Lettre 2 (La soirée)

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TW : Vi0l,  dr0gue

"Tu as trouvé l'adresse ? C'est parfait. Bien, je continue l'histoire de la soirée. Comme je le disais, il a invité les populaires du lycée afin de passer la soirée avec nous. Nous avons commencé par réviser notre cours, puis ses amis ont sonné à la porte. Ils ont ramené 5 g de cannabis, ils ont sorti de leurs poches une sorte de boite toute ronde, avec des trous, ils y ont installé le cannabis et ont refermé l'appareil et ils ont tourné le fermoir de cet appareil à l'aspect étrange. Par la suite, ils ont sorti des feuilles à rouler et y ont déposé du tabac et le cannabis découpé en morceaux. J'ai tiré pour la première fois sur un joint et le goût était un peu étrange, mais j'ai aimé, puis j'en ai fumé un deuxième, un troisième, (...) et un sixième.  J'étais en état de décomposition au sixième. Jason a sorti de son placard à alcool une bouteille de vodka et me mit au défi de boire la bouteille entière en moins de dix minutes. J'ai accepté son défi, car pour moi, pour devenir populaire du bahut (comme disaient ses amis) il faut beaucoup boire afin de paraitre pour une personne cool.

J'ai réussi à terminer la bouteille en 3,07 min. J'étais bourrée, défoncée, je n'étais pas dans mon état naturel. Il faut savoir que nous étions dix à cette soirée, lui, moi et sept de ses amis. Eux, étaient dans leur état naturel. 

Trois heures quarante-quatre du matin : 

Je décide enfin de me coucher, car chaque minute qui passait duraient des heures. 

Cinq heures deux du matin : 

Je me suis réveillée par un bruit de porte, je me suis dit que c'étaient sans doute les autres qui allaient se coucher. Je me suis rendormi. 

Cinq heures trente du matin : 

Un autre bruit de porte, des pas dans ma chambre, j'allume la lumière et je vois Jason et ses amis devant moi, nues. Je leur explique qu'ils se sont trompé de chambre. Jason me répond que non, c'est bel et bien ma chambre qu'ils cherchaient. Tous rigolent. Jason s'approche de mon oreille et me chuchota, c'est quelques mots qui sont restés encrés en ma mémoire durant toutes mes années de souffrances : "Ne dis rien, on va te faire du bien. Tu vas devenir populaire comme nous..." Les mots qu'il m'avait prononcés semblaient malveillants. C'est alors qu'il approcha son pénis de ma bouche et m'obligea à lui faire une fellation. Quant à ses amis, durant la fellation, un autre me pénétra. Jason m'éjacula dans la bouche, il m'ordonna d'avaler son sperme. Par peur, j'ai écouté ses envies. De plus, il m'exigea de me mettre à quatre pattes et d'imitée les aboiements du chien. Durant mon viol, ses amis m'ont filmée et ont posté les vidéos sur Instagram. Tout cela a duré plus d'une heure.

Six heures cinquante-neuf 

Jason m'imposa de rentrer chez moi. Sur la route, j'ai pleuré tout ce qui me restait. Je suis rentré discrètement chez moi et j'ai fait comme si de rien n'était. Je suis allée à la douche, puis je suis allée à l'école. 

Huit heures (la descente en enfer)

Quand je suis arrivée à l'école, j'ai croisé Jason et sa bande de violeur qui m'ont pointé du doigt et traité de "salope" et de "chiennasse". Jason s'est approché de moi et m'a dit "tu as bien aimé hier soir, avoue ?" Je n'ai donné aucune réponse. Arrivée dans ma classe, je retrouve sur mon bureau, un cliché de moi datant de la soirée de mon viol, sur cette photo, on me voit nue, ayant du sperme dans la bouche. Au bas de la photo, se trouvait une flèche qui m'expliqua de tourner la page. Au dos de la page se trouvait une écriture qui disait "J'espère que tu as bien aimée",    "Je n'ai pas pu te la mettre", "On recommence quand tu veux sale pute". J'ai quitté la salle de classe et je me suis réfugiée aux toilettes en m'effondrant en larmes. Une fille de ma classe me fit passer un petit papier au-dessous de la porte des toilettes. Elle avait écrit ses quelques mots qui m'ont redonné le sourire : "Je suis désolée pour ce qu'il s'est passé, j'ai regardé les vidéos sur le compte Instagram de Jason. Si tu veux parler, viens au lac des Nuels après les cours" Ce message bienveillant était signé par une certaine Kyllie. 

Maman, cette nuit à était horrible, déplace-toi au lac pour en comprendre plus." 

Anna, Grenouillette comme tu le disais. 


La tristesse m'a emportée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant