Chapitre 12

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Deux semaines sont passées depuis la nuit de la soirée. Et pour tout vous dire, depuis lors je n'ai pas trop vu votre ami.
Il était en voyage d'affaire et serait rentré hier apparemment. Vous vous demandez comment se fait-il que je ne sois pas au courant étant donné que je suis son assistante personnelle ?
Eh bien, la vérité est que j'ai actuellement une stagiaire, car je suis sur un nouveau projet de partenariat qui fait que je ne suis quasi pas au bureau à la longueur du temps et donc plus facile pour moi de le fuire à chaque fois qu'il veut porter la conservation sur ce fameux soir là.
Je n'ai juste pas envie de parler de cette nuit, de toutes les façons, il n'y a rien à dire. Ce qui est fait est fait, pourquoi vouloir en parler coûte que coûte ? Et pour dire Koi, d'ailleurs ?

Je viens tout juste de finaliser mon dossier avant de rentrer enfin chez moi après une si longue journée qui a débuté depuis 7h du matin avec la rencontre d'un partenaire, on devrait déjeuner ensemble. Les blancs et leurs trucs, sinon qui prend le petit déjeuner à 7h du matin ?, en tout cas pas moi.

Il était déjà 18h passé lorsque Je décide de faire un sot chez mon patron, pas pour le voir personnellement, rassurez-vous.
Mais juste allaiter bb younous et tirer du lait pour lui. J'ai beau fuir son père, je ne pourrai le priver de sa nourriture, il n'y est pour rien s'il a eu un crétin comme père.

Une fois sur les lieux, les aides ménagères m'informent que le bb dort dans sa chambre. Je m'y dirige avant de le voir dans les bras de son père qui essaie de le calmer tant bien que mal, on voit vraiment qu'il a dû mal à s'y prendre 🤧😂😂, pauvre bb, Yako à lui.
Je le lui prends des mains avant qu'il ne commence à se calmer petit à petit quand je me suis mis à le bercer.
Ensuite je le nourris après avoir fini, il s'était déjà rendormi. Je le couche dans son lit tout cela sous l'oeil inquisiteur de son géniteur.

- on peut se parler une minute dit-il au moment où on fermait la porte de la chambre du bb derrière nous

* On a rien à se dire M. Daff, bonne fin de soirée lui répondis-je

- depuis quand m'appelle tu ainsi à la maison? me demanda t'il en me barrant la route

* S'il te plaît haïder pas ce soir, lui dis-je avant qu'il ne prend ma main et me contraint à le suivre dans sa chambre pour ne pas qu'on réveille le bb.

- pourquoi tu me fuis dit il une fois dans sa chambre

* Je ne te fuis pas en lui faisant dos, étant donné qu'il me barrait la porte de sortie

- comment sa?. Depuis cette fameuse nuit, te voir est devenu un luxe dont je n'arrive pas à me le permettre. Tu as pratiquement disparu de la circulation sous prétexte que t'as trop de rendez-vous avec le nouveau projet

* Et c'est vrai, en plus tu sais pertinemment où me trouver alors ne me chauffe pas la tête de grâce. J'ai eu une rude journée alors n'en rajoute pas please

- peu importe, laissons tomber tout sa. Je veux juste qu'on discute de ce qui s'est passé naïla

* Pourquoi faire haïder? Parce qu'on a couché ensemble ? Mais ce n'est pas la fin du monde pour autant et ce n'est pas la première fois qu'un patron s'envoie en l'air avec son assistante non ?

- tu es grossier ce soir jeune fille

* Et alors ? Tu veux que je t'applaudis pour tes performances ? Je ne suis pas la seule avec qui tu as couché au bureau. Donc ce n'est pas pour autant que c'est différent, c'est pareil que la précédente

- mais de quoi tu parles et quel est le rapport ?

* Bref, c'est pas important lui dis-je pour clore le débat mais sa c'était sans compter sur sa ténacité

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 31 ⏰

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