Prologue

11 1 1
                                    

  - cent-six

Pourquoi ?

- cent sept

J'avais confiance en lui

- cent huit

Ce fut la dernière goutte qui tombait, je me relevais avec difficulté, mes bras et mes jambes étaient emplis de cicatrices encore rouges. Ces cicatrices que l'on m'a fait à force de me débattre. Je n'arrivais presque à ne plus rien faire, j'étais coincée dans une pièce plus que sombre.

Je posais mes mains contre le mur pour m'aider à me relever, mes jambes tremblaient, avec l'impression que mes muscles s'arrachèrent.

Je retombais par terre lorsque mon genou se plia. Le sol en pierre, emplit de poussière accueillait mon corps. M'arrachant un cri de douleur. Je sentais que mes côtes aussi commençaient à saigner.

Je reposais mes mains sur le mur, plus motivée que jamais à m'enfuir d'ici, je commençais par relever une jambe, puis l'autre. Même si mes jambes tremblaient, j'avais enfin réussi à me lever.

Je regardais tout autour de moi, j'avançais vers un espèce de point lumineux, d'un seul coup, tout mon corps lâcha, retombant à terre. Des larmes dévalèrent mes joues. Je retournais dans un coin de la pièce, le sol et les murs étaient froids. Je me repliais sur moi-même, perdant l'espoir de partir d'ici un jour. Mon corps me brûlait, j'avais du sang partout sur le corps, qu'il soit sec, ou qu'il coule en ce moment même. Des plaies sur tout le corps. Mes larmes me brûlaient les yeux, ne se stoppant pas.

Il n'y avait pas que du sang sur mon corps, il y en avait sur le sol, l'odeur s'élevait partout dans la pièce. Je n'étais donc pas la première victime de cet homme.

La cave du chef de cartel Rafael Ramirez était le pire endroit que j'avais vu de ma vie.       





   

NayaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant