. Les noms des personnes qui apparaissent dans mes rêves sont modifiés (ça serait dommage qu'ils se reconnaissent 🙂)
. Je suis une personne allant à un conservatoire de musique. Certaines personnes proviennent donc du conservatoireEt maintenant c'est parti ! :)
***
J
e devais faire une ballade avec un homme que je savais de confiance, (prenommons le Steve parce qu'il ressemblait à un gars nommé Steve) et des profs du conservatoire. Nous sommes partis dans la forêt. La journée était claire et belle. Cependant les arbres cachaient en partie le soleil, nous laissant dans une légère pénombre. Nous étions sur des vélos attachés par 2 pour aller plus vite ( j'étais sur mon vélo et derrière Steve avait sa première roue accrochée à ma dernière roue). Soudainement en chemin nous avons croisé des cadavres d'hommes à demi cachés dans les buissons et fougères. J'étais horrifiée mais je me suis tué, je ne sais pas pourquoi. Les cadavres défilaient le long de la route que nous empruntions. En fait on pouvait difficilement les voir, sauf si on était au courant qu'ils étaient là. Seulement, les gens qui m'accompagnaient l'étaient. Ils savaient que des cadavres se trouvaient là. Ils en parlaient nonchalamment comme si ce n'était qu'un sujet parmi tant d'autres. Je les écoutais, glacée par leur conversation. Puis ils ont fini par dire qu'ils étaient les auteurs de ces meurtres. Pour le bien du conservatoire ou un truc comme ça. C'est là que j'ai compris qu'ils projetaient de me tuer aussi. Que c'était la raison pour laquelle ils m'avaient emmenée en ballade dans ce coin. Alors j'ai voulu détaler mais j'étais attachée à Steve. C'était donc quasiment foutu pour moi. Cependant, Steve avait soudainement l'air décidé à me sauver. Il a accéléré pour que nous tournions en sens inverse et pour que nous nous enfuyions. Les autres se sont aussitôt lancés à notre poursuite, et d'autres qui devaient être cachés nous ont rejoint. C'était donc véritablement un piège. Mon sauveur a continué à accélérer. Grâce au rêve il ne semblait jamais perdre en énergie parce que sinon il aurait vite été à bout de souffle. Nous ne parvenions pas à semer nos poursuivants. On a donc fini par se séparer . J'ai pédalé le plus vite possible devant (mais ma vitesse était diminuée par le fait que Steve ne m'aidait plus) j'ai jeté des coups d'œil à l'arrière pour voir mon allié réussir à faire tomber nos assaillants grâce à son vélo qu'il maîtrisait parfaitement. Il a dû en arrêter 5 comme ça mais les autres derrière commençaient à me rattraper. Il a donc tenté de se raccrocher à moi pour qu'on les distance de nouveau. Mais il n'arrivait pas à fixer son vélo sur le mien. Les autres nous avaient rattrapés. Steve a donc recommencé son manège pour les faire tomber et moi j'ai pédalé comme si ma vie en dépendait (ce qui était le cas)
Steve faisait du bon travail, et il y aurait eu longtemps que j'aurais été attrapée s'il n'avait pas été là. Finalement, j'ai atteint une sorte de pont en bois, le type qui n'est pas solide. Je savais qu'après l'avoir traversé, le chemin ne serait plus très long. J'ai donc repris un peu espoir. J'allais peut être m'en sortir en fin de compte. J'ai traversé le pont à toute vitesse et j'ai continué sur le fin chemin de terre. Bizarrement à la fin du chemin il y avait un escalier en bois (que j'avais également pris à l' aller et qui marquait le début de la ballade) mais j'étais décidée à le prendre avec mon vélo parce que l'escalier descendait. Cependant, je n'en ai pas eu le temps. De nouveaux assaillants sont alors sortis de diverses endroits du chemin pour me barrer la route. C'était fini. Ils étaient trop nombreux. J'ai fermé les yeux...
Pour les rouvrir dans une pièce en bois blanc. Elle était tout en haut d'une maison parce qu'on voyait la forme des poutres dans le toit.
J'ai alors réalisé que premièrement j'étais vivante, et que deuxièmement je n'étais pas attachée. Je me suis immédiatement levée pour regarder autour de moi. Je me suis rendue compte que j'étais à l'étage le plus haut de la maison et je pouvais voir tous les autres étages en bas (il y en avait deux) jusqu'au rez de chaussé. Tout était blanc. J'ai entrepris de descendre en sautant jusqu'au premier étage (il n'y avait pas d'escalier). Soudain, la voix de Jean Marc (directeur du conservatoire que j'apprécie pourtant beaucoup) a retentit. Elle disait "active le bouton" à quelqu'un que je ne connaissais pas. L'activation du mystérieux bouton a alors produit un effet insupportable sur moi:je n'arrivais plus à bouger. J'étais toujours tout en haut parce que je n'avais pas eu le temps de sauter. Jean Marc a alors ordonné la desactivation du bouton. J'ai immédiatement repris le contrôle de mes muscles et j'ai sauté jusqu'au premier étage. Ce petit jeu a duré un moment jusqu'à ce que j'atteigne péniblement le rez de chaussé. Je savais qu'il jouait avec moi, ce qui était horrible. Mais j'étais obligée de jouer à son jeu pour avoir une petite chance de survie. Coincée en bas, j'ai alors vu des instruments utilisés pour la chirurgie, dans une pièce blanche, et des profs du conservatoire, notamment Sarah la prof d'alto. J'étais effrayée, je savais que j'allais mourir et pourtant je me battais encore de toutes mes forces pour vivre. Surtout que je voyais la porte blanche devant moi et les fenêtres qui donnaient sur la rue promettre une délivrance comme je n'en avais jamais connue.
Quand le bouton s'est à nouveau désactivé, j'ai senti que c'était la dernière fois qu'ils le faisaient et que si je ne bougeais pas maintenant j'allais mourir. J'ai donc couru d'un bond vers la porte à la surprise generale et ai réussi à entrouvrir la porte ! Mais le maudit bouton s'est à nouveau actionné et j'étais en incapacité d'ouvrir la porte davantage. Cependant, je pouvais voir la rue devant moi, et dans la maison d'en face, la porte venait de s'ouvrir ! Une jeune fille en riches habits en est sortie et j'ai crié pour qu'elle m'entende. Bizarrement seule ma bouche n'était pas entravée. J'ai donc imploré son aide, mais même si elle m'a vue, elle n'a rien fait et a passé sa route. J'étais désespérée. Alors, soudainement, j'ai tenté le tout pour le tout et j'ai défié la force du bouton qui m'empêchait de bouger. J'ai rassemblé mes dernières forces, j'ai lutté comme jamais auparavant et j'ai réussi à ouvrir la porte. Je suis tombée à la renversé à l'extérieur et à partir de là mon corps m'a de nouveau obéi. J'ai couru pour me sauver et je savais qu'en pleine rue ils ne pouvaient plus m'attraper.
De retour chez moi, je n'ai rien dit, rien expliqué. J'ai continué ma vie comme à l'accoutumé et je suis même allée au conservatoire. Là bas, j'ai croisé ceux qui voulaient m'assassiner, mais ils se sont contenté d'agir comme ils le faisaient habituellement. J'avais très envie de pleurer, parce que je savais que peu importe ce que je disais, personne ne me croirait. J'ai donc continué à vivre en essayant d'oublier.🥀
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Rêves
General FictionUne série de rêves plutôt effrayants qui ponctuent mes nuit sinon bien monotones