Chapitre 12

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Le lendemain, je me réveille en première et remarque que Percy est resté et qu'il dort à poing fermé.

Il a l'air si détendu, je ne peux pas m'empêcher de regarder son visage si paisible.

Je me resaisis et vais vérifier si Audrey dort. Je n'entend aucun bruits venant de sa chambre donc j'imagine que oui.

Je prépare un petit déjeuner puis mange devant la télé.

Percy arrive dans le salon quelques minutes plus tard.

"P-T'aurais pû me réveiller, imagine qu'Audrey se serait levée avant moi ?

T-Je t'aurais laissée t'expliquer.

Il rit.

P-T'es une viscieuse, toi !"

Je le regarde d'un air sérieux.

Il se tait, voyant que je ne rigole pas.

Je vais ranger ma chambre et commencer à faire mes valises.

Audrey se lève un quart-d'heure plus tard et Percy est sur le canapé. Ils font aussi leurs valises et nous partons à 10h pétantes.

Nous achetons à manger pour un déjeuner et sommes dans le train vers 11h.

Cette fois, Audrey est en face de Percy, à côté de la fenêtre, et moi à côté d'elle.

Pendant le trajet, je remarque qu'ils sont beaucoup sur leur téléphone. Ensuite, il échanges beaucoup de regards. Désolés pour Percy, dans l'incompréhension puis tristes du côté d'Audrey. Je ne comprend pas, mais quand celle-ci pose son téléphone, elle est dépitée et retiens ses larmes. Percy pose son crâne contre l'appuie-tête et ferme les yeux, soucieux.

Je lui envoie immédiatement un message.

Il se penche et ouvre les yeux quand il reçoit ma notification.

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T-Qu'est-ce qu'il ce passe, tu lui a dit quoi, pourquoi elle est comme ça ?

P-Je l'ai fait.

T-De quoi ? Explique-moi !

P-Je lui ai parlé, comme tu m'avais demandé.

J'écarquille les yeux et le regarde. Il sourit.

T-Dis que tu va au wagon-bar, attends 2 min que je dise que je vais aux toilettes et attends moi devant.

P-Ok.

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Il met son téléphone dans sa poche, me regarde, dit qu'il va boire quelque-chose et part.

Deux minutes après, je dit que je vais au toilettes et je pars à mon tour.

Audrey, les yeux perdus dans le paysage, bronche à peine.

Je marche vite jusqu'aux toilettes, remarque que le wagon est vide (une chance !) et m'arrêtte quand je vois Percy.

On se sourit, puis je me précipite vers lui, lui prend la tête dans les mains et l'embrasse fougueusement. Il me reçoit parfaitement, passe une main dans mes cheveux et une sur ma taille, et unit complètement nos lèvres. C'est bien plus intéréssant qu'à l'arrêt de tram, car ce n'est pas un baiser volé, et nous savons que nous sommes libres de nos actes désormais.

Je me détache et reprend ma respiration. Nous sourions jusqu'aux oreilles.

"T-Je t'aime, Percy.

P-Moi aussi, je t'aime."

Ne me fais pas regretter mes choixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant