Chapitre 14

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Salam Aleikoum 🤍

J'suis rentrée dans la salle de bain en pleurant
J'y suis resté environ 20min ensuite ma tante est venue me crier dessus

Ma tante: OUVRE CETTE PORTE MARIAME

A peine sortie-je de la salle de bain qu'une gifle surgit de nulle part...elle était tellement puissante que ma tête a pivoté sur le côté
Lorsque j'ai relevé ma tête j'ai vu ma tante qui me regarde avec dégoût

Ma tante: tu n'as pas honte de toi?? Tu devrais t'estimer heureuse qu'un garçon ai voulu de toi après tout ce t'as fait

Moi: mais ma tante j.........

Ma tante: ferme ta gueule mal éduquée... tu ne vas donc jamais arrêter de nous ridiculiser devant les gens vous???

Moi: ma tante sur la tombe de ma mère je n'ai rien fait avec personne

Ma tante: Donc tu nous traite maintenant de menteur??

Moi: non je n'ai pas dit ça

Ma tante: ferme-là impolie tu n'as même pas pris la peine de venir raccompagner ta belle famille..... tu devrais être reconnaissante envers eux parce qu'ils ont accepté d'accueillir à bras ouvert une fille qui est passée dans le lit de la moitié des jeunes du quartier

Moi: je n'ai rien fait ma tante Allah m'en est témoin

Ma tante: Dégage j'veux pas te voir fille sans pudeur.....vivement que tu quitte ma maison pour celle de ton mari

Moi: j'veux pas me mariée avec Boubacar s'il te plaît pas lui ma tante je t'en prie parle à mon oncle

Ma tante: Keli n'gnai m'man nakhafa i dè ragari( hors de ma vue avant de te donner une autre gifle c'est en sousou)

Je suis rentrée dans la chambre en pensant à tous ces mots crus que ma tante m'avait jeté à la figure
Ces mots tournaient en boucle dans ma tête.... Jamais au grand jamais je n'aurais imaginé que ma tante me parlerai avec une telle haine et un tel dégoût

Mais comme on dit souvent «la vérité triomphera»

Le lendemain 09h

J'suis réveillé il y a une heure de cela mais j'ai pas bougé de mon lit je fixe le plafond et repense à ma vie...

Il y'a un adage sousou qui dit «sâ kolon moutima yaré» signifie en quelque sorte (le "si je savais" viens toujours en retard)

Si j'avais su qu'en mettant pied en France je serai confronté à toutes ces difficultés je serai resté dans ma Guinée....

J'me fait interrompre dans ma pensée par la sonnerie de mon téléphone
C'était Moha donc je décroche

~Appel téléphonique ~

Moi: Allô!!

Moha: Mariame qu'est-ce qu'on a raté dans ton éducation pour que tu te livre au garçons comme une moins que rien ??

Mariame: rien n'était prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant