. Journée 1

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Eté 2038

Journée 1 :

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Juin 2028. Dernier jour de cours. Dernier jour avant la liberté. Avant que ces quatre années de collège soient enfin derrière nous.

En cette forte chaleur, tous les élèves du collège Curie mourraient de soif, notre professeure de mathématiques nous interdisait catégoriquement d'aller boire.

Liz et moi, tout au fond de la salle, étions étalées sur la table, essayant désespérément de capter le peu d'air que laissait passer la fenêtre ouverte.

Mais évidemment, l'air n'était pas plus frais qu'à l'intérieur.

Je n'avais jamais su supporter la chaleur, depuis mes plus lointains souvenirs. Ma gorge sèche ne demandait qu'à boire. Je re tentais ma chance auprès de la professeure.

- Madame c'est plus possible là, il faut que j'aille boire, je crois que je vais m'évanouir ! essayais-je de crier malgré la chaleur étouffante.

- Hors de question, moi aussi, j'ai chaud, pourtant, je continue mon cours ! rétorqua la prof.

Liz et moi se lançâmes un regard complice : celui qui dit que nous n'écouterions pas la prof.

Je comptais sur mes doigts jusqu'à trois, et toutes les deux, nous nous levâmes et coururent vers la sortit de la classe.

Nous courions en riant à cause de la tête de la prof folle de rage qui essayait de crier "Jeunes filles, revenez tout de suite !!"

Tous les élèves de notre classe se levèrent à leur tour pour nous suivre, sous le regard désemparé de la prof.

Aux toilettes, toutes les filles de notre classe faisaient la queue pour les deux seuls lavabos qu'il y avait, Liz et moi en tête.

Reprenant mes esprits, enfin hydratée, je n'avais pas du tout envie de revenir en classe, j'espérais juste que cette vieille folle de prof de math mourrait dans les plus brefs délais.

C'est là que je sentis le sol trembler, un cri, une charge lourde tombant sur ma tête, et ma vue se troubla. Je me sentis tomber sur le sol dur, puis plus rien. C'était le début de la fin.

1 semaine plus tôt.

J'étais en train de regarder la télé avec mes parents, mangeant les restes de la veille.

"Alerte infos : Ce matin à 10h05, la ville de Aix-en-Provence à a moitié sauté, tout est en ruine. La police est sur les lieux et ne trouve aucune trace. D'après les policiers, les terroristes seraient partis il y a bien longtemps, ou morts sous les débris. L'attentat a commis environ dix-mille morts. Les pompiers essayent d'en sauver un maximum.

L'attentat s'est avéré être le plus meurtrier et dévastateur depuis des années. "Pour pouvoir reconstruire, il nous faudrait une trentaine d'années" annonça le président"

Maman lança un regard inquiet à papa, qui répondit :

"Ne vous inquiétez pas, on habite là ou on habite, rien ne nous arrivera !"

***

Je me réveillais doucement avec un mal de crane horrible. La lumière du jour m'aveuglait. Assise, je regardais autour de moi. Le collège était en débris, la vue du rouge sur le sol me faisait mal à la tête.

Qu'est-ce qu'il c'était passé ?? Mon cœur fit un bond quand je découvris, gisant sur le sol, le corps de mes camarades.

L'envie de vomir me monta d'un coup. Je vomissais sur le sang tout mon dégout. Des corps entassés par terre, du sang, des débris... La panique commença seulement à monter maintenant. Mon cœur battait à mille à l'heure et ma respiration commençait à s'accélérer.

𝐄𝐭𝐞́ 𝟐𝟎𝟑𝟖Où les histoires vivent. Découvrez maintenant