Prologue

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Je suis désole

C'est que maintenant que tu t'excuse ? tu trouves pas qu'il est trop tard.

Je ne voulais pas les énerver, je suis désole

Alors pourquoi tu as encore ouvert ta gueule ? Bah réponds moi ? ou alors tu as peut être perdu ta langue. 

Mais il est trop tard, encore, et toujours...

Pardonne - moi ? stp...

Comment accepter quelque chose que l'on aurait jamais pu imaginer...

Le vent me permettrait de sentir l'odeur de mon sang qui coulaient à petite goutte, tel le clapotis de la pluie qu'y m'entourait. 

Mes yeux étaient maintenant sec, mes larmes avaient disparus tel des plumes m'enlevant le poids de cette nuit la.

Je ne savais pas de quel blessure provenait il tellement mon corps en était recouvert.

A mes pieds, une flaque c'était former. 

J'ignorais aussi depuis combien de temps j'étais là, ni même depuis quand ils étaient partis.

Je savais que je n'avais pas la force de me tenir debout ou ne serait ce que rester éveillé. Je devais dormir, dormir pour oublier, je devais m'endormir pour ne jamais me réveiller. Là était la seule solution.

Comment accepter quelque chose que l'on aurait jamais pu imaginer...

Comment pardonner un acte qui n'aurait jamais se produire...

Seulement je ne pouvais pas je n'avais pas le droit de m'endormir. Je devais me lever et rentrer chez moi. C'est alors ce que je fis, je posa mon pied dans la marre rouge et m'appuie dessus. Mon regard fixé sur ces reflets sanglants, mes yeux essayait de percevoir le mien à travers toute les images flous que l'on me montrait.

Je ne parvint malheureusement à rien voir de précis. Cependant j'arrivai à marcher sur cette longue ligne qui séparait le lieu de mon crime, mon nouvel enfer, à ma clé de survie.

Une fois chez moi, je fis le moins de bruit. Cela était possible grâce au lino qu'avaient choisi mes parents et pour ça je leur en remercia. La seule et unique chose qu'ils ont pu faire de bénéfique a depuis ma naissance.
A peine arrivé dans ma chambre je m'allongeai sur mon lit, m'enroulai dans ma couette et pris mon oreiller dans les bras. Tous étaient maintenant couvert de mon sang, tous étaient donc aussi coupables pour avoir vu mais pas agis, que moi pour avoir cacher.

Sans avoir plus aucun contrôle sur mon corps je sentis une larme salé coulée le long de ma joue et rencontré la sensation amère de mes coupures. J'aurais crier si seulement je n'étais pas aussi abasourdi. Je n'avais plus de force même pas celle de pleurer avec ma voix.
Alors mes larmes s'enchaînèrent plus silencieuses les unes que les autres et je m'endormi ainsi.

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Pardonne - Moi...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant