22.07.22, 16:31
dans la cour de l'école je le voyais m'observer
on avait beau être à l'opposé l'un de l'autre je sentais quand même son regard sur moi
il avait les yeux d'un vert intense et un regard glacial et indifférent dont lui seul avait le secret
c'était comme si il avait déjà tout vu
la vie, la mort peu importe
pourtant je pouvais voir dans ses yeux qu'il avait vécu des choses douloureuses
qui l'ont tué petit à petit.
ses yeux en disait long mais il n'y avait qu'à regarder ses bras pour en être sûr,
personne n'y faisait vraiment attention,
a part moi.
peut être car on avait les mêmes égratignures
et le même regard après tout.28.07.22, 20:40
3h du mat
assise sur le trottoir
la lumière du lampadaire et les rayons de la lune l'éclaire.
un livre et une clope à la main
elle n'a pas l'air nostalgique.
pourtant dieu sait que c'était l'endroit de leurs première rencontre. ce fameux soir d'été où ils n'étaient que deux inconnus, qui se racontaient leurs douleurs respectives sous les étoiles. le livre qu'elle tenait était son préféré. et elle fumait des malboro, car l'odeur lui rappelait l'époque où il l'a prenait dans ses bras. lorsqu'elle se sentais en sécurité, hors de danger.
Elle portait aussi la bague de promesse qu'il lui avait donné.
encore un magnifique mensonge.
elle a du rencontrer des dizaines d'individus depuis son départ, cependant elle le cherche toujours dans chaque nouvelles personnes.
mais malheureusement personne n'est lui.
il a beau être partit, qu'il le veuille ou non,
il aura marqué son existence à jamais.10.10.22, 19:19
réflexions nocturnes
3h du mat, sur le rebord de ma fenêtre.
le regard dans l'vide,
jpense à nous, à tout ce qu'on a fait, mais surtout tout ce qu'on a pas fait. et si ce jour là je t'avais retenu? si je t'avais serré dans mes bras un peu plus longtemps, un peu plus fort, peut être que rien de tout ça ne se serait passé. peut être que tu serais resté avec moi dans cette ville de merde qui sait ?
mais j'ai rien fais de tout ça. j'ai lâché prise et jtai regardé partir sans te retourner. jsuis fière de toi Marcus. jpensais juste qu'on aurait plus de temps.une cigarette pour oublier,
des poèmes pour s'évader,
un horizon à explorer.
mais aussi un futur à créer
des mensonges à avaler,
et un vide à combler.
ça avait l'air plus simple à tes côtés.
Quand je pouvais me perdre dans tes yeux verts et oublier le reste. maintenant jsuis dans les bras d'un autre. c'est pas pareil. c'est vide, on s'aime même pas enfaite.
jpense a toi entre deux conversations anodines,quand je me regarde dans le miroir ou encore avant de dormir.
t'es toujours là. encore un texte te concernant, tout ça pour dire que ton absence me tue encore. et que c'est minable de ma part.25.02.22; 19:17
lyon, France
et je me rappelle de cette fois,
où quelqu'un m'avait dit que
"quand on aime quelqu'un, on le laisse partir".
et c'est à ce moment là que j'ai compris, que malgré la quantité d'amour que vous pouvez avoir pour une personne, vous ne pourrez jamais l'obliger à vous aimer en retour. peu importe à quel point vous vouliez que ça marche.
et ça va faire mal au début,
cela pourrait prendre des semaines, voir des mois.
mais un jour on comprendra que c'était la bonne solution. peut être même la seule d'ailleurs.
pourtant j'ai quand même envie de parler encore un peu de nous. pendant un instant qui durera peut être une vie entière, qui sait ?
parfois je regarde encore les photos, et je me rappelle de ce sentiment de soulagement et de fierté quand je les ai vues pour la première fois.
revoir la lueur dans tes yeux,
qui avait disparue depuis si longtemps.
j'aimerais me perdre dans tes yeux, une dernière fois, juste pour m'assurer que tu n'a pas tant changé que ça finalement.
et j'aurais aimé qu'on se dise au revoir, car j'ai attendu trop de temps, à espérer que cela voulait dire que tu revenais.