si on lance un dé à six facettes dans l'univers, arrêtera-t'il un jour de rouler à l'infini ? serait ce le moyen de découvrir si l'univers a une fin ? si on lance un dé à six facettes dans l'océan, les vagues (tumul)tueuses le malméneront jusqu'à l'emporter au large, où il sombrera dans les abysses là où même la lumière ne l'atte(i)ndra plus. dans ces deux cas, personne ne saura jamais sur quelle face tombe le dé. personne ne peut déduire les probabilités découlant de l'infini et du vide.
mais pourtant, nous découlons tous de l'univers. et nous coulerons tous en s'aventurant trop loin dans l'océan. et pourtant, on repose sur certaines probabilités pour avancer. quelle est la probabilité que je me noie dans cet océan de pensées? quelle est la probabilité que mes larmes soit mêlées à cette pluie qui dévale mon visage? quelle est la probabilité que mon sang vermillon tâche en ce moment ses vêtements?
la vérité c'est qu'on nous donne l'illusion que ses probabilités sont calculables alors qu'elles ne le sont tout simplement pas. elles découlent du vide et de l'infini entremêlés, faisant chavirer nos destinées comme un océan tempétueux. telles des milliards d'étoiles vagabondes, nous suivons tous une trajectoire que l'on croie imposée sans même remarquer qu'on en dévie à chaque instant jusqu'à retourner à notre point de départ encore et encore, de poussière à poussière. un anneau de moebius inéluctable. inévitable.
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petit texte encore une fois sur un thème choisi par ma fidèle acolyte d'écriture
désolée de cette longue absence dont vous n'avez que faire puisqu'au final mes seuls vrais lecteurs ont déjà lu tout ce que je vais poster
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(in)fini
Random« Le vent caressait mon visage, les mouettes hurlaient, les vagues dansaient et j'étais là, sur les rochers noirs. Cela avait finit par se stopper pour laisser place au silence et à cet instant, je me suis sentie éternel comme la poussière. »
