Elya
Je sens une fine caresse sur mes tempes lorsque je réveille.
Cependant je n'arrive pas à voir ne serait-ce une seule lumière. Tout autour de moi me paraît sombre et noir.
Une bouffée de peur me pris la gorge alors je bats des cils espérant qu'ils finissent par s'ouvrir. Mais lorsque cette voie me parviens aux oreilles je stoppa tout mouvement.
- N'essaye pas d'ouvrir les yeux mi bella, tu saignes... Je reviens, ne bouges surtout pas d'accord ?
Je n'arrivais pas à y croire. Il était là, il se trouvait dans ma chambre, à côté de moi, il venait de me caresser de manière douce. J'avais aimé son geste...
Comment peut-il oser se tenir s'y proche de moi après ça?
Après ce qu'il m'a fait ?
Aucun mots ne sortait de ma bouche, je n'arrivais pas à respirer la peur serrer ma gorge jusqu'à se qu'elle en devienne indénouable. Je sentais chacun des battements de mon cœur cogner contre ma poitrine tel un tambour. Il m'était impossible de lui répondre, j'avais peur de cette situation, peur de ses gestes. J'avais tout simplement peur de lui.
Soudainement j'entendis la porte de ma chambre se fermer, puis sa voie retenti une nouvelle fois :
- Je suis revenu, j'espère ne pas trop t'avoir fait attendre, mi bella...
Je venais tellement de repenser à cette nuit là que je ne m'étais même pas rendu compte de son absence. Pourtant elle ne m'avais pas manquée.
- J'ai croisé tes parents en descendant dans le salon. Ils s'inquiéter pour toi mais je les ai rassuré en leur disant que j'allais m'occuper de toi ce week-end. Ne t'inquiète pas, je te protège et je le ferai toujours, mi bella...
A peine il eut le temps de prononcer cette phrase que mes mots jaillir sans même arriver à les contenir.
- Ne m'appelle pas comme ça !
- Et bien j'ai faillit croire que tu était devenu muette. Mais cela me paraissait étrange vu comment ta voie retentissait hier...
Mon souffle se coupa net. Il s'en souvenait.
Comment oublier quelque chose que l'on aurait jamais pu imaginer ?
Un silence de mort était maintenant tomber sur la pièce. Aucun de nous deux osaient parlé et ce ne serait certainement pas moi qui relancerai la conversation. Je n'en avais aucune envie.
Malheureusement ce silence ne dura pas aussi longtemps que je l'aurais espérer car il finit par ajouter :
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Pardonne - Moi...?
Roman d'amourElle était traumatisé par un homme.... Il était traumatisé par une femme... Toujours là même chanson, mes pas les même interprètes. Comment en changer le rythme ? Eux deux étaient les opposés mais...en même temps identiques... Nous nous comprenons...
