air hagard, je promène mes yeux
Sur les vitres claires et bien lavées
Mon geôlier déclamant les valeurs de l'imparfait,
À qui voudrait bien l'entendre.

꧁ 𒊹︎︎︎ 𝑃𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑒̀𝑡𝑒𝑠𒊹︎︎꧂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant