La Folle vie de FLorian

Chapitre 2

Ayant trop peur pour agir, pendant plusieurs jours, Florian resta enfermé dans sa chambre, perdu dans ses pensées. Il avait peur de partir et de perdre tout ce qu'il connaissait, même si ce n'était pas parfait. Il avait peur de ne pas être aimé dans un orphelinat et de ne jamais trouver de vraie famille. Il avait peur de tout quitter sans être sûr de trouver des réponses à ses questions. Finalement, après avoir beaucoup réfléchi, Florian pris une décision radicale. Il allait partir sans rien dire à personne. Il écrivit une lettre à sa belle-mère Chloé, la seule personne de sa famille qui l'avait toujours protégé, pour lui expliquer sa décision et lui dire au revoir. Puis, il prépara un sac avec quelques affaires et il quitta la maison en pleine nuit, sans un mot. Florian avait peur de ce qui l'attendait, mais il était convaincu que c'était la seule façon de se construire un avenir meilleur. Il se dirigea vers l'orphelinat, déterminé à trouver des réponses à ses questions et à se faire une place dans le monde.Florian était déterminé à fuir sa maison et à commencer une nouvelle vie à l'orphelinat. Il a soigneusement préparé un sac avec quelques vêtements, une photo de sa belle-mère et quelques souvenirs de son enfance. Il est parti de chez lui tôt le matin, avant que son père ne se réveille, et a marché pendant plus d'une heure jusqu'à l'orphelinat.

Quand il est arrivé, Florian était nerveux mais déterminé. Il a sonné à la porte d'entrée et a été accueilli par une assistante sociale qui l'a conduit dans une salle d'attente. Elle lui a demandé son nom et son âge, puis lui a expliqué que l'orphelinat était très occupé et qu'il devrait attendre un peu avant de pouvoir parler à quelqu'un. Florian était impatient, mais il a essayé de rester calme. Il a regardé autour de lui et a vu plusieurs autres enfants, certains jouant à des jeux de société, d'autres lisant des livres. Il s'est demandé s'il serait capable de s'adapter à la vie à l'orphelinat, mais il était sûr que c'était mieux que de vivre chez lui. Après une longue attente, Florian a été conduit dans le bureau de la directrice de l'orphelinat. Elle lui a demandé pourquoi il était venu et s'il avait des parents ou des tuteurs légaux. Florian a expliqué sa situation difficile à la directrice, mais elle n'a pas semblé très convaincue. Elle lui a dit qu'il était difficile pour l'orphelinat d'accueillir un enfant sans l'autorisation de ses parents ou d'un juge. Florian a insisté et a essayé de convaincre la directrice qu'il ne pouvait pas retourner chez lui, mais elle est restée ferme. Elle a appelé la police pour venir chercher Florian et le ramener chez lui. Florian était bouleversé et désespéré, il avait l'impression d'avoir été rejeté et qu'il n'avait nulle part où aller.

Il est rentré chez lui avec un sentiment de défaite, se demandant s'il devait simplement accepter sa vie misérable. Il a essayé de trouver un moyen de sortir de sa situation, mais il avait peur de la réaction de son père s'il découvrait qu'il avait tenté de s'échapper. Florian est resté enfermé dans sa chambre pendant des jours, se sentant piégé et seul. Il a commencé à se demander si l'orphelinat était vraiment la meilleure solution pour lui. Il ne savait plus quoi faire, il était tiraillé entre l'envie de partir et la peur de rester. Il restait comme même dans l'idée qu'il serait dans de meilleure conditions