❛vingt-quatre❜

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; 𝘞𝘩𝘺 ?

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; 𝘞𝘩𝘺 ?


      Je m'en souviens de la fois où je me suis réveillé suite à la petite soirée que l'on avait passé ensemble. Et comme je m'en doutais, j'avais énormément bien dormi, c'était comme si j'étais tombé dans un coma profond. Dès le réveil, j'avais un sourire sur les lèvres mais mon sourire avait très vite disparu en voyant la tête que faisait mes parents lorsque je les ai rejoins dans la cuisine. Ils n'avaient pas l'air d'être très contents...

Tu fais ta pute sous mon toit maintenant ?

Mon père m'avait soudainement demandé en me faisant écarquillé les yeux. Je ne comprenais pas sur le coup mais c'était juste après un court moment de réflexion que j'ai compris.

Je...

Ne parle plus. Nous t'avons prévenu plusieurs fois que tu n'allais pas rester avec cet homme et toi tu nous as pas écouté...

Et pourquoi je devrais vous écouter, hein ? Je ne fais qu'aimer... Comme toi tu aimes maman et comme maman t'aimes. Qu'est-ce qu'il y a de si dérangeant ?!

J'avais demandé en haussant la voix. J'en avais franchement marre qu'on me répète tous les jours la même chose alors j'avais décidé que ce jour là, je n'allais plus me retenir. Mais apparemment ça n'avait pas vraiment plu à mon père que je hausse la voix sur lui de cette façon... Je m'étais donc très rapidement retrouvé plaqué contre le mur, mon géniteur me tenant violemment par le col.

Si tu veux aller faire ta pute, fais le. Si tu veux rester avec cet enfoiré, fais le. Si tu veux continuer à ne pas nous écouter, fais le. Mais sache que si tu fais ça, tu n'est plus notre fils. Tu prends tes bagages et tu te barres d'ici.

Et il m'avait ensuite lâché brusquement. Je ne voulais pas pleurer devant ceux que je considérai comme mes parents alors j'avais foncé dans ma chambre, m'écroulant sur mon lit et en éclatant en sanglot par la suite. Je détestais mes parents à ce moment là, du plus profond de mon cœur. Comment ils pouvaient mettre leur fils à la rue ? Celui qu'ils ont éduqués et aimé ? Je n'avais moi-même pas la réponse à mes questions.

Au final, après de longues minutes à avoir pleuré, j'avais attrapé mon téléphone qui était posé sur ma commode pour t'appeler et te raconter ce qu'il venait de se passer mais un message de la part d'un de tes amis m'avait fait levé un sourcil. Pourquoi mon téléphone n'avait pas vibrer lorsque qu'il m'avait envoyé le message ? J'avais décidé d'appuyer sur la notification et j'avais commencé à lire, la lèvre commençant à trembler au fur et à mesure de ma lecture.

| doyng

t'es là?
vu à 09h18

viens tout de suite à l'hôpital, il s'est passé quelque chose
vu à 09h18

Et j'avais froncé les sourcils en voyant cela. Mon cœur battait à une vitesse folle et mes mains avaient même commencé à trembler. Pourquoi je venais de recevoir ce message maintenant ? Alors que Doyoung me l'avais envoyé à trois heures du matin ? Une larme puis une deuxième avait coulé tout au long de ma joue en comprenant petit à petit ce qu'il se passait : ton ami ne m'envoyait jamais de messages à part quand il avait quelque d'important à me dire. Il s'était donc passé quelque chose d'assez grave au point qu'il vienne me contacter et en plus, à une heure si tardive... Je savais donc à ce moment là que c'était peut-être la dernière soirée que l'on avait passé ensemble, dans les bras de l'autre.

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