Chapitre 1

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Valentino Pagano

La rentrée vient de sonner. Les élèves de chaque niveau font leurs rentrées en classe même si les majorités est venu à l'école hier. J'ai aussi admis plusieurs enfants de primaire et collège. Certains sont un peu excités mais ils se calment immédiatement à ma venue. Certains sont aller à mon bureau qu'une seule fois et ne veulent absolument plus venir. Surtout les primaires.

Je suis d'ailleurs dans les couloirs des enfants de primaire, qui se dépêche tous d'aller en classe. Certains ont peur de mon arrivé, d'autres sont heureux de me voir. Ils viennent même me voir pour me demander comment ce sont passer mes vacances. D'autres, pour me demander si je suis partie en vacances avec mon amoureuse. Et enfin, il y en a qui viennent pour me demander si je peux leur faire un câlin car je leurs est manqué. Et les derniers, c'est ceux qui sont déjà venu dans mon bureau que j'ai puni. Mais un enfant c'est parfaitement lorsque c'est mérité ou non.

Ici, la plupart des enfants et des adolescents sont en manque d'attention et d'amour. Nous, ont leurs donnes juste les éléments nécessaires pour qu'ils se sentent mieux. J'aime ce métier, plus que celui de mafieux. Peut-être parce que c'est empreint d'amour à chaque coin de l'établissement.

Enfin, du moins ici. Les enfants sont assez faciles à gérer lorsqu'il entre à cet âge dans notre école. Mais il ne faut pas oublier que s'ils sont là, c'est qu'ils ont été exclus dans les autres primaires italienne publics. Donc ces enfants ont une petite passée assez mouvementée et assez indiscipliné. Les remettre dans une école publique après un court passage est toujours une mauvaise idée, pourtant certains parents le font. Mais l'ancien comportement de l'enfant revient assez vite et revienne dans l'année.

L'école accepte tout le monde après une analyse de dossier et toute l'année. Un enfant peut venir en début d'année comme en fin d'année. L'école est ouverte toute l'année et certains enfants restent même durant les grandes vacances. Pour les primaires et les collégiens, durant les vacances, ils ont des activités et pour les plus disciplinés, ils ont des sorties ou parfois je vais avec. C'est un peu comme une colonie, qu'évidement, les parents payent. Rien n'est fait gratuitement ici. Les lycéens, eux, ont plus de libertés tant qu'ils sont obéissants. Ils peuvent être libre de circuler dans l'établissement, d'aller dans leurs différentes salles comme ils veulent sans un couvre-feu. Par contre, s'il faute une seule fois et me sont envoyé, leur liberté saute et l'enfer s'abat sur l'élève durant tout le reste des vacances. Et c'est déjà arrivée. Le jeune homme m'a tellement supplié de le laisser tranquille qu'à la fin, j'étais le diable sur terre. Je ne l'ai plus jamais revu dans mon bureau.

Je tourne pour aller dans l'aile des collégiens lorsque quelque chose m'interpelle. Je retourne en arrière voyant une petite fille pleurer à chaude larmes. Je me fais mentalement tous les visages des enfants mais je ne suis pas sûr de l'avoir déjà vue ici. Je m'avance vers elle, m'approchant d'elle. Je m'accroupi devant elle, qui a sa petite tête dans ses mains. J'en prends une pour la regarder et pour qu'elle me regarde, ce qu'elle fait. Je peux déjà dire que si cette enfant est là, c'est que ces parents n'en ont rien à faire d'elle. C'est pour cela qu'elle a fait des bêtises qui lui a donner un accès à cette école. Ces yeux gris sont tristes et remplis de douleurs, qu'elle va devoir extériorisée.

- Tu as entendu la cloche jeune fille ?

Elle continue de pleurer et renifler en même temps sans rien dire. Je ne dis rien durant quelques secondes.

- Quand je pose une question, je veux une réponse. As-tu entendu la sonnerie ?

- O-Oui... Mais... Mais... Je...

- Calme-toi. Et parle-moi calmement.

Elle inspire et expire plusieurs fois en cessant de pleurer.

L'internat (En pleine réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant