[Le docteur Faust se trouve seul dans son bureau, réfléchissant à haute voix.]
Faust : Je n'en puis plus ! Cette attente est une torture ! Et moi qui ai damné mon âme, comment pourrai-je faire preuve de patience comme vertu ? C'est donc à cela que l'on reconnaît les diables ! Leurs attentions, leurs mots doux, du vent que tout cela !
[Faust prend appui sur son bureau sa tête entre ses mains.]
Faust : Que puis-je croire finalement ? Que sert donc l'accès au savoir universel si je ne puis répondre à la question qui m'obsède le plus ? J'ai dédié ma vie à percer tous les mystères que ce monde aurait à m'envoyer mais face à son sourire... ce n'est pas le code qui est percé, mais mon coeur ! Pauvre Faust ! Te voilà le dindon de la farce de toute la goétie ! Ô comme je les vois se rire de mon sort ! Au Paradis comme en Enfer ils doivent me trouver fort divertissant ! Encore combien de temps vais-je devoir passer à me tourmenter seul ? Viens démon et fais ton oeuvre ! Viens Méphistophélès !
[Méphistophélès apparait sous les yeux de Faust.]
Méphistophélès : Me voici ô mon Faust ! que puis-je faire pour vous servir ?
Faust (à lui-même) : Le voilà enfin ! Regardez son sourire suffisant, il joue déjà avec mes émotions et il se délecte de ça !
Méphistophélès (à lui-même) : Regardez donc ces yeux ! C'est comme s'il voyait à travers toi ! Quels sombres mystères accaparent son esprit ?
Faust : Mon cher Méphistophélès, accompagne moi donc à Venise, là-bas j'y trouverai une connaissance avec laquelle je me dois de régler une affaire pressante.
Méphistophélès : Tes désirs sont des ordres mon Faust, il en sera fait selon ta volonté.
Méphistophélès (à lui-même) : Venise... Mais nous sommes en pleine période de carnaval ! Se pourrait-il que ? Non, c'est impossible... Mais peut-être que ? M'inviterait-il donc dans cette ville connue pour ses charmes avec une idée derrière la tête ?
Faust (à lui-même) : Je compte bien faire d'une pierre deux coups. Ce carnaval sera une occasion de lui faire baisser sa garde et de lui faire me révéler ses véritables desseins à mon encontre.
Faust : Et bien pressons le pas mon cher Méphistophélès ! J'ai déjà pris mes dispositions pour les préparatifs !
Méphistophélès : Je vous enjoins le pas ô mon Faust.
[Faust et Méphistophélès quittent tous deux la scène.]
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Faust et Méphistophélès
FanfictionDans sa recherche de connaissance absolue, le célèbre docteur Faust commit l'irréparable. Il vendit son âme à un démon en échange du pouvoir qu'il cherchait. Mais dans sa quête de pouvoir, il ne s'attendait pas à trouver...l'amour. Ne pas avoir d'âm...
