Chapitre 14 : Lérida

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Villa d'Esteban

Esteban

Il était bientôt vingt-une heure, depuis seize heures j'étais dans cette foutu salle de réunion avec mes hommes à essayer de trouver une solution, un plan pour trouver ce putain de manoir.

Ce n'est pourtant pas compliqué de chercher un manoir entouré d'une forêt dans les alentours de Barcelone.

Mes hommes ont étalé de grandes cartes du Pays sur la table pour analyser chaque coin de Barcelone et les villes voisines.

Tomas a bien essayé de localiser le numéro de portable après l'appel téléphonique, mais ce hijo de puta a dû bloquer la puce du téléphone, car nous n'avons pas réussi à joindre le numéro avec lequel Mégane avait téléphoné quelques heures avant.

Le bruit d'un coup de feu que nous avons entendu à travers l'appel en mettant fin à la conversation hante encore mon esprit.

Était-elle blessée ?

Qu'est-ce qu'il lui voulait ?

Dans quel état j'allais la retrouver..

Plusieurs questions fusent dans mon cerveau, je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à elle, son visage d'ange qui me manque.. mais malheureusement, avec les paroles qu'elles avaient prononcées pendant l'appelle mon vraiment refroidi, l'homme qui l'a retenais lui avais tout balancé sur moi, je ne voulais pas quelle apprenne tout de suite que j'étais le Chef puissant d'un cartel de drogue.

Ce n'est pas une chose qu'on balance comme ça dans une discussion quand on veut approcher une femme.

Je me voyais mal lui dire,

au faite, je suis le chef d'un cartel de drogue et je suis le plus puissant de l'Espagne, et toi d'où tu viens ?

Très classe comme conversation..

Je n'avais pas l'intention de lui parler de mon cartel, de tout ce bordel que je gère depuis plus de dix maintenant.. j'aurais trouvé une excuse sur le fait de comment je suis riche et des hommes qui travaillent pour moi. Je sais que que c'est mal de mentir, mais je voulais la protéger de tout ça, de ce monde cruel..

Je me sers un énième verre de whisky - en écoutant a moitié mes hommes - que je porte à mes lèvres en le buvant d'une traite.

- LÉRIDA ! Cris un de mes hommes

- Quoi LÉRIDA ? Rétorquai-je

- Il y a plusieurs manoirs abandonnés dans cette ville, dont plusieurs qui ont des forêts aux alentours, je connais cette ville, c'est à moins de deux heures de route d'ici. Dit-il en m'indiquant la ville sur la carte

- T'ES SUR ? Dis-je d'un ton sec

- Certains Chef ! Si c'est cet enfoiré d'Italien qui l'a enlevé, c'est là qu'il doit être ! Répond l'homme

- OK, PREPAREZ-VOUS ET ÉQUIPÉS LES VÉHICULES D'ARMES, JE VEUX TOUT LE MONDE DE DISPONIBLE ON PART DANS LA NUIT ! Hurlais-je dans la salle de réunion

Les hommes quittent la salle de réunion pour rejoindre le sous-sol où sont stockés les armes pour pouvoir équiper les véhicules blindés.

Je me dirige vers le buffet et sort une nouvelle bouteille de whisky et je me sers un nouveau verre en affichant un petit sourire aux lèvres.

- Je connais ce petit sourire aux lèvres. Me fit Rafael

- Quel sourire ? Répondais-je

- Ce sourire en coin quand tu sais, que tu es sur le point de gagner la partie. Ajoute Tomas

Le Coeur Meurtri - Tome 1 [ EN CORRECTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant