Voici mon texte ^^
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« La lune brillait au dessus des vastes plaines endommagées par les anciennes batailles, les collines étaient surplombées par les ruines antiques.
Un calme mélancolique planait doucement sur les terres.
Les gouttelettes de rosée, aussi brillantes que des opales polies, aussi pure que la neige des hauts sommets, et aussi précieuse que les roches cristallines des grottes environnementales, givraient dans l'air glacial devenant doux de la fin de l'hiver.
Une belle biche au regard de lumière passa dans les bois de conifères en bordure des plaines.
De la, sortit une jeune elfe des bois.
L'astre céleste peignait le décor de sa lumière lunaire.
Les yeux de l'être de la forêt brillaient d'une lueur chaude, son regard de braise balaya la vallée antique.
Une assemblée de ses semblables se tenait dans les arbres et sur les collines d'un marais, voisin des grands végétaux.
La belle des bois se tient au centre de la plaine, les vents se déchaînèrent, les arbres se pliaient sous l'élément du ciel.
Une bête écailleuse et aux grandes ailes étincelantes atterrit sous les violentes bourrasques.
Un dragon, maître des cieux, être de l'air et symbole majestueux. Ses cornes recourbées vers l'arrière se dressaient élégamment sur sa tête.
Le Reptile, de son ombre dominant les arbres. Toisant l'être des bois de toute sa hauteur
D'un geste respectueux, les deux êtres se firent mutuellement une révérence.
Sous des milliers de battements d'ailes, les membres du peuple céleste atterrirent derrière leur gardien, un dragonnet se tient près des pattes de celui-ci.
Leur regard se tourna vers les eaux, bouillonnantes de vies. Les vagues se levèrent vers le ciel. Sous un typhon d'eau pure, un reptile a carapace, une gigantesque tortue, portant sur son dos, l'île sacrée, abritant une citée évoluée, l'Atlantide montrait sa splendeur aux êtres de la surface. La créature des eaux poussa un cri cristallin. En signe d'amitié.
Sirènes et poissons des grands fonds arrivaient a la surface agitée par les nageoires de la tortue géante.
Les trois êtres fixèrent d'un œil, la montagne rocheuse du sommet lointain. D'où s'échappait d'épaisses volutes de fumée cendrée. Le Magma s'agita, d'une grande éclaboussure brûlante, un immense oiseau de grâce sortit de son antre de feu, poussant un cri résonnant a des milliers de lieux a la ronde, sous une pluie de gouttes meurtrières. La bête de feu battit de ses grandes ailes avant de se poser parmi les créatures déjà présentes.
Les créatures de feu, elles, arrivèrent par les terres, avant de rester derrière l'oiseau.
La Belle Elfe sortit, d'une sacoche à son épaule, un lys lumineux, qu'elle écrasa en poussière étoilée. D'une main, la fille sylvestre prit une flûte en bois de cerisier, de son rangement. Le bois brillait à la lumière de l'astre satellitaire de leur douce planète. Un son forestier en sortit, de sa musique, les plantes semblaient danser et les arbres, chanter les anciens contes enfuis sous les millénaires d'ignorance.
Le Dragon des Cieux, lui, ouvrit ses ailes et sa gueule, dévoilant ses crocs brillants, en sortit un chant grave, faisant raviver les souvenirs de blessures encore sanglantes, la douleur de la rancœur et de la haine. Les ténèbres étouffés par ses membres célestes.
La Tortue de l'Île, fit battre de ses nageoires, les eaux écumeuses de la sagesse, les bribes de savoir murmurés par les calmes mares, rivières et mers. La richesse de l'esprit sans limites. L'espoir, du souvenir des anciennes catastrophes.
Le tout dans un chant tristement doux.
Le Phénix des Braises, de ses flammes incandescentes, chanta la renaissance, de ses plumes d'or, il traça les victoires et défaites, les joies comme les malheurs, dans un rappel commun de l'essentiel.
La mélodie des quatres créatures s'entendit de loin. Très loin. Jusqu'à même des contrées inconnues.
Des restes du lys, apparut une maigre pousse.
La foule d'êtres élémentaires présents se mit à chanter en fond, accompagnant joliment la musique des gardiens.
«Que notre chant de la vallée scelle notre paix désormais éternelle, que la haine des combats et que les erreurs ne disparaissent pas, pour pouvoir donner une leçon aux générations à venir et que la sagesse nous gagne, même nous, gardiens de la terre sacrée...» Dit l'elfe, d'une voix aussi pure que la lumière.
Le silence revient.
La mélodie de la paix resta en écho, se reflétant contre ruines et roches.
Même le mal le plus sombre ne pouvait ternir cette entente si belle.
«Je jure, au nom de mon peuple entier, que la paix restera entre le royaume des cieux est ceux d'en bas.» Dit le dragon.
«De même pour celui du Feu » Ajouta le Phénix.
«Et également pour celui des eaux.» R ceeprit le Reptile aquatique.
«Et celui des bois le jure également.» Termina l'elfe.
Depuis ce jour, chaque être des bois, des mers, du ciel, du feu et des îles lointaines garda en mémoire, les erreurs commises et la paix retrouvée des gardiens...
⋆♪–⋞⋟Commencé le 8/03/23
×-•°*~Terminé le 17/03/23
⭒⋱⋰➴ 843 mots
⋆☽Ailou
