Chapitre 2: révélation

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New York 6.55

Encore et toujours le même réveil. Je me redressa, me frotta les yeux et partis dans la salle de bain, encore et toujours la même routine ennuyante. Je changea mes bandages et pensa à la soirée de la veille.
Donc Sébastian Lucifer est mon père?

Ça me semble complètement fou, non seulement parce qu'il est un mafieux mondialement connu mais aussi parce qu'il habite à New York et que je ne l'ai jamais vu ni même croisé.
Peut être qu'il savait que j'existais et qu'il m'a renier.
Peut être que ma mère ne lui as pas dis qu'elle était enceinte.
Peut être qu'elle l'a fui après ma naissance.

Je pense beaucoup trop pour un début de journée. Je me brosse les dents et prends mes affaires pour aller au lycée.

Une fois dans l'enceinte de l'établissement, je me dépêche de rejoindre ma première salle de cour.
Je préfère ne pas recroiser la pétasse d'hier.
Je rentre dans la salle et prend la place du fond près de la fenêtre.
La classe commence à se remplir et quelques personnes me regardent bizarrement. Je griffonne dans mon cahier le symbole qui se trouve sur « ma » veste en attendant que la prof' arrive.

New York 15.55

Je suis à mon dernier cour, français. J'essaye de me faire discrète, comme j'ai très bien réussi à le faire aujourd'hui. Malheureusement pour moi le prof' me regarde énormément. Sûrement à cause de l'incident d'hier.
À la fin du cour je me précipite pour sortir de l'établissement mais la pétasse m'attrape avant. Elle me pousse au sol et rigole avec ses copines. Elle allait me frapper mais la voix grave du prof de français se fit entendre.

-Je doute fort, mll Mills, que le proviseur soit heureux d'apprendre que vous et vos amis vous amusiez à terroriser la nouvelle. Suivez moi toutes les trois.

J'attendis qu'ils soient tous les quatre partis avant de me lever. Je rentra difficilement chez moi où il n'y avait personne.

Je me fis un chocolat chaud et commença à travailler.
Quelques dizaines de minutes plus tard, j'avais fini tout ce que j'avais à faire alors je décida d'aller jouer au piano.

Une fois que la dernière note fut jouée je soupira.
J'avais une amie avant, mais elle a été victime d'une de mes crises de colère. Elle a fini à l'hôpital.
Je chantais beaucoup pour elle avant.
Je me leva et décida d'aller faire un tour dehors.
Je mis mon casque et écouta ma musique quand je sentis un regard sur moi. Je tourne la tête et regarde un peu partout jusqu'à ce que mon regard se pose sur une Citroën noire. Deux hommes à l'avant et à l'arrière l'un d'eux me siffle et commence à parler.

-Salut ma belle, tu voudrais pas monter?

Je n'y prêta pas attention et remis mon casque sur mes oreilles pour continuer mon chemin. Malheureusement pour moi, ils n'étaient pas de cet avis. L'un d'entre eux descendit de la voiture et pris mon bras. Il me tenait si fort que l'une de mes blessures me fit mal. Je me débattais mais il avait clairement une force supérieure à la mienne.

-Pas la peine de te débattre bichette. Dit-il en me montrant ses yeux changer de couleur.

Un putain de loup garou.
Comprenant que je n'avais aucune chance, je me mis à chercher quelqu'un ou quelque chose qui pourrait m'aider.
Heureusement pour moi, l'heure de pointe approche, et à ces moments là, les rues de New York sont bondées.
Je tente le tout pour le tout et lui met le plus gros coup possible dans le ventre et par en courant.
Évidemment il se met à me courir après mais les gens commencent à circuler, le ralentissant. Je passe par les rues les plus utilisées. Je me faufile entre les gens et arrive à le semer.
Je continue malgré tout à courir car s'il en a envi, il pourra me suivre sur des kilomètres. Je laisse mes jambes me guider et me contente de courir le plus vite possible.
Je me retrouve vite à bout de souffle. Je regarde où je suis et je n'en crois pas mes yeux, je suis à la boîte d'hier. Je m'apprêtais à faire demi tour.

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