Adossée à un mur, je pensais. J'imaginais ma vie sans cette foutue maladie. Aurais-je été heureuse ? De vivre sur cette Terre j'entends. Aurais-je eu la force de contempler ces gens passant devant moi ?
Cette maladie me bouffe. Elle me détruit de l'intérieur, prenant chaque partie de mon corps et les jetant par dessus bord. Elle l'écrase de toutes ses forces, essayant sans peine de réduire mon âme. Mon âme qui s'effrite, se dissout dans toutes ces larmes, dans tout ce chagrin. Chagrin qui rend ma vie insupportable.
Tout ça à cause de toi. Toi, ma maladie qui ruine ma vie.