C'était une douce et chaude fin d'après midi du mois de juin.
Le soleil était plus que présent, et tapait sur la peau caramel du jeune noiraud.
Yeonjun la tête posé sur les cuisses de Beomgyu observait au loin ses trois autres amis chahuté ainsi que rire aux éclats. Ils profitaient des instants présent du mieux qu'ils le pouvaient.Le regard toujours rivé sur ses amis, il ressenti un pincement au coeur, car toute cette insouciance finirais par disparaître un jour.
Et c'était ce qu'il redoutait le plus.
Si il y avait bien une chose qui angoissait Yeonjun c'était de devoir dire au revoir à sa jeunesse, par obligation de devenir adulte.
Pourtant c'était déjà le cas pour Soobin et lui.
Celon la loi ils étaient tous deux majeurs.
Mais comparé au grand blond Yeonjun refusait de l'admettre.
De l'accepter.Il avait l'impression d'être en chute libre, de ne plus rien contrôler.
De perdre pied.
Le temps s'écoulait contre son gré, et la nostalgie le gagnait.
Yeonjun s'avait qu'il devrait devenir responsable un jour ou l'autre, mais il ne pensait pas que cela arriverait aussi vite.
Il ne voulait pas devenir une grande personne aux yeux de la société.
Car qui dit adulte, dit responsabilités mais surtout devoir se projeter dans le futur.
Et ça, c'était une chose qui effrayait encore plus le jeune homme.
Le coréen détestait devoir penser à cette perspective qu'était " aller de l'avant ".
On ne savais jamais à l'avance ce que tout cela pouvais nous réserver comme surprise.
Il n'était tout simplement pas prêt à accepter cette vérité.
Tout ça parce qu'il avait peur d'être lâché dans un monde dans lequel il n'aurait aucun repère, un monde dans lequel il serait obligé de faire une croix sur tout et de penser constamment à l'avenir.
Un monde dans lequel il serait forcé de tomber dans une routine sans fin. Du moins jusqu'à sa mort.
Devenir adulte était bien trop précipité et trop terrifiant pour lui.Il admirait Soobin.
Car celui-ci n'avait pas peur d'aller de l'avant, au contraire celui-ci ressentait une sorte d'excitation à savoir ce que l'avenir lui réservait.
Du moins c'était l'impression qu'il lui donnait.
Le grand blond acceptait son sort dans le plus grand des calme.
Et juste pour ça, Yeonjun l'admirais.
Face à lui il se sentait nul.
Pas que face à lui d'ailleurs mais face à tout ses amis.
Tout ceux-ci avaient des projets pour l'avenir, des ambitions, des rêves, des devoirs et des envies à réaliser.
Puis il y avait lui. Choi Yeonjun.
Sans envies, sans ambitions, sans rêves, sans talents et sans projet en particulier.
La seule chose qu'il savait faire était de fuir la réalité du mieux qu'il pouvait.
Il se sentait incapable, et tiraillé de tout les côtés.
C'en était trop pour lui.Toute cette situation étant trop oppressante, il ne pu retenir ses larmes plus longtemps. Celles-ci coulèrent le long de son faciès avant de finir leur course sur les cuisses du magnifique brun qu'était Beomgyu.
Celui-ci alarmé par les légers tremblement du noiraud ainsi que des gouttes d'eau atterrissant sur ces cuisses, pris l'initiative de passer plusieurs fois sa main dans les cheveux noirs de jais du plus vieux, dans un geste qui se voulaient désespérément doux et rassurant.
Il lui sourit de bienveillance tout en peinant à cacher son inquiétude.Sentant que le noiraud commençait enfin à ce calmer après dix longues minutes - de pure détresse pour le plus jeune qui ne savait pas comment gérer ça - Beomgyu souffla de soulagement puis déposa un chaste baiser sur son front. Un baiser qui pouvait facilement remplacer un tas de mots plus rassurant les uns que les autres.
Yeonjun sachant le brun pas très doué avec les mots, sourit face à ce geste qui voulait dire tant de chose.
Il essuya ces yeux encore humide puis se rassit correctement avant de le prendre dans ces bras et de le remercier.
Les faisant ainsi sourire de plus bel tout les deux.
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𝙁𝙖𝙧𝙚𝙬𝙚𝙡𝙡 𝙉𝙚𝙫𝙚𝙧𝙡𝙖𝙣𝙙 ᵀˣᵀ
FanfictionEnglish vers on @Mxxn_walk Lettre à ma jeunesse : Chère jeunesse. J'aurais aimé rester plus longtemps en ta compagnie, voir éternellement. Mais malheureusement chaque bonne chose à une fin, et aujourd'hui notre vie commune touche à son terme. J...