//Bonjour à tous ! (Je sais, ça change du traditionnel "SALUUUUUUT LES GENNNNS", mais bon, j'avais besoin d'être solennelle.).
Je partage aujourd'hui avec vous une petite nouvelle visant à contrer l'homophobie (les homophobes on dégage merci. Ou je retrouve, je vous emmène dans ma cave et je vous fais subir plein de tortures bien douloureuses, qui vous vous laisser en sang comme pour les gros sexistes peuplant cette terre. (Désolée pour toute cette violence, c'est pas dans mes habitudes, mais il y a des moments où ça manque pas.) Voilà, vous êtes prévenus. Reprenons : ). J'espère que ce (plus ou moins petit) texte vous plaira. J'essaie d'améliorer mon style d'écriture en ce moment... Dites-moi si vous trouvez que ça a changé, vous serez gentils ! Ah, et aussi ! Pour ceux qui lisent mes autres histoires, vous aurez remarqué qu'avec cette courte histoire, je change de mon domaine de prédilection, à savoir la fantasy, pour me plonger dans quelque chose de tout à fait différent. Vous pensez quoi de ce changement ?
Bonne lecture...\\
Elsa Lémist, sept ans et demi, serrait de toutes ses forces les bords de son siège, si fort même que ses jointures en blanchissaient. Cela faisait désormais une bonne demi-heure que la blonde et sa sœur patientaient dans le couloir sans fenêtres à l'odeur aseptisée. Les deux gamines étaient assises sur d'inconfortables chaises en plastique blanc vissées au mur de même couleur. Lesdites chaises pouvaient passer pour la cause de l'incessante gesticulation de Méline. Tout en balançant les jambes par-dessus le carrelage d'un blanc immaculé, la petite lançait, de temps à autres, des regards qu'elle pensait furtifs, mais qui ne l'étaient pas, à son aînée, ses yeux vert pomme emplis d'interrogations sous les sourcils bruns intensément froncés. Elsa, quant à elle, gardait les yeux résolument braqués sur le mur d'en face, comme s'il représentait une source d'attraits toute particulière. Son impassibilité contrastait violemment avec l'apparente impossibilité de Méline à rester en place. Mais si la blonde paraissait calme de l'extérieur, elle était en intérieur dévastée. Effrayée. Et surtout, surtout, elle appréhendait. Tentant de mettre ses craintes et réflexions de côté, elle se tourna vers sa cadette, dont elle avait bien remarqué le gigotement. Il était temps que cet insupportable ballet s'arrête.
— Allez, pose ta question, exhorta la blonde en rabattant ses longs cheveux derrière son épaule.
— Hein ? Quoi ? sursauta Méline, prise de court. De... de quoi est-ce que tu parles ?
— Ne joue pas à ce petit jeu avec moi, soupira Elsa en se retenant de lever les yeux au ciel. Tu fais toujours ça quand tu as une question ou une demande.
— Ça quoi ? Je ne comprends pas ce que tu veux dire, assura la petite avec une parfaite mauvaise foi.
— C'est ça, fiche toi de moi, grommela la plus grande. Et pour répondre à ta "question", te trémousser comme un poisson hors de l'eau. Sans compter tes regards en coin toutes les dix secondes, explicita-t-elle, une pointe d'exaspération nettement perceptible dans la voix.
Méline inspira, expira, se mordilla une ou deux fois la lèvre et se lança.
— Est-ce que tu sais pourquoi Papa est venu nous chercher à l'école en pleine après-midi ? questionna-t-elle, entortillant inconsciemment une mèche de sa tignasse brune autour de son index. Tu.. tu penses que c'est pour la voir ?
— Je suppose, répondit Elsa d'un ton se voulant indifférent mais qui ne l'était sûrement pas.
— M... mais pourquoi maintenant ? bredouilla la gosse, confuse. Elle... elle va si mal que ça ?
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Il n'y a PAS d'amour censure
Короткий рассказ/Nouvelle contre l'homophobie\ Elsa Lémist, 16 ans, est une fière membre de la communauté LGBTQIA+. Son seul rêve est de vivre ses sentiments comme elle l'entend. Mais tout son lycée ne partage pas ses idéaux, et les journées peuvent être dures pour...