Alors que je pleurais encore à chaude larme sur le corps inerte de mon père , j'entendis quelqu'un courir vers la salle avant de soudainement faire irruption dans la pièce .
Ce n'était personne d'autre que ma mère , elle n'avait pas trop changé juste bien vieillit, sa longue chevelure doré commençait à laisser place à une couleur argent alors que les rides eux envahissaient son doux visages , ses yeux noirs semblaient fatigué et rougit .
Elle semblait essoufflé , elle vient sûrement de courir à pied depuis là où elle était pourtant elle est fragile je ne le sais que trop bien , elle est victime d'une tumeur en phase terminale et on ne l'a découvert que vers le début de l'année or qu'elle souffre déjà de problèmes de cœur . Elle doit justement venir d'une séance de chimiothérapies pour son cœur.En voyant mon père, elle s'effondra soudainement alors que ses larmes commençaient à couler comme des ruisseaux .
C'était la deuxième fois que je la voyais pleurer , la première fois c'était quand j'ai quitté la maison .
En la voyant , j'avais senti une peur soudaine en la voyant et je m'étais levé sans m'en rendre compte peut-être que c'est à cause de toute c'est fois où je l'ai fui pour ne pas me faire engueuler, pour ne pas me faire engueuler d'être ce que je suis.Bizarrement, je ne ressentais plus de haine envers elle pas comme les autres fois , là tout ce que je ressentais était de la compassion envers cette femme qui m'a élevé sans jamais m'avoir vraiment aimé , en tout cas c'est ce que je croyais peut-être qu'elle avait juste peur. Peur que je vive les même misère qu'elle et elle m'a élevé en conséquence.
Alors que ses larmes coulaient et qu'elle pleuraient bruyamment je m'étais approché d'elle, je tremblait devant elle mais elle ne voyait pas trop occupé à pleurer mon père.
Je voulais la prendre dans mes prendre dans mes bras , pleurer avec elle , la dire que ça va , que je suis là et qu'elle n'a pas à s'inquiéter mais je tremblais tellement que je ne pouvais même pas la regarder correctement.
Je suis décidément un fils indigne mais que puis-je faire n'est-ce pas trop tard ? Je l'ai insulté tant de fois, je l'ai blessé sans jamais rien vouloir savoir , je l'ai brisé petit à petit sans jamais voir qu'elle tentait juste de s'approcher de moi quitte à se blesser même si son approche brisait mes rêves.Pourtant , là à cet instant présent je pouvais enfin être le fils qu'elle voulait tant en la prenant dans mes bras et en la consolant mais je ne pouvais pas car j'avais peur trop peur pour le faire .
Mais il n'a fallu que d'une seule chose pour que je le fasse , voir le visage de ma mère en larme et voir la détresse dans ses yeux pour que mon corps agisse automatiquement en la prenant dans mes bras .
" Chut ... Ne pleure plus maman .... Je suis là...
Disais-je d'une voix tremblante.Ses larmes ne furent que s'intensifier alors qu'elle me resserait de plus belle .
Dire que toute nos querelles passés et tout nos conflits ont été mis de côté par une seule action . Dire qu'il fallait juste que je fasse le premier pas pour tout résoudre.
" Maman ... Je suis là.... Ne pleure plus ... Ton fils est là pour toi aujourd'hui !
Disais-je alors que que mes larmes coulaient." Mon fils ...
Disait-elle d'une voix douce dont je la croyais incapable." Papa est parti ... Mais je suis là pour m'occuper de toi maman ! J'ai été souvent absent mais je suis là maintenant !
Disais-je en séchant mes larmes." Mon fils ... Ton père... Il est partit ... J'aurais voulu lui dire au revoir tu sais ? Je l'avais promis de me réconcilier avec toi mais comme je n'avais pas le courage il allait le faire pour moi ... Dire que ce vieux fou n'est plus là... Il aimait faire rire les gens et faire de mauvaise blagues mais il répondait la joie là il passait tu sais ? Il était... vraiment fière de toi quand il a vu ton nom dans les journaux et pour tout ce que tu as fais .... Je l'aime tellement tu sais ? Il a toujours été là pour moi alors j'ai essayé de faire pareil en essayant de faire de toi quelqu'un comme lui mais j'ai echoue et ça a tout détruit....Peut-être qu'au fond il m'en voulait ... Ça hantait mes nuits tu sais ? De penser que l'homme que j'aime ne m'aime pas ... Toi aussi tu n'aimes pas ta vieille mère n'est-ce pas ?
Hurlait-elle en sanglots .C'est alors que pour la première ces mots sont sortit de ma bouche.
" Je t'aime maman ... Je t'aime.
Disais-je en la serrant dans mes bras .