♣️chapitre 60♣️

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Je me suis réveillée avec un mal de tête terrible, une douleur sourde qui me martelait le crâne. En essayant de me frotter le visage, j'ai réalisé que mes mains étaient tremblantes, et j'ai soupiré, épuisée. Hier encore, j'avais passé toute la journée dans ma chambre, laissant mes pensées m'emmener où elles voulaient. Je m'évadais dans mes rêves, imaginant une vie meilleure, une famille aimante, une amitié sans complication, un amour vrai. Mais en fin de compte, je savais que tout cela n'était qu'une illusion, un refuge éphémère pour échapper à la dure réalité.
Je me suis tournée vers mon téléphone, posé sur la table de chevet, et j'ai vu l'heure affichée: 14h40. J'avais encore dormi tard, manquant le petit-déjeuner et le déjeuner. Je me suis demandée si ma famille avait essayé de me réveiller pour manger avec eux, comme ils l'avaient fait les premiers jours de ma visite, mais j'en doutais.
J'ai laissé tomber mon téléphone à côté de moi et j'ai enfoui mon visage dans les oreillers, enroulée dans la couverture. Je voulais juste m'évader à nouveau, plonger dans mes fantasmes et oublier le monde extérieur. C'était le seul endroit où je pouvais être moi-même, où je me sentais en sécurité. J'avais le contrôle, je pouvais tout imaginer et tout créer.
Mais alors que j'essayais de m'échapper de nouveau, mon téléphone a sonné. J'ai ignoré l'appel, mais il a continué à sonner, une fois, deux fois, trois fois. Finalement, j'ai décroché, agacée par cette interruption.

- Allô, dis-je d'une voix endormie.

- "Salut, T/P ! Tu viens juste de te réveiller, n'est-ce pas ?" répondit Minho avec amusement.

Je regardai l'écran de mon téléphone pour confirmer que c'était bien lui qui m'appelait. Pourquoi m'appelait-il maintenant ? Je n'étais pas d'humeur à parler à qui que ce soit. Je voulais juste me retrouver avec moi-même.

- "T/P, tu es toujours là ?" demanda-t-il, ne recevant aucune réponse de ma part.

Je ne voulais pas lui répondre et juste raccrocher. Mais il était difficile de garder son sang-froid en entendant sa voix douce et réconfortante. Une partie de moi voulait juste l'entendre me parler, tandis qu'une autre partie avait peur de lui parler, car il saurait que quelque chose n'allait pas et je ne voulais pas qu'il le sache, allez savoir pourquoi.

- "Hey T/P, es-tu là ?" Demanda-t-il avec inquiétude face à mon silence.

J'hésitais à répondre. Je voulais juste raccrocher, de peur de ne pas réussir à garder mon calme. Nous parlions de Minho, et, aussi surprenant que ce soit, il savait instinctivement quand quelque chose n'allait pas. Je devais finir cet appel rapidement, mais quelque chose en moi m'empêchait de raccrocher. À l'entente de sa voix, je me sentais mieux. Son ton apaisant et la manière dont il prononçait mon nom réussissaient à calmer mon cur qui se battait comme sur un champ de bataille.

- "S'il-te-plaît ne m'ignore pas" avait-il demandé le plus doucement possible. "Tu sais, c'était difficile pour moi de t'appeler... Normalement, je déteste faire le premier pas", me dit-il.

Je ne savais pas s'il me reprochait de ne pas répondre ou s'il voulait simplement me le signaler. Il était doux mais sérieux à la fois. Je voulais dire quelque chose, mais aucun mot ne me venait à l'esprit.

- "Bon...ce n'est pas grave si tu ne dis rien, je vais directement aller au but alors." Il marqua une assez longue pause, comme pour chercher les bons mots et fini par se lancer. "Le fait que tu ne travailles pas ne veut pas dire qu'on ne peut pas se voir pas vrai..." Il y eu un autre silence qu'il brisa plus vite que le premier, "Je suis en bas de chez toi et j'aimerais te voir. Il se trouve que je commence à oublier tes traits..." il n'avait pas trouver la meilleure excuse mais il a fait avec et moi je ne pouvais que jubilé intérieurement "...tu peux descendre pour un moment... s'il-te-plaît ?"

I'll Be Here For YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant