Chapitre 2

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-Hum!!, Aller, laisse moi dormir Hima
S'il te plaît....dit je en remettant la couverture qui m' avait été retirée

Mais, malgré mes plaintes, je sentait toujours des mains me remuer dans tous les sens ....

-maman, ... allez maman réveille toi... J' entendait une petite voix douce me murmurer ces mots comme pour ne pas me brusquer avec une pointe d'amertume

-hn,... bonjour hima, ça va ?

-maman, Boruto a un bobo sur la tête, dit le bout de chou devant moi avec des larmes dans les yeux

-Quoi!!!!, Fit je en sautant du lit avant de mettre mes pantoufles en me précipitant vers le salon de mon appartement
Qu'est ce qui c'est passé ? quetionnais je en hâtant le pas

-On jouait  dans le salon et Boruto est tombé et il a dit qu'il avait mal à la tête,... essuie t-elle les larmes de ses yeux

-Oh, mon petit lapin, dit je en m'arrêtant...ne pleure pas, la pris je dans mes bras pour la rassurer...je suis sûr que ce n'est pas grave

-snif... d'accord maman.

Après qu'elle se soit arrêtée de pleurer, je me dirigeait dans le salon, croyant le trouver entrain de pleurer mais non, il jouait sans se soucier de sa bosse à la tête, se qui me fit sourire. Il lui ressemble tellement, aussi physiquement que mentalement. Avec ses cheveux blancs, ses gros yeux bleus et ses mêmes marques sur les joues, Boruto était le portait craché de son père. Bien sur, ma petite Himawari n'était pas en reste non plus, avec également des yeux bleus et ses deux traits sur chaque joues, elle lui ressemblait beaucoup, à la différence de ses cheveux qui était bruns comme les miens. Mes jumeaux étaient le trésor de ma vie.  
Le jour de leur naissance, j'avais été à la fois la plus heureuse et la plus malheureuse de toutes les femmes. Premièrement parce que je ressentais à ce moment là tout l'amour du monde pour ces deux petits êtres si fragiles à qui j'avais donnés la vie et deuxièmement car leur père, l'homme que j'avais jadis aimée toute ma vie n'était pas à mes côtés pour me soutenir et me rassurer ou même  partager mon bonheur. Et même en y repensant maintenant, je me dis que je n'aimerais peu être pas un autre homme aussi fort que je l'aima. Ce n'est pas faute de ne pas avoir essayé car pendant deux ans, Hanabi et Sakura avaient tous fait pour que je rencontre des hommes mais rien n'avait marché. C'est comme ci quelque chose au plus profond de mon être m'en empêchait, et voir mes enfants tout les jours me le rappelait, comme un coup de poing au visage. Enfin, je dis ça mais, avais je cessée de l'aimée. Même après quatre ans, je ne parviens toujours pas à le haïr. Certains me diront que je suis folle mais c'est comme ça, je ne peux m'y résoudre car malgré tout, c'est le père de mes amours et après l'avoir aimé pendant tant d'années, il me semble impossible de le haïr sincèrement et en mon libre conscience.

Après mon divorce avec Naruto, me reconstruire avait été une torture moralement car apprendre après seulement deux mois de divorce qu'il s'était remarier et attendait un enfant avec Shion, suivi des moqueries de sa cousine rousse qui me haïssait depuis toujours. Si ça n'avait été l'aide de mes proches, je me serais sûrement abandonnée et aurais gâché ma vie pour un "homme sans couilles" comme disaient ma sœur et Sakura. D'ailleurs, en parlant d'elles, Hanabi était maintenant en dernière année d'université en psychologie et tout allait bien, et pour Sakura, elle est désormais mariée à Sasuke et les deux en eu un petit garçon adorable appelé Shin, un mélange parfait entre les deux, cheveux noirs et des yeux verts comme sa maman. Ils sont heureux et forment une belle petite famille, je l'envie par fois, d'avoir réussi à atteindre son bonheur. Shin et Boruto sont d'ailleurs très bon amis et la dernière fois qu'ils sont passés me voir, ceux-ci n'arrêtaient pas de courir dans tous les sens de la maison. Sasuke et Sakura étaient les seuls de notre ancienne clic d'amis à être au courant pour les jumeaux et depuis la tromperie de Naruto, les trois n'étaient plus aussi proches qu'avant et ça me peinais beaucoup car je savais qu'ils en souffraient. Mais aujourd'hui, ce qui comptait pour moi, c'était le bonheur de mes enfants même si je devais finir seule. Mes pauvres enfants croyaient que leur père était mort, bien sur ils ne comprenaient pas ce que ce mot impliquait mais j'avais l'impression que tout leur dire m'anéantirais, décision que je regretterai sûrement un jour mais pour l'instant, leur présence à mes côtés me suffisait amplement.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 14 ⏰

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