Le lycée de l'enfer

Une amie ?

Je la suis comme. Mais au bout d'un moment je n'arrive plus à marcher. J'ai trop mal, et je n'ai plus d'énergie.
Je m'écroule par terre. Elle continue son chemin sans voir que je ne la suis plus. J'essaye de crié mais je n'ai pas la force, alors je pleure, très fort. Elle se retourne et heureusement me vois. Ouf... Je suis sauvé. Elle s'approche de moi et me prend avec ses amies sur leurs épaules. Je les adores. Enfin quelqu'un qui m'aide dans ma vie douloureuse. Elle me conduit chez elle. Je vois que cette maison est petite mais magnifique. En vrai elle est grande mais maintenant que j'habite dans un véritable palasse, cette maison est pour moi un grain de sel dans la ville. Elle ouvre la porte, tout est ordonné, pas une miette de pain ne gise sur le sol. Tout est nickel. Mais ma mère m'a toujours dit que quand quelque chose est parfait le mal se cache derrière.  Elle m'installe dans son lit. Je suis si épuisée mais je ne dois pas dormir. J'ai envie de savoir de quoi elles parlent dans la salle de bain. Alors je sors de mon lit, j'essaye d'ouvrir la porte. Mais elle est fermée ! La porte est fermée à clé. Puis j'entends des pas qui viennent vers cette pièce. Je cours dans le lit mais trop tard.

- Clara ? Mais pourquoi est tu debout, je t'avais demandé de ne pas bouger.

- Je... Je suis désolée. J'avais juste envie d'aller au toilettes.

- Tu aurais pu demander enfin. Bon, pas grave. Et les filles, si on aller manger un bout.

- Oui !!! Répond les fille en cœur.

Je vais les suivre mais Lia s'en va et referme la porte. Cette fois c'est trop, je ne suis pas venue ici pour rester dans un lit. Ça ne change rien de chez mes parents. Alors je crie le nom de mon amie. Elle vient immédiatement.

- Qu'est ce qu'il y a !? Tu as quelques chose !?

- Non, mais je ne veut pas resté comme ça dans ce lit je veux m'amuser. Sinon ça ne change rien de chez mes parents.

- Oui tu as raison, on va te ramener chez tes parents.

Attend quoi, elle a osé faire ça !? J'ai cru que j'allais descendre avec elles ou qu'elles allaient rester dans la chambre. Rien. Alors je cours hors de la pièce en pleurant. Il est 11 h, j'ai faim, j'ai froid, et je suis fatiguée. Je ne sais pas quoi faire. Je tombe sur le sol et m'évanoui. Puis quelqu'un me ramasse qui peux bien être cette personne...