Chapitre 10

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L'histoire du monde disparue

Je sens le sol se dérober sous moi, les arbres disparaissent et mes camarades ne prêtent aucune attention a moi. Une sensation étrange me prend, j'ai l'impression de m'évaporer.

"Rohan !"

"Je te suis princesse, je suis toujours là."

Je suis rassuré par ses paroles et décide de me laisser porter par la sensation qui me prend. Je ferme lentement les yeux pour me détendre. Je sens de nouveau la mousse sous mes doigts, ce n'est pas de la mousse, c'est de l'herbe. J'ouvre les yeux, je suis dans une prairie à l'orée du bois, le même que celui à l'école mais les bâtiments ne sont pas là. Devant moi se trouve une petite ville, où les maisons sont faites de bois et de pierre, j'entend les oiseaux chantait, j'entend même une rivière, le ciel est clair et le soleil tape doucement sur ma peau. Rohan est allongé à côté de moi et regarde devant lui la langue pendante. Je le flatte et me lève, je me dirige vers le village. C'est l'heure du marché, les villageois rayonnent, achètent et discutent, des enfants jouent. J'aperçois des ouvrier faire des travaux à l'aide de leur pouvoir. En faite en y regardant de plus près tout le monde utilise plus ou moins leur pouvoir.

Je suis dans le fameux monde, ils portent tous des vêtements classique, certain sont en pantalon, d'autre en robe mais ils ne semble pas bien différent de ce de mon monde. Peut-être est-ce pour ça que l'on ne me remarque pas. Je continue ma route, je veux savoir dans quel monde je suis, et quel époque. J'accoste un jeune homme au cheveux acajou mais celui ci m'ignore totalement. Je l'interpelle plus fort mais je n'ai toujours aucune réaction.

"Je crois que personne ne te vois princesse."

Je crois qu'il a raison mais qu'est-ce que je fais là alors ? Soudain la terre se met a trembler, les villageois se mettent a crier, les enfants rejoignent leur parents effrayé, un grondement horrible se fait entendre. Un énorme nuage noir se répand dans tout le ciel , les villageois se mettent a courir voulant se mettre à l'abri, une pluie noir se met a dégouliner sur la terre. Les oiseaux tombent du ciel s'écrasant sur le sol, un autre tremblement de terre, je cherche d'ou cela peut venir, un dragon vient de s'écraser au sol mort, suivis de deux autres. La pluie est toxique et le nuage adsorbe l'oxygène et répand un poison.

"Il faut s'enfuir princesse."

"On ne peut pas laisser ses gens comme ça !"

"Tu ne peux rien faire, tu es invisible !"

Il a raison mais je ne peux pas rester la a regarder leur monde se détruire. Je regarde les villageois continuer de courir tentant de se protéger de cette pluie meurtrière.

- Vite tous à la forêt, elle nous protégera.

Je regarde la forêt, une aura la protège, la pluie ne l'atteint pas, les arbres ne meurent pas et les animaux court s'y réfugier. Je suis les villageois dans leur panique, il cours tous vers la fontaine. Elle est entourer d'un magnifique saule au feuille argenté, il brille et émane de lui beaucoup de puissance, une centaine de villageois sont présent autour de la fontaine, je reconnais le directeur. Il s'approche de l'eau.

- Elle nous protégera, c'est la grande déesse. Elle nous laissera pas mourir.

Soudain une jeune femme sors de l'eau et flotte dans les airs. C'est la femme de la statut. Elle est magnifique, c'est cheveux sont d'un brun chocolat magnifique et ses yeux sont d'un bleu si clair qu'on ne voit que lui. Elle porte une magnifique robe blanche tel une robe de marié mais plus digne d'une princesse.

- Mes chers enfants ! Tenez vous tous la mains, je vais vous transporter dans un monde ou vous serez à l'abri de se désastre. Je suis désolé, je n'ai plus assez de magie pour contenir notre monde des ténèbres, mon enfant m'a été volé et je fut poignardé, il me reste juste assez de force pour vous éloigner de tout cela.

Les villageois pleurent et les enfants cris. La princesse a été volé et la déesse qui animé se monde a été tué. Tous se prirent la main et une lumière impressionnante apparut et me fit fermer les yeux, quand je les ouvrit une seconde fois j'étais de nouveau a côté de Vic. Le maître venait de finir son histoire et tout le monde se lever. Une boule se créa dans mon ventre et une envie de pleurer me pris, il fallait que je m'éloigne vite.

- Méliana tu viens ! Tu traînes encore ?

Je ressens une oppression, je dois partir avant d'exploser. Je lache mon sac sur le sol et m'enfui a travers la forêt, hors du chemin. Mes larmes roulent sur mes joues et je ne peux plus les arrêter, j'entend Vic et d'autre personne crier mon nom, j'entend aussi les arbres craquer, la forêt leur bloque le passage. Je continue de courir un bon moment avant de m'écrouler sur le sol épuiser, je me recroqueville sur moi et pleure toute les larmes que j'ai encore. Avant de m'endormir d'épuisement...

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Je suis désolé pour l'attente, je pensais être tranquille pendant mes vacances mais j'ai énormément de chose à faire..

Bonne lecture !

AyianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant